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Aller chez un psy pour me libérer?

C
40 ans Isère 2330
ladybugette a écrit:
Et que pourrait-il se passer si elle te "coince entre 4 yeux" dimanche quand tu lui ramenes ses enfants ?
Que pourrait-il arriver de terrible ?  

La tres grosse difference avec quand tu etais mome c'est que MAINTENANT, tu peux te defendre , elle ne peut plus te faire de mal physiquement hein !

Ce qu'il pourrait arriver de terrible, qu'encore une fois elle me blesse avec ses paroles, et que je parte lachement car je ne suis pas en mesure d'encaisser.
Et je ne veux pas être lache, je sais que si elle me sort un truc méchant c'est pour me déstabiliser, pour me provoquer, et que je devrais rester, mais je ne pourrais pas, et du coup c'est encore une fois moi qui ne soutiendrait pas la discussion.
Et ça me fout les boules car encore une fois, elle aura eu le dessus sur moi.

Merci Lenore pour ton message, tu dis les choses de manière claire et limpide, et ça m'aide à mieux appréhender le futur.


Saralou :kiss:
49 ans région parisienne 5831
Chachaminou a écrit:
Et je ne veux pas être lache, je sais que si elle me sort un truc méchant c'est pour me déstabiliser, pour me provoquer, et que je devrais rester, mais je ne pourrais pas, et du coup c'est encore une fois moi qui ne soutiendrait pas la discussion.

Et ça me fout les boules car encore une fois, elle aura eu le dessus sur moi.


Mais tu n'as pas à soutenir une discussion où m'on t'insulte! Et ce n'est pas être lâche que de refuser de discuter avec quelqu'un dans ces conditions, au contraire.

Si quelqu'un t'insulte, tu n'as pas beaucoup de choix:

- te justifier, ce qui sous-entendrait que tu as fait quelque chose de mal (or ce n'est pas le cas) ou bien qu'elle est ta supérieure et que de ce fait, tu lui dois des explications (et ce n'est pas le cas non plus)

- l'insulter en retour, ce qui ne mènera à rien de bon

La meilleure solution est donc bien de couper court à la (pseudo) discussion. Perso, mon psy me disait de dire "je ne t'autorise pas à dire cela sur moi" et à couper court à la discussion, pour bien faire comprendre que je n'avais pas à me justifier. Donc moi je pense que tu serais très sensée de ne pas entrer dans son jeu, ce n'est aps lâche du tout, au contraire, c'est plutôt mature. ;)
C
40 ans Isère 2330
Merci Mamykro,
Franchement je suis paumée là, j'ai plein de sentiments qui me tourmentent..
La culpabilité, les remords, la colère.
C'est sans doute dû à la discussion que j'ai eu avec mes parents hier soir, et c'est peine perdue, je sais qu'ils ne comprennent pas mon point de vue.
Et c'est difficile. Il me râbache que ma soeur n'est pas bien, qu'il faut que je réfléchisse car Noël arrive, et ça serait dommage de foutre en l'air la famille pour ça...
Je les trouve injuste de me faire culpabiliser, pour une fois que je veux penser à moi, je commence à douter de mes convictions de départ!
49 ans région parisienne 5831
Chachaminou a écrit:
C'est sans doute dû à la discussion que j'ai eu avec mes parents hier soir, et c'est peine perdue, je sais qu'ils ne comprennent pas mon point de vue.

Et c'est difficile. Il me râbache que ma soeur n'est pas bien, qu'il faut que je réfléchisse car Noël arrive, et ça serait dommage de foutre en l'air la famille pour ça...


Mais que leur as-tu dit que tu voulais faire? Ils ne sont aps contre le fait d'aller voir un psy, si?
C
40 ans Isère 2330
Non ils ne sont pas contre mais ma mère m'a dit:
"c'est bien ta démarche,mais ça ne va pas se résoudre en 15 jours, et c'est dommage pour Noël, réflechis avant de prendre une décision"

Pourquoi me dire que c'est bien mais ... et me dire une phrase ultra culpabilisante, que si je pense à moi, c'est la famille qui va éclater.

