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il boit trop

47 ans 2914
karen a écrit:
la dépendence, à mon avis, c'est quand on boit tous les jours, quand on envisage pas un repas sans un verre de vin


Je vous trouve un  
peu alarmiste..

Ma GM prend toujours un verre de vin pendant ses repas et si elle a le choix elle le prendra toujours, mais s'en passera si il y a que de l'eau.
Et franchement je ne la vois pas alcolo.

Sais pas, mais pour moi quand la consomation se limite à un ou deux verres au déjeuner et au diner, je ne vois pas la personne comme alcoolique.
41 ans Tours 2247
bien sur il faut savoir nuancer. Toi meme tu dis que si il n'y a que de l'eau elle s'en satisfera.
Là ou c'est plus problematique c'est quand on envisage pas un repas sans prendre l'apero, que ce soit le midi ou le soir; que l'on soit 15 ou tout seul.
M
72 ans sud ouest 7
anypya a écrit:
je te remercie beaucoup Marie d'avoir apporté ta pierre à l'édifice et je te souhaite la bienvenue sur le forum par la meme occasion.
En effet, quand je lui en ai parlé il s'est agacé et m'a accusé de voir le mal partout, ce qui n'avance pas au probleme.
Mais c'est vrai que ces derniers temps il fait plus attention quand je suis là. Cependant je ne suis pas sure que ce soit une bonne chose, car si il se met a boire en cachette je ne controlerai plus rien et ca ca m'inquiete.



De toute façon tu ne peux pas controler sa consommation et de faire des repères sur les bouteilles ( c'est un exemple ) ne sert strictement à rien. au contraire ça va l'insiter à consommer en cachette.

J'ai de la doc qui peut t'aider comment faire pour te la transmettre difficile de scanner et via mp .
S
70 ans région parisienne 24
si ton ami boit ,c'est qu'il ya un probléme ;qui est de savoir pourquoi il boit il m'arrive de prendre un apéro ou dux avec des copains ,et je ne me considére pas comme alcoolique .En revanche ,il serait interessant de discuter de ce probleme avec lui :)
49 ans Var 202
je rebondie sur le post car moi aussi mon compagnon boit trop à mon goût ....... je lui en ai souvent parlé mais il ne veut pas voir la vérité en face!!!!!!! il me répond qu'il rentre pas saoul à la maison et que de toute façon je comprends pas et que chez lui (en Vendée) on boit comme ça c'est tout à fait normal c'est "culturel"!!!!!

puis c'est de plus en plus marquant , au niveau du regard surtout. je sais pas s'il boit plus ou s'il le supporte moins bien ?

pour finir il a une activité professionnelle où il peut boire à volonté ,je dirai, et il s'absente régulièrement et longtemps ....... et là je sais que c'est l'orgie ! :twisted: :twisted:

on m'a conseillé le chantage pour le faire réagir mais je sais pas trop si c'est la bonne solution ? :?

et vous, avez-vous réussi à les faire réagir ????
D
59 ans paris 7
Tout d'abord bonjour

