Je ne suis pas d'accord avec le conseil de fuir, de partir etc. C'est vraiment à l'emporte-pièce, et gratuit!
Qui serions-nous donc pour formuler de telles consignes?
L'avons-nous fait ?? (désolé Patty)
S'il y a vraiment un GROS danger, oui, mais sinon, ce que je souhaite pour toi, c'est ce que je me suis employé à conserver : la relation avec l'autre.
Dans la co-dépendance, il y a aussi souvent une histoire de couple.
Pour le coup de violence comme ci ou comme ça, l'alcool rend certains mauvais comme des teignes : ça dénature le caractère. J'allais rajouter un truc, je l'ai déballé sur l'autre forum, ça n'est pas du tout glorieux, ça m'a fait du bien de le déballer... Par là, je veux me poser en témoin, mais pas en sauveur parfait et sans reproche..
L'important, d'après moi, c'est de conserver, vaille que vaille, une certaine unité dans le couple ; c'est pour ça, pour les souvenirs, vaut mieux être selectif.
Vivre dans le présent, ne pas ressasser,
Je pense que tu as pris connaissance du "détachement"(nb: il s'agit d'un sens spécialisé, d'un comportement à adopter).
Perso je devais vraiment me forcer pour y arriver... Je ne sais si j'y suis parvenu totalement...
Là ça s'arrange... Il y a des rechutes, mais au moins la volonté d'être suivie, avec médicaments.
C'est surtout
un message d'espoir, car la vie continue, et si les rats quittent le navire, que faire face à une maladie aussi insidieuse que l'alcool??
Je me suis engagé avec une femme, il y a des années, et "pour le meilleur et pour le pire".
Voilà.
Je crois, ça c'était le pire..
Courage toujours et encore !