Elle m'a laissé entendre que je devais aller parler à ma soeur car elle ne reviendra pas, et que je devais lui pardonner.

Et ce qui me blesse en réalité c'est qu'ils ne sont pas conscient de la vraie raison de mon besoin de consulter.
Je leur ai expliquer qu'ils n'avaient pas tout vu, que les seules petites choses dont on avait parlé 20 ans après (entre autre me faire enfermer dans un cagibi) les avait fait rire.
49 ans région parisienne 5831
Chachaminou a écrit:
Pourquoi me dire que c'est bien mais ... et me dire une phrase ultra culpabilisante, que si je pense à moi, c'est la famille qui va éclater.

Elle m'a laissé entendre que je devais aller parler à ma soeur car elle ne reviendra pas, et que je devais lui pardonner.


En gros, elle prône le statu-quo, parce que ça l'arrange. Elle voudrait que tu continues à faire comme avant, parce que la situation est confortable pour elle, et que tout chanement potentiel pourrait la rendre moins confortable pour elle.

Tu dois d'abord penser à toi. De toutes façons, votre famille ne va pas forcément éclater parce que tu seras allé voir un psy. Ce sera à toi de choisir la voix qui te permettra d'évoluer et de te sentir mieux, et si cela passe par la sauvegarde des relations dans votre famille, eh bien ce sera comme ça. ;)

Chachaminou a écrit:
Et ce qui me blesse en réalité c'est qu'ils ne sont pas conscient de la vraie raison de mon besoin de consulter.
Je leur ai expliquer qu'ils n'avaient pas tout vu, que les seules petites choses dont on avait parlé 20 ans après (entre autre me faire enfermer dans un cagibi) les avait fait rire.


Je crois que c'est dur pour eux de le voir, parce que ce serait admettre qu'ils ont été défaillants. C'est pour ça qu'ils font de la méga résistance à reconnaitre ta souffrance, parce qu'elle les met en cause.

De plus, dans certaines famille, j'ai déjà pu observer que certaines maltraitances dans la fratrie étaient vues comme des "chamailleries d'enfants". Parfois même, on en rigole. :?
943
Mamykro a mis le doigt sur un truc là :p

Chachaminou, il semble que ta famille (comme toutes les familles) fonctionnent sur un équilibre subtil, chacun a un rôle (réel et/ou sous-entendu). Si tu modifies cet équilibre en tentant de faire bouger les contours de ta place, c'est effrayant pour les autres, car tout l'édifice bouge aussi. Comme un château de cartes.

Ta famille, c'est un "dysfonctionnement qui fonctionne", même si il y a de la souffrance, les places sont connues et apprivoisées (la soeur explosive, la soeur qui s'écrase, la maman qui tempère, le père un peu détaché...), et tout changement entraîne une résistance terrible de la part des membres qui ne sont pas à l'origine de la demande de changement.

En thérapie familiale, les familles apprennent à laisser leurs membres se dégager de leurs rôles assignés. Mais ça suppose un désir, même infime, de changement, partagé par tous ou porté par un membre très moteur (parents par exemple).


Quant aux rencontres avec ta soeur, idem, je suis du même avis que Mamykro, protège-toi ! Le pragmatisme est un bon guide. Fuir est parfois très courageux, ça suppose d'accepter de se voir comme celle qui capitule dans la dispute. Mais les provocations que tu décris ne sont pas de nature à cesser parce qu'il y a réponse, même très pertinente et bien sentie, puisque le fond du discours n'a aucune importance, c'est l'attitude qui parle (je crie, reproche = je te domine, peu importe ce que je dis ou ce que je te reproche).


