H
Melie-M a écrit:
Honnêtement je vous comprends.
Mais je vais vous raconter ma petite histoire.
Il était une fois, une jeune fille, mal dans sa peau, ronde, timide, et désespérément à la recherche de l'amour, du moins de l'affection. À tel point que voir des couples dans les films lui fendait le coeur. Elle ne comprenait pas comment on pouvait rencontrer quelqu'un, ni si elle arriverait à faire le premier pas.
Chaque fois que quelqu'un lui plaisait (ce fut rare, mais), elle s'est cassé les dents à entreprendre des avances. Elle avait 16 ans et le manque d'amour tellement présent.
17...18...19... mais qu'est-ce qui cloche chez elle ? Ses amis qui s'embrassent, se séparent, se trouvent. Et elle, elle est le roc au milieu, que personne ne voit et n'approche. Elle n'a pas confiance, elle n'est pas belle, elle ne plait pas.
21... Ras le bol de l'amour. Elle ferme cette porte à double tour, "si personne ne veut de moi, eh bien, soit, qui vivra verra, je ne veux même pas y songer". Elle voit ses copines, elle fait des voyages en solitaire, elle fait tellement de chose que finalement, elle est bien "seule". Elle s'aime (première fois qu'elle peut se le dire face à un miroir), elle croque la vie à pleine dent, et malgré son poids, hop, elle est géniale.
Et un jour, un ami lui présente quelqu'un, sans but aucun, juste parce qu'il n'est pas de la ville et ne connait personne. Elle court tellement partout, qu'elle lui propose de faire des activités avec elle, comme ça "il découvrira la ville, des amis...".
Et là, j'ai découvert qu'on pouvait être aimé lorsque l'on s'aime soi.
Honnêtement, j'ai vu des gens très laids (je ne veux pas être méchante, et vous êtes toutes très jolies, j'en suis certaine !) être en couple.
Ce n'est pas votre apparence, c'est bien votre confiance le problème.
Or, et là, je veux que vous réfléchissiez profondément à ce que je vais vous dire:
votre confiance en vous, elle ne doit venir de PERSONNE D'AUTRE QUE VOUS
Elle ne doit se construire que sur votre amour propre. Tant que vous n'en aurez pas, cela sera difficile de rencontrer quelqu'un, car l'être humain communique de manière non verbale, et cela se sent.
Elle ne doit se construire que sur votre amour propre, parce qu'une confiance fondée sur le principe que vous plaisez à quelqu'un est instable et dépendante de cet être qui vous aime. Et le jour où cette personne vous quitte, cette confiance peut s'écrouler et là c'est dramatique.
Tant que vous ne vous considérez pas aimable (où que vous vous interrogerez sur cette possibilité), c'est qu'au fond de vous, vous ne vous aimez pas à 100%.
Et quelqu'un qui ne s'aime pas, ça a un côté repoussoir inconscient pour mal de monde, homme ou femme.
D'autant que si l'on ne s'aime pas, on ne voit pas forcément ceux qui nous aiment autour (La jeune fille que j'étais avait à l'époque 2 soupirants. Elle ne l'a su qu'à une réunion d'anciens élèves et a été choquée de le savoir, elle qui se croyait rejetée de tous).
Et cet amour, cette confiance issue de votre affection pour vous-même, je ne dis pas que c'est acquis à vie. Au contraire, il peut être ébranlé dans ses fondements par les évènements de la vie - ainsi, je suis moi aussi repassée par un recul à ma rupture, mais j'ai remontée beaucoup plus vite la pente, ayant appris une fois.
Ce sont là des idées que je vous expose et cela reste mon opinion, donc nulle volonté de ma part de vous donner ça comme de l'absolu.
Seulement, l’apitoiement sur soi même, j'ai connu, et y a bien une chose que je peux dire de moi lorsque j'ai connu ça, c'était bien pour fuir mes responsabilités. C'est plus facile de dire que "c'est facile pour les autres et la faute à pas de chance pour nous", plutôt que de se dire "est-ce que je m'aime ? Est-ce qu'au fond de moi je crois que l'on peut m'aimer?".
