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Enceinte, je voudrais quitter mon fiancé

O
55 ans 388
@solange2012. Pas d'emballement. Je suis aussi capable de me mettre à la place d'une femme et de comprendre ce qu'est un père invisible, qui même en ayant des revenus confortables  
puisse être complètement incapable de gérer sa paternité. Ca ma rappelle un peu le mien mais je ne peux pas faire une comparaison exacte puisque l'époque n'était pas la même (les mères se coltinaient tout le boulot et tout le reste). ;)

Ensuite, si le père (n'en déplaise à certaines, le père est celui qui conçoit l'enfant et non celui que choisit le juge au tribunal) est complétement incompétent, si il se fout royalement de tout, si il faillit à son rôle, là c'est différent. En fait ce qui me gêne dans ce qui a été dit dans les messages n'est pas que ton enfant puisse porter ton nom mais cette connotation de chantage à la paternité qui est plus qu'abjecte. Je ne pense pas que tu aies besoin d'en arriver là pour prendre ta décision. Fais ce que ton coeur te dicte sans chercher d'arrangements ni de compromis (ne connaissant pas ton -fiancé- je ne m'aventurerai pas plus).
32 ans Dunkerque 538
Je vais te dire que j'admire ton courage

Mon copain a un enfant, il ne s'y attendait et à vu débarquer la mère et l'enfant dans sa vie. Il ne savait pas qu'elle était enceinte mais à décidé d'assumer sa paternité.

je pense que ton fiancé n'est pas près à assumer un enfant, il n'a pas assez mûrit pour s'assumer, encore moins t'aider.
Concernant le nom de l'enfant, donne lui le tien, sans pour autant l'empêcher d'intervenir pour le petit une fois qu'il aura une situation.

Comment le quitter ?
En lui disant clairement qu'il ne peux rien t'apporter ni à toi ni à l'enfant. Que tu te crée une nouvelle vie mais qu'il n'est pas inclus dedans...
S
35 ans 11
Citation:

Pour ce qui est de le quitter, soit tu l'aimes encore soit tu ne l'aimes plus. Si tu ne l'aimes plus, et puisqu'il n'a pas à déménager (si j'ai bien compris, ça c'est déjà fait), autant le lui dire clairement : "Nos relations se dégradent depuis quelques temps, tant et si bien que mes sentiments pour toi n'existent plus maintenant. Je ne souhaite plus être liée à toi par une relation de couple. Par contre, lorsque tu auras décidé d'être un père responsable pour notre enfant, j'espère que nous entretiendrons des relations saines. En tant que parents de notre enfant, seulement".


Merci ta réponse est très claire. à moi de savoir si je l aime encore et à lui de savoir s il veut être père ou géniteur et tout se mettra en place. C'est si simple et pourtant... et ta phrase de rupture est parfaite. C'est bête j'étais perdue... Un GRAND MERCI
Pour moi un père assume ses enfants donc je me demandais ce qui se passait mais je me rends bien compte qu'il est loin de le faire et pourtant comme pour ta situation, il veut que je le garde.

As tu vécu sans père? ou est ce qu'un vrai père s'est occupé de toi?
40 ans 154
Ovidian a écrit:
@debbie971. L'enfant n'était peut être pas prévu mais avoir choisi de le garder dans de telles conditions est vraiment hasardeux. Aller au terme d'une grossesse avec un homme que l'on considère ainsi, ça me dépasse vraiment (cette réflexion n'engage que moi).


Coucou Ovidian,

Je me permet de réagir à ce passage parce que ça me heurte pas mal. Tu suggères l'idée de l'interruption de grossesse avec légèreté.

Dans mon travail, je m'occupe parfois de patientes qui ont fait ce choix. Il est tout sauf évident et c'est très souvent une source de souffrance pour ces femmes.

Je n'ai jamais été enceinte mais je peux comprendre la difficulté de faire ce choix là. Il n'est parfois absolument pas envisageable par une femme enceinte. Ça ne se commande pas. On ne peut pas prendre cette décision à la légère parce qu'il s'agit tout de même de mettre un terme à une vie et ça n'est pas anodin.

