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!!! aspartame et glutamate de sodium = poisons !!!

A
57 ans isere 3
petitefraisedesbois a écrit:
bon je sais pas si je suis au bon endroit pour poster ça mais le but est qu'un maximum de personnes voient mon topic.

j'ai pas trop  
le temps de détailler mais l'essentiel c'est ça :
l'aspartame (édulcorant le plus répandu, présent dans les produits light, sodas, yaourts, bonbons, sucrettes etc... ) est un neurotoxique très puissant, et ceci est connu depuis plusieurs dizaines d'années aux Etats-Unis mais pas en France.
Il est responsable de nombreux désordres (92 recensés) car il cause notamment la mort prématurée des neurones du cerveau et crée migraines, baisse de la vue, pathologies mentales, du coeur etc... ça peut aller jusqu'à la mort.
le glutamate de sodium est du même accabit.
je transmets les coordonnées de l'association qui essaie de répandre l'info pour ceux que ça intéresse... (tout le monde, non?!)

je sais pas si l'info est trouvable sur internet, moi j'ai trouvé ça dans un article d'un pti journal papier.
voilà, je vous transmet ça sans trop de détails juste pour que vous sachiez vraiment de quoi les industriels nous font nous nourrir.
et si vous tenez à votre santé, je vous conseille de ne plus acheter des aliments contenant ces substances (et il y en a beaucoup malheureusement).
alors merci messieurs les gros bonnets pour vos bons soins !

à bon entendeur...

vous faites certainement parti de l'AFSSA..pour en savoir autant sur le sujet..vous pourriez rendre un grand service au ministere de la santé en les informant de vos recherches..pour votre information l'aspartame est autorisé en France depuis 1981 et a bien entendu été sujet a polémiques depuis..ne perdez pas votre temps a relater tout ce qui est dit de ça, de là..il y a pire que l'aspartame..et a votre avis quels ravages fait la surconsomation de sucre raffiné..et quel serait l'interet des industriels du sucre si l'aspartame avait bonne image..ils y a des personnes qui sont très bien rémunérés pour faire courir des rumeurs..a bon entendeurs(comme vous dites)
60 ans 91 25732
Je ne suis pas toujours d'accord avec ce que dit Antarès, mais quand il parle des intérêts économiques des groupes sucriers, je suis d'accord à 100%. Ce sont les premiers à être réticents pour un affichage clair sur les produits concernant la teneur en sucre et ils n'ont effectivement aucun intérêt à ce qu'un substitut au sucre ait bonne presse sur le marché.

J'ai découvert récemment le poids qu'avait le lobby sucrier dans le monde et j'avoue que je ne me serais jamais doutée de ça.

Le vrai problème de l'aspartame, indépendamment de toutes les études qui ont pu être faites - encore faut il voir les conditions dans lesquelles elles ont été faites - c'est qu'il trompe le cerveau sur la sensation de satiété. En fait plutôt que de leurrer son corps, il vaut mieux soit renoncer au sucre dans certains aliments, soit utiliser du sucre normal en quantité raisonnable, car comme tu le dis Antarès, c'est la surconsommation de sucre raffiné qui pose problème, pas le sucre lui-même.
42 ans Sud Ouest 3873
antares a écrit:

vous faites certainement parti de l'AFSSA..pour en savoir autant sur le sujet..vous pourriez rendre un grand service au ministere de la santé en les informant de vos recherches..pour votre information l'aspartame est autorisé en France depuis 1981 et a bien entendu été sujet a polémiques depuis..ne perdez pas votre temps a relater tout ce qui est dit de ça, de là..il y a pire que l'aspartame..et a votre avis quels ravages fait la surconsomation de sucre raffiné..et quel serait l'interet des industriels du sucre si l'aspartame avait bonne image..ils y a des personnes qui sont très bien rémunérés pour faire courir des rumeurs..a bon entendeurs(comme vous dites)


