Suivi de grossesse : vers qui se tourner ?

J'ai choisi un gynécologue dans la clinique où j'avais prévu d'accoucher (près de chez moi + réputation pas trop mauvaise).

Mon gynéco, je ne le connaissais pas, je l'ai choisi :
- parce-qu'il était disponible rapidement
- parce qu'il était conventionné secteur 1 (je n'ai pas de mutuelle, je ne peux pas me permettre de payer 70€ une consultation).

Je l'ai vu dès le 2ème mois de grossesse, et nous avions rendez-vous tous les mois jusqu'à la fin. A chaque visite, il faisait une très courte écho, prenait les mesures du ventre, me pesait, etc. Pour les "vraies" échographies, c'était avec l'échographe de la clinique, l'étage juste au-dessus.

Malgré tout, je n'ai pas été satisfaite de mon suivi. Je poireautais plus d'une heure en salle d'attente pour chaque visite, et mon gynéco ne m'expliquait absolument rien, je me suis sentie complètement infantilisée. La seule fois où il a daigné véritablement me parler, c'est quand il a voulu me faire signer les papiers pour le don de sang de cordon...

En plus, il n'était pas là le jour où j'ai accouché, c'est un type que je n'avais jamais vu de ma vie qui est venu pour l'épisio + la ventouse.

Il n'est même pas venu me voir durant mon séjour à la maternité.

Bref, si prochaine grossesse il y a, je pense faire venir mensuellement une sage-femme à domicile... Mais j'hésite malgré tout, car j'appréciais d'avoir une écho tous les mois, ça me rassurait beaucoup...

tu sais, les sage-femmes qui font le suivi le font peu à domicile ... mais beaucoup en cabinet !

narcose a écrit:
Exact. Sauf grossesse pathologique, il faut se rendre au cabinet de la sage-femme pour le suivi de grossesse.

Moi j'ai une sage-femme qui vient 2 fois par semaine chez moi pour me faire un monitoring afin de surveiller le coeur du bébé car je fais du diabète gestationnel.
Mais j'ai une autre sage-femme pour ma préparation à l'accouchement.
Et ma gynéco pour mon suivi de grossesse.
Et une endocrinologue pour le suivi de mon diabète.

Merci pour vos nouvelles réponses :)

J'ai été suivie par une sage femme dans la maternité ou j'ai accouché,c'était nickel,vu que j'avais une grossesse normale ;)

J'ai juste vu un gynéco deux fois,après mon décollement,puis après l'accouchement pour les prescriptions. Les échographies étaient faites par un échographe,tout simplement.

je sais pas vous, mais je trouve que les échographistes sont plus précis et plus sérieux dans les mesures des bébés ....

Pour le moment j'ai vu mon médecin traitant, il m'a prescrit une ordo pour la première écho (rendez vous pris pour le 20decembre) et tout un bilan sang et urinaire.
Du coup je pense faire mon suivi de grossesse par mon médecin.

Pour Jade, le suivi a été fait par mon médecin traitant, je n'ai vu le gynéco de la maternité que pour les visites obligatoires de 8ème et 9ème mois.

Et pour mon petit haricot, je compte bien faire pareil...

Un gynécologue très très bien, qui va me suivre jusqu'au 7e mois puis je serai suivie (et accouchée si tout va bien) par la gynécologue de la maternité dans laquelle je suis inscrite.

Et pour la préparation à l'accouchement, les sage-femmes de la maternité.

J'ai une trouille bleue des sage-femmes. Je suis en train d'essayer de prendre rdv pour l'entretien du 4e mois, et je n'ai pas du tout envie d'y aller.
Les sage-femmes que j'ai rencontrées jusqu'ici (en PMI, des collègues) sont toutes extrémistes de l'allaitement (je ne veux pas allaiter) et de l'accouchement "naturel".
J'aime beaucoup la sophro, mais si c'est possible, je veux bien une péridurale, merci :shock:

Extrêmistes,c'est a dire? Tu sens une pression?

narcose a écrit:

Moi mon gyneco etait très bon pour les estimations de mesure.

Il m'a predit un petit bébé de 3 kg et Robin est né à 2kg960.

Bon il faut dire qu'il prenait vraiment son temps pour faire les echos, du coup les rdv etaient toujours retardées de 1h voire beaucoup plus, mais comme on sait que c'est parce qu'il fait super bien son boulot, ca passe mieux.

Anneliese_Lou a écrit:

Je vais re-contextualiser pour expliciter mon propos : je vis (et travaille) dans un département qui a une politique nataliste et qui fait beaucoup pour accompagner les femmes enceintes et les mamans (pas les papas, seulement les mamans).

Dans la campagne très isolée dans laquelle je travaille, tout est loin : gynécologue, maternité, hôpital, tout est à au moins 50 km, avec un bus vers "la grande ville" qui part à 6h le matin et le retour se fait à 19h. Les seuls professionnels de proximité sont : le médecin traitant (mais ils sont débordés) , le personnel de la PMI et l'assistante sociale.

C'est dire l'importance et le poids du discours des pédiatres, puer et sage-femme de la PMI.
Or la PMI a reçu pour consigne depuis environ cinq ans d'encourager vivement l'allaitement, en raison de tous les bienfaits que l'on connaît. Ce qui en soi est une super initiative, par que la Leche League, elle va pas jusqu'au lieu-dit Le Mordant à La Chapelle-Fortin.

Par ailleurs, les familles nombreuses voire très nombreuses sont très fréquentes ( à partir de cinq enfants).

Là où je bloque, c'est que le discours sur l'allaitement n'est pas présenté comme un choix, mais plutôt comme une obligation.
Les femmes qui n'allaitent pas sont assez mal vues.

Autant l'information sur l'allaitement est très présente (et tant mieux, près tout c'est souvent pas le cas, ou mal le cas), autant il n'y a rien sur l'allaitement artificiel, et... là je me fâche : rien sur la contraception post-partum.

Bah oui, puisqu'elles doivent allaiter, pas besoin de parler contraception.

Tu vois un peu l'ambiance ? c'est pas tant uniquement le discours "allaitement ou rien" qui me fait bouillir, que l'ensemble, l'addition des choses... on parle pas contraception... on ne parle pas IVG, ouh la, jamais ! même quand la femme exprime des doutes très concrets sur son désir de cette grossesse... ou quand c'est le huitième et qu'elle est complètement débordée et qu'elle est au bord du gouffre... ou quand la grossesse résulte d'un viol... situtations dans lesquelles forcer la main pour poursuivre une grossesse peut signifier parfois planter les graines d'une future maltraitance.

Voilà pour "extrêmistes".

Le corps des femmes leur appartient si peu parfois...

Pour citer Mc Solaar :D , "le contexte est plus fort que le concept".

Ah ouais d'accord,ca craint un peu,là :?
C'est normal de valoriser l'allaitement au sein mais c'est encore mieux de soutenir les mères quel que soit leur choix!

Anneliese_Lou a écrit:

Voilà je pense tout pareil :D