Je te comprends. J'ai aussi un enfant, je suis avec mon homme depuis 11 ans, et il m'arrive de penser avec nostalgie à mes emballements de jeunesse, à ces moments où tout est nouveau, où chaque sentiment est intense. La grosse différence c'est que mon homme actuel était déjà mon grand amour de jeunesse, et que l'on arrive encore à aviver la passion, même si c'est plus rare, plus apaisé.
En tout cas, quand je me prends à être nostalgique de mon passé (de mes 16 à mes 20 ans en gros), j'essaie de me rappeler, aussi, du cortège d'angoisses qui l'accompagnait. On oublie souvent les incertitudes, les souffrances, qui sont très vives dans ces phases de construction de soi.
Au final je me dis que je suis très heureuse d'avoir vécu tout ça, j'y pense avec plaisir, mais en aucun cas je ne souhaiterai le revivre maintenant. Je suis peut-être moins passionnée aujourd'hui, mais aussi beaucoup moins à vif, et beaucoup beaucoup plus heureuse.