C'est normal que tu sois perdue, tout bouge très vite dans ta tête, plein d'infos t'arrivent en me^me temps et tu es dans une phase de décision, comme en équilibre entre un statu quo dont tu ne veux plus et un avenir incertain (et s'ils ne m'aimaient plus si je les remets en question ou si je change ?), c'est une position inconfortable et effrayante !
Mais c'est aussi comme avant de partir en voyage, tu fais ta valise avec toutes tes réflexions et tes questionnements...

Plein d'ondes positives
:kiss: :kiss:
C
40 ans Isère 2330
C'est vraiment troublant comme vous cernez vite les choses :shock: =D>

Mais du coup, que dois-je faire? (c'est une question sans l'être hein, je n'attends pas de vous que vous regliez mon problème, c'est vraiment que c'est flou pour moi...)
Tenter d'arranger les choses et continuer mon rôle de soeur tempérée?
Rester sur mes positions et voir mes parents en peine?
Attendre que ça se passe?
Essayer de conjuguer un peu tout ça?
Si Noël n'était pas si prêt, je me demande comment mes parents auraient réagit!...

Soit dit en passant, mon anni c'est samedi prochain, la question ne se pose pas bizarrement, que ça serait plutôt à ma soeur de revenir vers moi...
Par contre que Noël soit gacher, il faut que ça soit moi qui agisse, et vite! :agrue:
Comme quoi l'équilibre il est valable, mais pas pour tout le monde, que "ma fête" soit un fiasco, c'pas grave, par contre que la fête familiale le soit, là ô scandale!!
49 ans région parisienne 5831
Chachaminou a écrit:
Mais du coup, que dois-je faire?


Et si tu allais voir un psy pour t'aider à prendre la bonne décision? ;)

Quoi qu'il en soit, je crois que tu es en souffrance, et que donc, il faut faire valser le statu quo. Tant pis si ça engendre des boulversements dans certaines attitudes qui arrangent bien certains membres de ta famille.

D'un autre côté, rassure-toi, cela ne signifie pas forcément l'éclatement de ta famille, mais tout simplement qu'il va falloir que chacun revoit sa place, parce que toi, tu ne veux plus assumer le rôle de celle qui se sacrifie, et c'est tout à fait ton droit.
S
89 ans 4951
je n'ai rien à rajouter car mamykro et lenore parlent extrêmement bien je trouve. En tout cas cela me parle, vraiment.

La fin du monde ne va pas avoir lieu si tu tiens tête à ta soeur tu sais, on survit aux grandes disputes familiales, en tout cas que cela soit dans ma famille ou la famille de mon mari, on s'en est remis.

Il faut que tu fasses comme tu le sens, si c'est insupportable pour toi de te taire et d'écraser, ne le fais pas.

:kiss: :kiss: :kiss:
42 ans aude 792
Pourquoi dirais-tu à tes parents et à ta famille que tu vas voir un psy? C'est une démarche personnelle, ils n'ont pas besoin de le savoir.

J'ai fait une courte thérapie avec un psychiatre qui m'a fait découvrir l'analyse transactionnelle. Appliquée à ton cas, je dirais que ta soeur joue souvent à des "jeux" psychologiques: elle est le bourreau, puis la victime, puis la persécutrice et elle décide que tu seras l'un, puis l'autre, puis l'autre selon les moments. C'est toxique et très couteux en temps et en énergie.
La solution (plus facile à dire qu'à faire) est de refuser de se laisser entraîner dans ces jeux interminables qui n'ont pour but que de renforcer les idées de ta soeur. Si tu te montres adulte, responsable et autonome, les faits et gestes des uns et des autres ne te feront ni chaud ni froid. Un peu comme un ambulancier qui transporte des malades: il comprend la souffrance des autres mais ne la partage pas.