De mon point de vue, on ne peut pas parler d'un être réellement vivant à moins de 12 semaines, mais si j'étais dans cette situation je serai peut-être incapable d'interrompre ma grossesse.
40 ans 154
Du coup Solange, je ne t'ai pas répondu, désolée !

Je pense que c'est urgent de faire le point avec ton copain, de lui expliquer ce que tu traverses, ce que tu ressens et aussi ce que tu comptes faire : le quitter et faire ta vie avec ton bébé parce que tu ne peux plus gérer cette situation.

S'il t'aime, s'il a vraiment envie de planifier son avenir avec toi ET avec votre bébé, il réagira.

Tu pourras peut-être y voir plus clair à l'issu de cette discussion, ça ne pourra que t'aider à prendre la meilleure décision pour toi et pour l'enfant.

Bon courage !
51 ans CERGY (95) 871
Ovidian a écrit:
(n'en déplaise à certaines, le père est celui qui conçoit l'enfant et non celui que choisit le juge au tribunal)


Ca c'est ce que TU penses, et c'est juste complètement faux. Le père, c'est pas celui qui a fourni les spermatozoïdes, c'est pas la partie la plus difficile du job, ça. Le père, celui qui mérite ce titre, c'est celui qui aime, qui élève l'enfant, qui est auprès de lui tous les jours. Celui qui assume son rôle, quoi !

Tu sembles prôner le fameux "droit du sang", et de par mon histoire personnelle (qui n'a rien à voir avec le cas ici, mais qui a à voir avec ta phrase), ça me choque carrément !
O
55 ans 388
@Ishenys, j'ai bien envisagé l'IVG mais pas à la légère. Mais maintenant qu'on a eu des éclaircissements à ce sujet, cette suggestion (qui n'était d'ailleurs plus d'actualité vu que le délai était dépassé) n'a plus lieu d'être.

@Kalamine, ce n'est pas ce que je pense mais ce que le code génétique prouve de façon irréfutable. Et si tu trouves choquant que la loi française permette à la mère (au fait, méritent-elles toutes ce titre ?) de faire absolument ce qu'elle veut sans que le père puisse avoir son mot à dire, grand bien te fasse. La légalité est une chose, la légitimité en est une autre.
32 ans Dunkerque 538
Ovidian a écrit:
@Ishenys, j'ai bien envisagé l'IVG mais pas à la légère. Mais maintenant qu'on a eu des éclaircissements à ce sujet, cette suggestion (qui n'était d'ailleurs plus d'actualité vu que le délai était dépassé) n'a plus lieu d'être.

@Kalamine, ce n'est pas ce que je pense mais ce que le code génétique prouve de façon irréfutable. Et si tu trouves choquant que la loi française permette à la mère (au fait, méritent-elles toutes ce titre ?) de faire absolument ce qu'elle veut sans que le père puisse avoir son mot à dire, grand bien te fasse. La légalité est une chose, la légitimité en est une autre.


même si ta position est défendable, c'est la possibilité de disposer de son corps !
revendiquez la paternité ne se limite pas au patrimoine génétique, mais aux actes des parents (je parle également des mères)
la génétique ne représente rien face à une personne présente tout au long de la vie de l'enfant pour l'aider, l'éduquer et l'épauler ....
38 ans Dans les îles, ou le soleil brille 412
Le débat est assez houleux, un enfant ne vie pas d'amour et d'eau fraîche. Nous sommes quand même dans une air ou la femme est à peu près libre comparer dans le passé. Je pense que tu as raison de partir, sa fais mal mais l'enfant faut lui donner un avenir solide.
O
55 ans 388
@zotch, mais son propre corps et celui de l'enfant ne sont pas la même chose. La nature a fait que la femme porte l'enfant. Quel droit légitime ou même divin lui accorderait de pouvoir spoiler le père à volonté, si ce n'est celui qui lui est donné par la loi ? Tu crois que des mères indignes il n'y en a pas ? Et pourtant, est ce qu'on entend parler de mères biologiques (outre celles qui ont accouché sous x) et de vraies mères ? La mère reste la mère et je ne vois donc pas pourquoi ça serait différent pour le père.