je ne dis pas que le sucre raffiné est meilleur pour la santé. mais il a au moins la qualité de ne pas être une molécule de synthèse.
personnellement je lui préfère le sucre intégral, ou le miel.
et le fait en soi qu'une substance ait l'autorisation de mise sur le marché n'en fait pas de fait une substance BONNE.
ben oui, c'est kiki a autorisé les agriculteurs à donner aux bovins (herbivores donc) des cadavres de leur congénères à manger sous forme de farine ?
les mêmes qui ont dit qu'un certain nuage s'etait arrêté à la frontière française pardi ! avec les conséquences qu'on connaît.
ça me semble être suffisamment éloquent.
et tiens ce n'est pas ce même ministère qui a autrefois autorisé la transfusion de sang non testé, et par là-même contaminé les receveurs par le VIH ?
etc, etc, etc...

je scanne l'article pour ceux que ça intéresse dès que je peux.

au passage, compte tenu des divers traitements qu'ils reçoivent (ionisation, bains d'ozone, sans compter donc les nombreux additifs de synthèse, dérivés pétroliers, polluants insecticides, engrais, etc...), les aliments issus de l'industrie des mastodontes agro-alimentaires me paraissent tous parfaitement impropres à la consommation humaine (et animale également).
seule l'agriculture biologique et son industrie propose une alternative éthique et écologique, pour l'instant fort imparfaite mais au moins avec le mérite de tendre vers un objectif plus ”moral” de mon point de vue.

cela dit, chacun sa route, mais comme disait Gandhi, "applique à ta propre vie les changements que tu voudrais voir appliquer au monde"

un pti lien : http://www.biofrais.co...riculture-pacifique-_a427.html
et tant que j'y suis, un article sur la nourriture pour animaux, vous verrez, ça fait saliver !
http://www.veganimal.i...ue_imprime.php3?id_rubrique=41
70 ans Charente Maritime 3080
petitefraisedesbois a écrit:
ben oui, c'est kiki a autorisé les agriculteurs à donner aux bovins (herbivores donc) des cadavres de leur congénères à manger sous forme de farine ?
Si les additifs sont soumis à autorisation, une farine n'est pas une additif, mais un constituant. Je ne suis pas très sûre qu'il y ait eu d'autorisation à l'origine. Une obligation d'envoyer à l'équarissage les animaux morts au lieu de continuer à les mettre sur le tas de fumier où les porcs et les poulets allaient les manger, oui. L'obligation de détruire dans la chaux les cadavres d'ovin morts d'ESB (qui ne date pas du siècle dernier mais d'avant) oui. Mais tout dans l'alimentation n'est pas encore réglementé. Et heureusement pour le bio, qui peut ainsi retourner à des espèces plus rustiques plus facilement.

petitefraisedesbois a écrit:
les mêmes qui ont dit qu'un certain nuage s'etait arrêté à la frontière française pardi ! avec les conséquences qu'on connaît.
Tu reprends mais arguments, mais sans lire la suite que j'en ai donné. Justement, aujourd'hui internet ne permettrait pas cet arrêt, à cause des sources internationales dont dispose aujourd'hui l'internaute. Le traitement actuel de la grippe aviaire en est la preuve.
petitefraisedesbois a écrit:
et tiens ce n'est pas ce même ministère qui a autrefois autorisé la transfusion de sang non testé, et par là-même contaminé les receveurs par le VIH ?
Pour tester, il faut avoir un objet à tester et un test. Donc dans les années 70, le test au VIH n'avait aucun sens. Donc le gouvernement n'a pas autorisé. Dire qu'il n'a pas légiféré et interdit dans des délais raisonables est déjà suffisamment grave. Rappel, tout n'est pas soumis à autorisation préalable, tout ne peut pas être soumis à une autorisation préalable. Et heureusement. Moi personnellement, je déteste le style Big Brother.

petitefraisedesbois a écrit:
au passage, compte tenu des divers traitements qu'ils reçoivent (ionisation, bains d'ozone, sans compter donc les nombreux additifs de synthèse, dérivés pétroliers, polluants insecticides, engrais, etc...), les aliments issus de l'industrie des mastodontes agro-alimentaires me paraissent tous parfaitement impropres à la consommation humaine (et animale également).

