Merci de ton témoignage domic, tu donnes de l'espoir à tous ceux pour qui l'alcool bousille la vie, et je ne parle pas seulement des alcooliques eux-mêmes mais aussi des autres, de leurs familles qui sont totalement désemparés et impuissants face à cette maladie qui détruit lentement un proche, un être aimé.
Oui tu as raison, le risque de rechute existe, on n'est jamais totalement guéri. Mais avec un bon suivi médical, psychologique et l'amour de son entourage, on peut s'en sortir.
Avec le temps, le spectre de la rechute devient moins présent, le malade reprend confiance en lui. Il sait que tout peut rebasculer du jour au lendemain, mais si on lui donne aussi l'amour, la confiance et la reconnaissance, on éloigne le risque.
On réapprend aussi à vivre autrement. A se foutre du regard et des commentaires des copains : "ben allez un juste un, ça ne peut pas te faire de mal !" "tu bois du jus de fruits toi ? Tu parles d'un homme !" :?
Oui la consommation d'alcool peut-être festive. Non elle n'a rien à voir avec la virilité...
On peut vivre bien sans alcool, on peut faire la fête sans alcool, on peut trouver du plaisir ailleurs que dans l'alcool, sans problème.
Continue sur ta lancée, le chemin est un peu long, il n'est pas toujours simple, mais on peut y arriver, tu le peux. Et merci de penser aux autres, à ceux qui sont encore prisonniers de cette daube et qui essaient d'y échapper, aux familles désemparées qui n'en peuvent plus.
L'alcoolisme est une maladie. L'alcoolique a le remède en lui. Même si on ne peut pas l'obliger à se soigner, il y a des choses à faire, parfois très dures, pour l'aider à avoir envie de guérir.
Et les personnes comme domic, qui savent de quoi elles parlent pour l'avoir vécu, sont les mieux placées pour aider les autres.
Mon mari est abstinent total depuis maintenant 3 ans et demi. Plus une seule goutte d'alcool. Et malgré d'autres problèmes il revit et reprend sa vraie place dans la vie, dans la société, dans sa famille. On peut s'en sortir !