je ne suis pas passé par la case présentation, alors vite fait avant de répondre au post : je m'appelle dominique j'ai 41 ans je suis de montrouge, certaines et certains me connaissent peut-être du site ronde et jolie que je fréquente depuis maintenant plus d'un an sous le pseudo domic. Ceci étant fait, voici ma petite contribution aux réflexions apportées sur le thème de l'alcool. Je suis moi même sobre depuis maintenant presque 6 mois ; après être passé par les déboires (un peu d'humour qd même) de l'alcool j'ai 41 ans et je peux considèrer que je consommais de l'alcool de manière abusive depuis l'age de 18 ans. Au début, comme beaucoup de jeunes c'était ce qu'on appelle de manière "festive" : le samedi soir en boite et entre potes quand on faisait une fête. puis ensuite c'est devenu plus fréquent, jusqu'à devenir une partie de ma vie voir, dans certaines périodes, une préocupation essentielle. Ma consommation était bien évidemment quotidienne et élevée mais, toutefois, au dire des personnes qui me connaissaient à cette époque je ne présentais pas les symptomes de l'ivresse que d'ailleur, je n'atteignais que très rarement tant j'étais habitué a consommer des quantités impressionnantes quand j'y repense. Pour vous donner un exemple : je pouvais consommer jusqu'à une VINGTAINE de verres par jours les 2 tolérés par le corp médical sont bien loin. Je suis avec ma femme depuis 21ans et j'ai une fille de 15ans la première m'à énormément aidé pour m'en sortir et je dois à la deuxième, dont je suis extrèmement fier, la volonté de de continuer dans cette voie et aux deux la ferme intention de ne jamais replonger. Je suis un traitement que je vais certainement garder trèèèèèèèès longtemps j'ai en même temps suivi un régime alimentaire qui m'a permis de perdre 20 kilos et retrouver ainsi une silhouette de jeune homme (ptdr). Mais il faut que je vous précise une chose quand on décide de s'arrêter de boire c'est pour la vie c'est ce qu'on appelle un abstinence totale et définitive cette décision est sans appel un alcoolique ne dois JAMAIS retoucher un verre d'alcool après s'être arrêté de boire le risque potentiel de rechute est quasiment de 100% si toutefois certaines personne sont interressées par ce sujet ou désire pour elles même ou pour un proche entamer une démarche d'abstinence je leur conseille de s'adresser au service d'alcoologie de l'hopital du kremlin bicetre dans le val de marne (94) les médecins consultent gratuitement et le suivi est tant du point de vue physique que psychologique en effet on passe d'abord par un gastro-entérologue pour un bilan physique puis par un psychiatre pour le suivi (seuls les examens : prises de sang et une echographie son a notre charge mais remboursés ) on peux aussi pour ceux qui le désire participer a un groupe de parole très sympa ou on ne parle pas forcément d'alcoolisme mais de sujets qui peuvent nous tenir à coeur ceci dit la conversation revient vite sur l'alcool (normal) je donne le nom ainsi que le n° du docteur mais je pense qu'il faut d'abord passer par le médecin traitant enfin c'est ce que j'ai fait mais vous pouvez toujours vous renseigner dr L******** ******l'équipe en place est super et ca fait 20 ans qu'ils bossent sur ce problème ce sont donc des gens d'expérience.
voila j'ai fini de vous ennuyer avec ma vie (mdr) mais celle-ci est redevenue tellement belle sans cette merde que je désirait faire partager mon expérience perso contact domic92@msn.com
gros bisous :P

[edit modo : merci de ne pas mentionner de noms ni de coordonnées de médecins sur le forum - ces infos s'échangent en mp]
D
59 ans paris 7
Tout d'abord bonjour

je ne suis pas passé par la case présentation, alors vite fait avant de répondre au post : je m'appelle dominique j'ai 41 ans je suis de montrouge, certaines et certains me connaissent peut-être du site ronde et jolie que je fréquente depuis maintenant plus d'un an sous le pseudo domic. Ceci étant fait, voici ma petite contribution aux réflexions apportées sur le thème de l'alcool. Je suis moi même sobre depuis maintenant presque 6 mois ; après être passé par les déboires (un peu d'humour qd même) de l'alcool j'ai 41 ans et je peux considèrer que je consommais de l'alcool de manière abusive depuis l'age de 18 ans. Au début, comme beaucoup de jeunes c'était ce qu'on appelle de manière "festive" : le samedi soir en boite et entre potes quand on faisait une fête. puis ensuite c'est devenu plus fréquent, jusqu'à devenir une partie de ma vie voir, dans certaines périodes, une préocupation essentielle. Ma consommation était bien évidemment quotidienne et élevée mais, toutefois, au dire des personnes qui me connaissaient à cette époque je ne présentais pas les symptomes de l'ivresse que d'ailleur, je n'atteignais que très rarement tant j'étais habitué a consommer des quantités impressionnantes quand j'y repense. Pour vous donner un exemple : je pouvais consommer jusqu'à une VINGTAINE de verres par jours les 2 tolérés par le corp médical sont bien loin. Je suis avec ma femme depuis 21ans et j'ai une fille de 15ans la première m'à énormément aidé pour m'en sortir et je dois à la deuxième, dont je suis extrèmement fier, la volonté de de continuer dans cette voie et aux deux la ferme intention de ne jamais replonger. Je suis un traitement que je vais certainement garder trèèèèèèèès longtemps j'ai en même temps suivi un régime alimentaire qui m'a permis de perdre 20 kilos et retrouver ainsi une silhouette de jeune homme (ptdr). Mais il faut que je vous précise une chose quand on décide de s'arrêter de boire c'est pour la vie c'est ce qu'on appelle un abstinence totale et définitive cette décision est sans appel un alcoolique ne dois JAMAIS retoucher un verre d'alcool après s'être arrêté de boire le risque potentiel de rechute est quasiment de 100% si toutefois certaines personne sont interressées par ce sujet ou désire pour elles même ou pour un proche entamer une démarche d'abstinence je leur conseille de s'adresser au service d'alcoologie de l'hopital du kremlin bicetre dans le val de marne (94) les médecins consultent gratuitement et le suivi est tant du point de vue physique que psychologique en effet on passe d'abord par un gastro-entérologue pour un bilan physique puis par un psychiatre pour le suivi (seuls les examens : prises de sang et une echographie son a notre charge mais remboursés ) on peux aussi pour ceux qui le désire participer a un groupe de parole très sympa ou on ne parle pas forcément d'alcoolisme mais de sujets qui peuvent nous tenir à coeur ceci dit la conversation revient vite sur l'alcool (normal) je donne le nom ainsi que le n° du docteur mais je pense qu'il faut d'abord passer par le médecin traitant enfin c'est ce que j'ai fait mais vous pouvez toujours vous renseigner dr L******* ********* l'équipe en place est super et ca fait 20 ans qu'ils bossent sur ce problème ce sont donc des gens d'expérience.
voila j'ai fini de vous ennuyer avec ma vie (mdr) mais celle-ci est redevenue tellement belle sans cette merde que je désirait faire partager mon expérience perso contact domic92@msn.com
gros bisous :P
48 ans 10768
matissia a écrit:
Aillant vécu 12ans avec qqun qui avait "des problèmes avec l'alcool" comme on dit... je pense que quand la personne boit tout les jours c'est qu'il y a dependance... meme si elle n'est pas saoule.