Au passage, ces techniques ont su rendre l'alimentation humaine suffisante et acceptable pour la masse que nous sommes aujourd'hui. L'alimentation est bien plus saine avec tous ces conservateurs qu'elle ne l'était auparavent. J'évoque les fruits que l'on mangeait juste avant qu'ils ne soient cotis, les fromages que l'on mangeaient dès les premiers vers, pour éviter que les autres ne soient contaminés (sinon seule solution, le remalaxer dans le poivre et les conserver dans l'huile, ce qui était cher et les rendait indigestes), les animaux que l'on abattait pour les manger au premier signe de maladie ? C'était cela ou la famine. Les techniques de conservation et les engrais, les vaches qui produisent plus de 20l de lait par jour contre 5l dans le temps. Tout cela permet la suffisance alimentaire.

Qu'il faille surveiller de près tout cela, parce que le temps n'a pas encore donné sa validation sur ces méthodes, c'est certain. Que le bio soit encouragé et même institutionalisé là où il permet de produire au même prix que les produits bas de gamme (donc des produits accessibles à tous), pourquoi pas.

Personnellement, quand j'étais petite, je me faisais engueuler avec mon frère quand nous organisions des courses d'asticots de fromage (on ne soit pas jouer avec la nourriture ;) ), mais franchement, j'ai toujours préféré mon fromage sans les asticots.
70 ans Charente Maritime 3080
tulipenoire a écrit:
En revenant en France, j'ai expliqué mes symptômes à mon docteur qui m'a dirigé vers le glutamate.
Le syndrôme du restaurant chionois existe. Mais si tu relis ce fil et suis les liens proposés, tu verras que le glutamate n'est pas le produit à incriminer ou à incriminer seul dans ce cadre. En fait, l'origine de ce syndrôme n'est pas établi. Eviter pour toi les restaurants chinois est probablement une solution.

S'il s'agit vraiment d'une allergie au glutamate (prouvée par tests cliniques), j'espère que ton médecin t'a bien donné les nombres E à éviter (E 621 et E 632 ). Et tu risques d'avoir beaucoup de mal avec les produits tout prèts, à commencer par les souppes et les biscuits appéritifs qui en contiennet une grande quantité.
42 ans Sud Ouest 3873
je regrette, mais dire que certains progrès ont permis de créer la suffisance alimentaire ne justifie pas les méthodes actuelles de l'industrie agro-alimentaire.
l'ionisation des aliments n'est pas indispensable à notre survie, mais plutôt néfaste à notre santé.
tout comme les bains d'ozone de la salade en sachet.
ou les nombreux additifs des aliments de supermarché.
simple bon-sens.

je ne prône pas l'archaïsme, ou le retour à l'âge de pierre, mais la production raisonnée éthique et équitable, chose qui n'existe pas chez nestlé, unilever and co.
aujourd'hui nous sommes largement excédentaires pour une bonne part de la production (le lait notamment, etc ...), on détruit même certains produits...
alors je pense que la famine, quand même, nous en sommes loin.

cependant les cotons que tu (ou tartempion) utilises pour te démaquiller, eux, sont produits de manière à affamer les producteurs africains, qui ne sont même pas assez payés pour se nourrir convenablement. cqfd.

l'industrie agro-alimentaire n'est pas philanthrope et ne le sera jamais, je ne cautionne en aucun cas leur politique criminelle sur plusieurs plans, alors peut-être que personne n'entend mes arguments, mais tant pis, au moins j'aurais essayé et ça fera du chemin.


sur ce, je :arrow:
70 ans Charente Maritime 3080
petitefraisedesbois a écrit:
alors je pense que la famine, quand même, nous en sommes loin.

Répondre ou non, parce que cela nous éloigne vraiment des régimes proprement dit.

Se rendre compte de la misère en France, de rôle des resto du coeur en hiver, se rendre compte du nombre de gens qui n'ont que le SMIC ou le RMI pour vivre est une nécessité.