Mais je vais vous raconter ma petite histoire.
Il était une fois, une jeune fille, mal dans sa peau, ronde, timide, et désespérément à la recherche de l'amour, du moins de l'affection. À tel point que voir des couples dans les films lui fendait le coeur. Elle ne comprenait pas comment on pouvait rencontrer quelqu'un, ni si elle arriverait à faire le premier pas.
Chaque fois que quelqu'un lui plaisait (ce fut rare, mais), elle s'est cassé les dents à entreprendre des avances. Elle avait 16 ans et le manque d'amour tellement présent.
17...18...19... mais qu'est-ce qui cloche chez elle ? Ses amis qui s'embrassent, se séparent, se trouvent. Et elle, elle est le roc au milieu, que personne ne voit et n'approche. Elle n'a pas confiance, elle n'est pas belle, elle ne plait pas.
21... Ras le bol de l'amour. Elle ferme cette porte à double tour, "si personne ne veut de moi, eh bien, soit, qui vivra verra, je ne veux même pas y songer". Elle voit ses copines, elle fait des voyages en solitaire, elle fait tellement de chose que finalement, elle est bien "seule". Elle s'aime (première fois qu'elle peut se le dire face à un miroir), elle croque la vie à pleine dent, et malgré son poids, hop, elle est géniale.
Et un jour, un ami lui présente quelqu'un, sans but aucun, juste parce qu'il n'est pas de la ville et ne connait personne. Elle court tellement partout, qu'elle lui propose de faire des activités avec elle, comme ça "il découvrira la ville, des amis...".
Et là, j'ai découvert qu'on pouvait être aimé lorsque l'on s'aime soi.
Honnêtement, j'ai vu des gens très laids (je ne veux pas être méchante, et vous êtes toutes très jolies, j'en suis certaine !) être en couple.
Ce n'est pas votre apparence, c'est bien votre confiance le problème.
Or, et là, je veux que vous réfléchissiez profondément à ce que je vais vous dire:
votre confiance en vous, elle ne doit venir de PERSONNE D'AUTRE QUE VOUS
Elle ne doit se construire que sur votre amour propre. Tant que vous n'en aurez pas, cela sera difficile de rencontrer quelqu'un, car l'être humain communique de manière non verbale, et cela se sent.
Elle ne doit se construire que sur votre amour propre, parce qu'une confiance fondée sur le principe que vous plaisez à quelqu'un est instable et dépendante de cet être qui vous aime. Et le jour où cette personne vous quitte, cette confiance peut s'écrouler et là c'est dramatique.
Tant que vous ne vous considérez pas aimable (où que vous vous interrogerez sur cette possibilité), c'est qu'au fond de vous, vous ne vous aimez pas à 100%.
Et quelqu'un qui ne s'aime pas, ça a un côté repoussoir inconscient pour mal de monde, homme ou femme.
D'autant que si l'on ne s'aime pas, on ne voit pas forcément ceux qui nous aiment autour (La jeune fille que j'étais avait à l'époque 2 soupirants. Elle ne l'a su qu'à une réunion d'anciens élèves et a été choquée de le savoir, elle qui se croyait rejetée de tous).
Et cet amour, cette confiance issue de votre affection pour vous-même, je ne dis pas que c'est acquis à vie. Au contraire, il peut être ébranlé dans ses fondements par les évènements de la vie - ainsi, je suis moi aussi repassée par un recul à ma rupture, mais j'ai remontée beaucoup plus vite la pente, ayant appris une fois.
Ce sont là des idées que je vous expose et cela reste mon opinion, donc nulle volonté de ma part de vous donner ça comme de l'absolu.
Seulement, l’apitoiement sur soi même, j'ai connu, et y a bien une chose que je peux dire de moi lorsque j'ai connu ça, c'était bien pour fuir mes responsabilités. C'est plus facile de dire que "c'est facile pour les autres et la faute à pas de chance pour nous", plutôt que de se dire "est-ce que je m'aime ? Est-ce qu'au fond de moi je crois que l'on peut m'aimer?".