Le cas de solange2012 est défendable. Si je mets de côté la question de mise au pied du mur du père, si il est immature et incompétent, si il se fout de tout, elle devra prendre la décision qui s'impose. Mais faut voir les choses avec prolongement. Qui te dit qu'un jour l'enfant ne voudra pas connaître celui qu'il qualifiera comme son vrai père, même si il est parfaitement conscient qu'il n'aurait pas été capable de l'éduquer ? Quand ça arrive, c'est que la génétique représente quand même un peu plus qu'un simple spermatozoïde.
Les liens du sang (et non pas le droit du sang) existent et il faut vraiment qu'il se passe quelque chose d'horrible entre un parent et son enfant pour qu'il en fasse totalement abstraction.

Tu veux que je te dise ? Mon père était un incapable en tant que père. Gros bosseur mais totalement inapte à être père. Il m'a voulu parce qu'avoir un fils était la continuité logique du mariage. Mais à part pourvoir à mes besoins, qu'a t'il fait pour moi en tant que père ? Pas grand chose. C'est ma mère qui s'est occupée de tout. Et pourtant, j'ai aimé mon père comme tout fils respectueux, d'un amour sincère. C'était mon père, je n'en aurais pas voulu d'autre et je ne me suis d'ailleurs jamais posé la question. C'est ça les liens du sang. Et quand un gosse les ressent autant que moi, aucun père de substitution ne pourra remplacé le vrai, même si celui ci a été défaillant.
38 ans Dans les îles, ou le soleil brille 412
Ovidian je me permet d'intervenir, avant que cette enfant arrive à vouloir chercher son père peu être qu'il faudrais qu'il ou elle grandit un peu :oops: .
On saura même pas si l'enfant voudras connaître son père, on sait même pas ce que demain saura fais. Libre à la mère de choisir l'avenir de son enfant.
32 ans Dunkerque 538
Ovidian a écrit:
@zotch, mais son propre corps et celui de l'enfant ne sont pas la même chose. La nature a fait que la femme porte l'enfant. Quel droit légitime ou même divin lui accorderait de pouvoir spoiler le père à volonté, si ce n'est celui qui lui est donné par la loi ? Tu crois que des mères indignes il n'y en a pas ? Et pourtant, est ce qu'on entend parler de mères biologiques (outre celles qui ont accouché sous x) et de vraies mères ? La mère reste la mère et je ne vois donc pas pourquoi ça serait différent pour le père.

Le cas de solange2012 est défendable. Si je mets de côté la question de mise au pied du mur du père, si il est immature et incompétent, si il se fout de tout, elle devra prendre la décision qui s'impose. Mais faut voir les choses avec prolongement. Qui te dit qu'un jour l'enfant ne voudra pas connaître celui qu'il qualifiera comme son vrai père, même si il est parfaitement conscient qu'il n'aurait pas été capable de l'éduquer ? Quand ça arrive, c'est que la génétique représente quand même un peu plus qu'un simple spermatozoïde.
Les liens du sang (et non pas le droit du sang) existent et il faut vraiment qu'il se passe quelque chose d'horrible entre un parent et son enfant pour qu'il en fasse totalement abstraction.

Tu veux que je te dise ? Mon père était un incapable en tant que père. Gros bosseur mais totalement inapte à être père. Il m'a voulu parce qu'avoir un fils était la continuité logique du mariage. Mais à part pourvoir à mes besoins, qu'a t'il fait pour moi en tant que père ? Pas grand chose. C'est ma mère qui s'est occupée de tout. Et pourtant, j'ai aimé mon père comme tout fils respectueux, d'un amour sincère. C'était mon père, je n'en aurais pas voulu d'autre et je ne me suis d'ailleurs jamais posé la question. C'est ça les liens du sang. Et quand un gosse les ressent autant que moi, aucun père de substitution ne pourra remplacé le vrai, même si celui ci a été défaillant.


d'abord je n'ai jamais dit que Solange devait ignorer son fiancé, ne serait ce que pour l'enfant et pour elle ! elle a vécu quelque chose d'intense avec lui, mais elle lui a aussi laissé un choix: celui de se bouger le cul pour offrir une vie convenable pour le bébé

ensuite, j'ai également parlé des mères qui ne convenaient justement pas dans leur rôle de mère, mais tes propos sont trop réducteurs quand aux "liens du sang".
j'ai connu un excellent ami qui a été mis de côté par son père, et devine quoi ? quand il a voulu le rencontrer, rien, aucune réponse, juste le vide que représenter ce "lien du sang". Il a été élevé par un homme qui l'a toujours considéré comme son fils, est ce pour autant qu'il ne peux pas être considéré comme son père !?