Je reconnais que c'est difficile à mettre en oeuvre, surtout si c'est avec des gens proches et que l'on aime malgré tout. Ma soeur est loin d'être aussi pénible que la tienne mais elle adore me donner des leçons sur tout puisqu'elle sait forcément tout mieux que moi. Mon psy m'a dit de ne pas répondre, de jouer les indifférentes, et de poursuivre mon chemin. C'est assez efficace et je me sens moins vulnérable face à elle.

Tu peux aussi te montrer bienveillante et chaleureuse quand tu en as envie, ils verront que tu sais rendre un bien pour un mal et ils réprimeront peut-être leur violence.

En tous cas, je te souhaite de bonnes fêtes et des relations familiales apaisées :D
943
Chachaminou a écrit:

Soit dit en passant, mon anni c'est samedi prochain, la question ne se pose pas bizarrement, que ça serait plutôt à ma soeur de revenir vers moi...
Par contre que Noël soit gacher, il faut que ça soit moi qui agisse, et vite! :agrue:
Comme quoi l'équilibre il est valable, mais pas pour tout le monde, que "ma fête" soit un fiasco, c'pas grave, par contre que la fête familiale le soit, là ô scandale!!


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Entre ton anniversaire et Noël qui approche, tu m'étonnes que ce soit une période tendue pour toi, pleine d'incertitudes !

Rien ne t'oblige à prendre des décisions radicale, là tout de suite maintenant, alors que tu te sens sous pression, à fleur de peau, en colère et emplie d'un grand sentiment d'injustice devant la réaction de tes proches. Tu peux aussi te dire, "je respire un grand coup, je me laisse le temps de la réflexion, je laisse passer la période des fêtes", tout en gardant le bénéfice de ta colère et de tout ce que tu as pu glaner comme informations, pistes de réflexion...

C'est sain la colère parfois :D C'est bon que tu te révoltes contre ce qui te fait souffrir ! Tu es en vie ! tu as envie d'en découdre !

A toi de voir.


Et oui, les familles se remettent des disputes :p

J'ai refusé tout contact à mon père pendant un an, pour diverses raisons, j'avais besoin de le mettre à distance... et aussi de le punir un peu (je n'en suis pas fière, c'est comme ça, c'est tout). Puis il a commencé à me manquer... Il est infiniment imparfait (moi aussi), mais nous nous aimons. Il est capable de certaines preuves d'amour, pas d'autres. Il ne sait pas être présent et sécurisant, c'est un agréable courant d'air et aussi un homme extraordinaire, passionnant, mais il n'est pas ... le papa dont j'avais besoin ;p.

Maintenant que je sais ce que je peux attendre de lui, ou pas, et qu'après des années j'ai appris à l'aimer comme il est et ne pas souffrir de son inconséquence, nous nous entendons à merveille. On se voit environ trois fois par an. On s'appelle régulièrement. Il n'y a plus de souffrance, plus de cris, et je suis bien contente de moi :p !! Je n'ai jamais pu lui dire tout ce que j'avais à lui dire, enfin j'ai essayé, mais il ne comprend rien, mais je l'ai dit à mon psychiatre de l'époque, qui m'a servi d'exutoire (j'avais choisi un psy homme, grand, très costaud, barbu, tout comme mon père, pfff, c'en est risible !).

Mon compagnon lui a coupé les ponts avec sa grand-mère paternelle environ dix ans avant son décès. Elle était... toxique, réellement. Maltraitante envers son fils, sa belle-fille et ses petits enfants. Nous sommes allées la voir juste avant sa mort, il l'a embrassée. C'est pour lui qu'il l'a fait, pas pour elle, et c'était bien comme ça. Certaines choses n'ont pas à être pardonnées. Comprises, mais pas forcément pardonnées. Et le papa de mon amoureux ne lui a jamais reproché (au contraire) de s'être éloigné, de s'être protégé, lui ne s'en sentait pas le droit, étant fils unique, il se sentait le devoir de s'occuper de sa mère mais éloignait tous les autres membres de sa famille pour ne pas qu'ils souffrent de la proximité de sa folie. Quel soulagement pour lui quand elle est décédée...

