BAC Candidat libre et autres projets

Hello!

Alors j'ai téléphoné au CIO,j'ai rendez vous le 12,je vous dirais ce qu'ils m'ont dit ;)
Ils m'ont dit d'amener mes bulletins scolaire,mes anciens devoirs,tout ça...

MissH : Merci de ta proposition ca me sauve la vie ^^ ;)
Je pense que tu aura droit a quelques mp de ma part! Je ne sais même pas comment faire une fiche de révision!

Surtout n'hésite pas!!! Ca me ferait trop plaisir de te donner un petit coup de pouce (juste de la méthode et des connaissances théoriques, parce que l'intelligence et la culture, tu l'as déjà :D )

Juste une petite question: tu as passé une seconde générale?

Oui ;)

Mon témoignage te sera peut-être utile.

J'ai été rédactrice en chef adjointe, en presse spécialisée, quand j'avais 21 ans. Je suis arrivée là un peu par hasard, dans une maison d'édition qui prenait justement soin de ne pas recruter des étudiants des écoles de journalisme, pour pouvoir les former à ses méthodes. Auparavant, j'avais écrit quelques comptes-rendus de livres et d'expos, gratuitement, pour un site Internet (Evene), là encore un peu par hasard, par un contact de pote qui m'en avait parlé. Ca m'a bien aidé pour faire la différence lors de l'entretien, ça et mes études d'histoire de l'art bien entendu. Aujourd'hui, je suis dans un cursus universitaire (coucou Darlee ! ;) ) mais je continue à écrire des piges pour les revues de cette maison d'édition, ainsi que pour d'autres, avec lesquelles j'ai noué des contacts au cours du temps.

D'après mon expérience, voici les voies qui se présentent à toi :
- les écoles de journalisme :
Je connais assez bien leur fonctionnement, étant donné qu'une de mes meilleures amies est devenue journaliste après avoir fait l'ESJ. Le problème, c'est que si tu fais ça après le bac (une prépa littéraire en ce qui la concerne), sans être spécialisée en quoi que ce soit, les débouchés seront hyper limités... Genre t'écris sur tout et n'importe quoi. Mon amie est super débrouillarde, intelligente et tout, et pourtant elle galère grave à trouver des contrats.
Son mec de l'époque avait fait une licence d'histoire avant l'école de journalisme, et c'était plus facile pour lui (aussi parce qu'il était très talentueux).

- l'expérience acquise sur le tas, après spécialisation.
Ayant travaillé dans la presse spécialisée (presse artistique), j'ai remarqué que la plupart de ceux qui s'en sortaient bien avaient fait des études dans le domaine concerné auparavant. Si ce sont les publications spécialisées en histoire qui t'intéressent, peut-être peux-tu réfléchir à une licence d'histoire après le bac/daeu ? Et dans ce cas, commence déjà à solliciter, pendant tes études, les rédactions pour travailler, faire un stage, afin de te créer un réseau. Tu peux aussi créer un blog, écrire des articles pour des publications Web... C'est un bon moyen pour avoir qqch à présenter le jour d'un entretien, ainsi que pour s'exercer à écrire. Tu ne gagneras pas d'argent au début, mais si tu es passionnée et que tu fonces, ça viendra.

Encore une chose : ce sont la passion, la motivation et le travail qui paient. Certes, si tu n'as pas fait d'études, ça peut être un peu plus long, mais la constance dans l'entêtement paie toujours.

Mon homme a arrêté l'école avant la 3e, il n'a même pas son brevet, et pourtant, à force de travail et de passion, il est devenu rédac' chef d'un mag' de guitare publié en ligne.

Si c'est ton rêve, lance toi à fond !

Merci Ansopot ;)

Une licence d'histoire,bonne idée... En tout cas j'écoute attentivement vos conseils,moi,j'y connais rien en études ^^
J'espere aussi qu'au CIO on pourra me renseigner un peu plus sur d'éventuelles spécialisations...

Créer un blog j'y pense depuis longtemps. Je commencerais je pense par un blog privé,que je ne ferais lire qu'aux personnes sélectionnées ( ceux qui veulent je donnerais le mot de passe )

Vivement le 12 Anneliese-Lou! :D

Je ne vois ce post que maintenant, et je trouve que c'est une bonne idée aussi et j'espère que tu arriveras à passer ton bac.

En revanche pour une spécialisation en journalisme et sans vouloir faire ma rabat-joie, c'est bouché. Évidemment tu trouveras peut-être, non sans mal, quelques piges ici et là. Ou sinon si tu as un réseau ou des connaissances dans le secteur, ca pourrait être légèrement plus facile. Pour les écoles de journalisme c'est souvent des établissements privés avec un coût à l'année dépassant les 5000€, et c'est en plus sur dossier avec l'obtention d'un baccalauréat obligatoire.

Pour une spécialisation littéraire ou d'histoire, il y aura peu de métiers en bout de route que tu pourras faire. A part être prof ou institutrice, hélas, des métiers précaires et difficiles.

Tu es jeune encore et tu as la possibilité de bien réflechir à tout ca, parce qu'entre ce qu'on aimerait faire et ce qu'on peut faire, souvent il y a un gros fossé.

Bon courage ;)

J'ai une amie attachée de presse,je verrais si elle ne connait pas des gens.
Je comprends ce que tu dis,mais je veux au moins essayer ;)

Et puis un bac voire quelques études universitaires, ça n'est jamais perdu. Ca peut ouvrir la porte à des recrutements, des concours, des reconversions etc. ;)

C'est le sens de ma remarque plus haut au sujet du D.A.E.U. : Il permet de "verrouiller" un niveau 4.

C'est intéressant d'avoir des points de vue différents au sujet du journalisme.

Euh, Ohio, je me permet un petit HS, mais "prof ou instit" des métiers précaires? Bon, c'est pas simple tous les jours, physique et pas aussi bien payé que ça le devrait mais on a quand même la sécurité de l'emploi et une certaine garantie, notamment quand on loue ou on souscrit un prêt...

LovelyLexy : En début de phrase il y a "A part". Ce qui signifie qu'"à part prof ou instit"... ;)

Enfin après de toute façon je considère quand même les profs et les instits comme les métiers précaires et difficiles... Après ca dépend où ils exercent, leurs grades, mais peut-on vraiment parler de sécurité de l'emploi quand on laisse tout tomber au bout de 5 à 10 ans de fonction ?

Après, chacun son point de vue...

Ah OK... Mais tu sais tous les profs n'abandonnent pas au bout de 5 ou 10 ans, la plupart de mes collègues le sont depuis longtemps et n'ont aucune envie de laisser tomber. Certains craquent car ils sont souvent dans des zones difficiles et peu soutenus, mais dans 90% des cas on se fait muter au lieu de démissionner et on garde les avantages, donc c'est toujours pas précaire.