et dans ta logique, une personne doit ressentir certaines choses au contact d'un ascendant ? (j'explore hein, je ne suis pas pour cette théorie donc je me renseigne)
et qu'advient il de ses propres grands parents ?(bah oui autant extrapoler un peu). Mon grand père, qui m'a toujours accueillis plus petite m'a renié, et je peux te dire que c'est pour moi un inconnu désormais. l'amour était présent, il n'es plus, il a lissé place à du dégoût pour cet homme qui m'a élevé

alors le dicton dit on ne choisit pas sa famille, mais Solange peut tout à fait protéger son enfant en décidant de mettre de la distance avec un homme apparemment (je ne le connais pas, je ne me permettrai pas de le juger) incapable de mettre tous ce qui lui est possible de mettre en oeuvre pour offrir des conditions de vie propice au bonheur de son enfant

Bref, Solange je pense que tu sais ce que tu fais, tu laisses une porte de sorti au père de ton enfant, c'est à lui de la saisir
R
39 ans Paris 1624
Lalwende a écrit:
Le fait que tu doives ou non le "prendre" pour un simple géniteur c'est une question qui ne se pose même pas pour moi. Dans le sens où ça ne dépend que de son attitude : soit il est "père" (il se préoccupe de son enfant, participe activement à tout, etc) soit il est "géniteur" (il a "planté sa petite graine" mais ne s'occupe plus de rien ensuite). Ça il le décide tout seul.

N'oublie pas le cas intermédiaire : celui qui reconnaît son enfant, clame haut et fort que c'est lui le père, réclame tous ses droits, mais n'assume aucun devoir et ne participe à rien financièrement car il ne travaille pas et ne cherche pas à travailler. Il préfère dépenser son énergie à pourrir la vie de son ex et le cerveau de leur gamin.

J'en connais un de cet acabit, et je trouve ça pire que d'avoir un géniteur totalement absent qui lui au moins te fout la paix.
O
55 ans 388
Le ressenti va bien au delà de toute logique. Beaucoup d'enfants qui ont été abandonnés à leur naissance ont eu une belle vie grâce à des parents adoptifs formidables. Mais combien d'entre eux une fois à l'age adulte ont envie de connaître ceux qui les ont mis au monde ? Il y en a plein. Et pourtant je trouve ça complètement illogique d'être attiré par des gens qui nous ont abandonné (il ne faut jurer de rien mais si ça avait été mon cas, je crois que ça aurait été tout l'inverse). Cette attirance j'appelle ça les liens du sang. Je n'y vois pas un droit absolu pour autant mais je fais la distinction entre un père indigne et un père incompétent, qui ne mérite pas ce qu'on lui inflige parfois durant toute sa vie.
2137
Ovidian je ne parlais pas de la non reconnaissance du père comme un moyen de chantage mais plutôt comme une aide pour la mere.
Penses tu qu il soit utile de se jeter dans une bataille judiciaire pour avoir de l'argent du père alors qu il n'est pas solvable vu qu il ne travaille pas?

Car le temps que le JAF décide il ne peut pas verser de pension alimentaire il va se passer un très long moment où elle n'aura pas d'aide suffisant de la caf..

Je pense qu'à l'heure actuelle le plus important c'est de penser au bien-être du bébé comme dit plus haut un bébé ne vis pas d'amour et d'eau fraîche...

Et la patErnité nE sE résumE pas à un nom de famille. Je le sais bien car c'est ce que je vis en ce moment avec mon fils.. alors oui son père l'a reconnu. .. Il est présente.. mais il pense bien souvent que l argent qu il donne c est assez et n'ayant pas envie de rentrer en conflit avec lui je me tais.. N'ayaNt pas eNvie aussi de meler la justice à nos affaires et bien parfois c est tendu.

L'assistante sociaLe de La caf m a clairement dit que si on ne vit pas ensemble et qu on est pas marié si le pere est pas vraiment là vaut mieux pas reconnaitre l enfant au pire il le fera plus tard
B I U


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