mimii-the-strange a écrit:On peut s'accepter et envier certaines choses que les autres ont! Par exemple j'envie mes amies plus petites que moi (je fais 1m75) et qui peuvent porter des talons hauts sans avoir l'impression d'être Hagrid dans Harry Potter^^
Je mesure 1m78, j'aime bien porter des talons, mais je n'ai pas de barbe... Hagrid rasé ? :lol:
Je ne sais pas cec que c'est exactement que l'acceptation. Peut-être une certaine paix ? Un certain recul vis à vis de soi-même ?
Je réalise à vous lire que je n'envie plus, de manière chronique, les autres. C'est à dire que je consacre mes énergies à faire avec ce que je suis. En soi, ce n'est pas une mince affaire (sans jeu de mot :P). Ca implique de reconnaitre ce que je suis, d'en établir le constat et d'être capable de regarder ce constat sans basculer dans l'auto-flagellation ou le déni. Y parvenir est le fruit d'un travail, d'une rigueur constante, et c'est quelque chose qui s'entretient.
Je crois que parvenir à une certaine conscience de soi est à la fois plus difficile, mais aussi plus atteignable que de multiplier les régimes et chirurgies que certain(e)s enfilent pour devenir ce qu'elles/ils ne sont pas mais voudraient être.
Donc je vais contredire un peu Tocqueville, mais s'il m'arrive d'envier certaines choses (exemple : j'aimerais bien ces jolis bracelets que j'ai repérés sur un blog, mais je ne vais pas les acheter parce que j'ai d'autres priorités), certains états (j'aimerais bien pouvoir avoir toute l'année une tonicité musculaire aussi bonne que celle que j'ai quand je suis dans ma maison de vacances et que je peux faire du vélo et nager tous les jours) ; eh bien désormais je n'envie plus personne.
Et qu'est-ce que ça libère l'esprit 8)