Dieu que les relations familiales sont complexes, et belles aussi...



:kiss: :kiss:
C
40 ans Isère 2330
Merci pour vos messages.

J’appellerai mon doc lundi pour qu'elle me conseille dans ma démarche. (j'ai essayé de l'appeler hier, mais elle bosse à mi-temps et c'est compliqué de tomber le jour où elle est là)

D'ici la, dimanche sera passé... et j'aurai revu ma soeur, peut être que la situation aura évoluer (dans le bon ou mauvais sens d'ailleurs...).
Mais ça ne changera rien en ma décision d'aller consulter.
Vous avez raison, il faut que je garde cette colère, toutes les réflexions que je me fais depuis un moment pour avancer et régler mon problème.
Je ne veux pas retourner dans cet engrenage de me taire et encore laisser passer, peu importe si ma famille me suit ou pas. C'est ma décision, j'espère ne pas flancher, et ne pas abandonner, pardonner comme ça sans faire tout ce travail, juste pour que Noël soit sauvé.

Il faut que je sois forte, mais je sais que souvent nous avons en nous des ressources insoupçonnées!!
C
40 ans Isère 2330
Et bien dimanche est passé...
L'après midi avec mes neveux s'est très bien passé, ils se sont éclatés vraiment, et moi aussi ça m'a fait du bien de les voir.
Juste une petite demande de la part du plus grand qui me prouve que ma soeur ne tient pas sa langue devant ses petits :
"tatan tu vas le faire ton anniversaire ou pas? Parce que sinon maman elle a dit qu'on se barrait au ski"...

Avec ma sœur, ça s'est passé comme je le pensais.
Elle m'a complétement ignorée quand je suis venue les chercher, et quand je les ai ramené, elle a refusé en m'évitant, de me faire la bise pour me dire aurevoir, et elle m'a dit "ah non j'crois pas, tu pars pas si on a pas réglé le problème", je lui ai dit que ce n'était pas le moment ni l'endroit (les petits étaient juste à côté et je sentais qu'elle n'était pas dans de bonnes conditions pour parler, mais plus pour me rentrer dans le lard).
Elle m'a demandé pourquoi alors je lui disais bonjour et aurevoir, je lui ai dis que c'était la moindre des politesses, elle a commencé à être méchante en me disant de ne pas me parler de politesse, que c'était terminé, si on le réglait pas maintenant c'était terminé, que je me foutais de sa gueule,... et tout ça avec un regard noir et prête à me bondir à la gorge.
Je lui ai dis que je ne voyais pas comment on pouvait s'expliquer si elle était dans ces conditions là, que ça ne servait à rien de me parler comme ça, elle a continué à déblaterer des trucs immondes, et j'ai dis stop, je suis partie, j'ai demandé à mon mari de me suivre (il parlait avec son mari). Et nous sommes partis.

Voilà le texto que j'ai reçu 1h après: tu restes sur tes positions à la con. Ton comportement de sale gamine me fais la peine pour toi, si c'est la scission que tu veux, bravo t'es la meilleure, t'as gagné.

=D>
943
Pff j'attendais justement que tu nous donne des nouvelles de ton dimanche !

Bravo d'avoir eu le courage de partir, de ne pas t'exposer plus longtemps à des insultes et à des paroles blessantes, de ne pas avoir exposé tes neveux à des cris, et d'avoir dit "stop".

Tu n'as pas à supporter la tyrannie d'un ultimatum ("c'est maintenant ou jamais qu'on s'explique"), vous êtes deux dans cette relation, Tu n'es pas responsable d'une quelconque "scission" familiale, tu as manifesté le souhait de te soustraire à un moment donné à une dispute qui était inévitable. Tu n'as pas fermé la porte au dialogue.

Ca va ? tu dois être sacrément secouée, c'est violent comme expérience.

Bisous !!!!
B I U