de plus je pense que + on boit depuis longtemps et mieux on "tient" l'alcool (c'est-à-dire que plus on boit, plus on arrive à controler les effets)

anypia, pour ce qui est de ne pas se rendre compte de la maladie de sa mère, je pense qu'il y a aussi le facteur de ne pas vouloir voir les choses, de nier l'évidence, surtout quand ça concerne quelqu'un de très proche (ce qui n'est pas ton cas à toi vis-à-vis de lui d'ailleurs ;))

françoise83, je ne sais comment tu peux le faire réagir... je ne crois pas que le chantage serve à grand chose...
le problème c'est qu'il ne s'avoue pas à lui-même qu'il a un problème... je crois qu'il faut un déclic, un électrochoc, un événement ou l'intervention de quelqu'un qui le mette devant le fait accompli... une personne de ma famille a eu un déclic quand elle a fini par avouer à ses enfants un secret qui la rendait malheureuse et qu'elle n'arrivait pas à oublier... elle est complètement sobre depuis et cela fait pratiquement 20 ans que ça dure... domic92 ne l'explique pas je crois, mais cela a probablement dû se passer comme ça pour lui...


courage à toi :kiss:
D
59 ans paris 7
Tout d'abord bonjour

je ne suis pas passé par la case présentation, alors vite fait avant de répondre au post : je m'appelle Dominique j'ai 41 ans je suis de Montrouge, certaines et certains me connaissent peut-être du site ronde et jolie que je fréquente depuis maintenant plus d'un an sous le pseudo domic. Ceci étant fait, voici ma petite contribution aux réflexions apportées sur le thème de l'alcool. Je suis moi même sobre depuis maintenant presque 6 mois ; après être passé par les déboires (un peu d'humour qd même) de l'alcool j'ai 41 ans et je peux considérer que je consommais de l'alcool de manière abusive depuis l'âge de 18 ans. Au début, comme beaucoup de jeunes c'était ce qu'on appelle de manière "festive" : le samedi soir en boite et entre potes quand on faisait une fête. Puis ensuite c'est devenu plus fréquent, jusqu'à devenir une partie de ma vie voir, dans certaines périodes, une préoccupation essentielle. Ma consommation était bien évidemment quotidienne et élevée mais, toutefois, au dire des personnes qui me connaissaient à cette époque je ne présentais pas les symptômes de l'ivresse que d'ailleurs, je n'atteignais que très rarement tant j'étais habitué a consommer des quantités impressionnantes quand j'y repense. Pour vous donner un exemple : je pouvais consommer jusqu'à une VINGTAINE de verres par jours les 2 tolérés par le corps médical sont bien loin. Je suis avec ma femme depuis 21ans et j'ai une fille de 15ans la première m'à énormément aidé pour m'en sortir et je dois à la deuxième, dont je suis extrêmement fier, la volonté de continuer dans cette voie et aux deux la ferme intention de ne jamais replonger. Je suis un traitement que je vais certainement garder trèèèèèèèès longtemps j'ai en même temps suivi un régime alimentaire qui m'a permis de perdre 20 kilos et retrouver ainsi une silhouette de jeune homme (ptdr). Mais il faut que je vous précise une chose quand on décide de s'arrêter de boire c'est pour la vie c'est ce qu'on appelle un abstinence totale et définitive cette décision est sans appel un alcoolique ne dois JAMAIS retoucher un verre d'alcool après s'être arrêté de boire le risque potentiel de rechute est quasiment de 100% si toutefois certaines personne sont intéressées par ce sujet ou désire pour elles même ou pour un proche entamer une démarche d'abstinence je leur conseille de s'adresser au service d'alcoologie de l'hôpital du kremlin Bicêtre dans le val de marne (94) les médecins consultent gratuitement et le suivi est tant du point de vue physique que psychologique en effet on passe d'abord par un gastro-entérologue pour un bilan physique puis par un psychiatre pour le suivi (seuls les examens : prises de sang et une échographie son a notre charge mais remboursés ) on peux aussi pour ceux qui le désire participer a un groupe de parole très sympa ou on ne parle pas forcément d'alcoolisme mais de sujets qui peuvent nous tenir à cœur ceci dit la conversation revient vite sur l'alcool (normal) je donne le nom ainsi que le n° du docteur mais je pense qu'il faut d'abord passer par le médecin traitant enfin c'est ce que j'ai fait mais vous pouvez toujours vous renseigner Dr L******** ***********l'équipe en place est super et ca fait 20 ans qu'ils bossent sur ce problème ce sont donc des gens d'expérience.
Voila j'ai fini de vous ennuyer avec ma vie (mdr) mais celle-ci est redevenue tellement belle sans cette merde que je désirais faire partager mon expérience perso contact domic92@msn.com
gros bisous
D
59 ans paris 7
desolé pour les coordonnées je le referais plus promis lol
dom
60 ans 91 25732
Merci de ton témoignage domic, tu donnes de l'espoir à tous ceux pour qui l'alcool bousille la vie, et je ne parle pas seulement des alcooliques eux-mêmes mais aussi des autres, de leurs familles qui sont totalement désemparés et impuissants face à cette maladie qui détruit lentement un proche, un être aimé.

Oui tu as raison, le risque de rechute existe, on n'est jamais totalement guéri. Mais avec un bon suivi médical, psychologique et l'amour de son entourage, on peut s'en sortir.

Avec le temps, le spectre de la rechute devient moins présent, le malade reprend confiance en lui. Il sait que tout peut rebasculer du jour au lendemain, mais si on lui donne aussi l'amour, la confiance et la reconnaissance, on éloigne le risque.

On réapprend aussi à vivre autrement. A se foutre du regard et des commentaires des copains : "ben allez un juste un, ça ne peut pas te faire de mal !" "tu bois du jus de fruits toi ? Tu parles d'un homme !" :?

Oui la consommation d'alcool peut-être festive. Non elle n'a rien à voir avec la virilité...

On peut vivre bien sans alcool, on peut faire la fête sans alcool, on peut trouver du plaisir ailleurs que dans l'alcool, sans problème.

Continue sur ta lancée, le chemin est un peu long, il n'est pas toujours simple, mais on peut y arriver, tu le peux. Et merci de penser aux autres, à ceux qui sont encore prisonniers de cette daube et qui essaient d'y échapper, aux familles désemparées qui n'en peuvent plus.

L'alcoolisme est une maladie. L'alcoolique a le remède en lui. Même si on ne peut pas l'obliger à se soigner, il y a des choses à faire, parfois très dures, pour l'aider à avoir envie de guérir.

Et les personnes comme domic, qui savent de quoi elles parlent pour l'avoir vécu, sont les mieux placées pour aider les autres.

Mon mari est abstinent total depuis maintenant 3 ans et demi. Plus une seule goutte d'alcool. Et malgré d'autres problèmes il revit et reprend sa vraie place dans la vie, dans la société, dans sa famille. On peut s'en sortir !
I
54 ans 59 73
Bonjour à vous tous,

je suis "en couple" (on ne vis pas encore ensemble) avec une homme rencontré sur le net, on se voit depuis 5 mois et je pense qu'il a des pb avec l'alcool, il s'ennivre régulièrement au point de ne plus savoir monter ds sa chambre, il s'écroule, et raconte n'importe quoi, parfois il me dit lui-même qu'il est alcoolique mais dès que j'essaie d'en parler sérieusement il se fâche et se braque, il se ferme..
je dois bien avouer que cette situation m'effraie vraiment et que je ne sais pas quoi faire.. il souhaite que l'on vive ensemble et j'aimerais aussi mais qu'adviendra t il si so pb s'accroit..

il me dit qu'il a l'accol "bon" et que ça le rend amoureux et jamais violent...

je suis très inquiéte, bouleversée et carrément paumée...
B I U