Le RMI pour 4, c'est moins de 850€ par moi et le loyer n'est pas pris en compte en totalité. Si je remplis mon caddy de produit bio et issus du commerce équitable, pour 4, j'en ai pour au moins 300€ par semaine, et il y a 4,33 semaines dans le mois.

Alors, je ne suis pas contre le commerce équitable (qui n'est pas forcément bio, mais ça, c'est une autre discussion). Mais je sui aussi pour que tout le monde ait de quoi manger. Et pour y arriver, un nombre important de personne évite les rayons bio et commerce
équitable du magasin pour aller tout droit aux produits bas de gamme qui leur remplissent l'estomac. Quand les produit bio seront à ce prix là et donc accessible à tous, alors oui, cette discussion sera plus que nécessaire.
70 ans Charente Maritime 3080
Accessoirement, je maintiens ce que j'ai dit précédemment : les produits actuels, s'ils ne sont pas parfaits, sont bien meilleur pour la santé que ceux dont nous disposions iol y a 2 siècles, ou au début du siècle dernier.

Ce qui n'empêche surtout pas d'oeuvrer pour que le tout soit encore mieux et vraiment accessible à tous. Aujourd'hui, le bio n'est malheureusement pas une solution pour tous
42 ans Sud Ouest 3873
je rappelle qu'initialement je n'avais pas posté ce topic dans la section "régimes", il y a été déplacé.

le fait qu'une frange entière de la population ne puisse se nourrir faute de moyens n'est pas du à une famine, et cela n'empêche pas les supermarchés de regorger de marchandises. et nestlé de s'enrichir de façon assez indécente.
je suis étudiante, et je n'ai donc aucun revenu. je ne roule pas sur l'or, mais je ne me plains pas. mon père qui a encore moins de moyens (il n'a qu'un RMI dont il me donne la majeure partie) que moi, mange exclusivement du bio.
ce n'est pas réellement une barrière, même si je conviens que les prix peuvent être prohibitifs dans certaines boutiques.
petit exemple :
une boite de thon (péché à la ligne) dans la boutique bio du centre ville : 5,40 euros
la même boite exactement à la coop bio qui est un peu excentrée : 2,50 euros
je ne parle même pas du bio que tu trouves en supermarché qui n'en est pas réellement (leur composition atteint rarement les 50 % de bio et en plus, ils n'en ont pas l'éthique).

les coop bio ont une vocation plus sociale que les boutiques et elles proposent souvent des produits en vrac qui restent tout-à-fait accessibles (le riz par exemple, qui tourne autour d'1,50 euros /kg)
personnellement, je préfère manger des produits de base sains (bio) que manger des plats élaborés peut-être moins chers qui sont basés sur une logique d'appauvrissement des producteurs, pas très sains (et c'est un euphémisme) et qui enrichissent des salauds.

les grandes firmes agro-alimentaires et de distribution contribuent à l'appauvrissement des main-d'oeuvres finalement en réduisant constamment le bénéfice des producteurs au profit de leur propre marge (évidemment !).
acheter chez eux revient à leur donner le pouvoir de continuer...
838
petitefraisedesbois a écrit:
je suis étudiante, et je n'ai donc aucun revenu. je ne roule pas sur l'or, mais je ne me plains pas. mon père qui a encore moins de moyens (il n'a qu'un RMI dont il me donne la majeure partie) que moi, mange exclusivement du bio.
...
:shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock:

Moi j'aimerais bien savoir de quoi il se nourrit ton père :shock:

Parce que moi, désolée mais malgré toutes mes bonnes intentions et des revenus corrects,me nourrir exclusivement de bio n'est pas à ma portée!!
F
44 ans 92 356
petitefraisedesbois a écrit:


les coop bio ont une vocation plus sociale que les boutiques et elles proposent souvent des produits en vrac qui restent tout-à-fait accessibles (le riz par exemple, qui tourne autour d'1,50 euros /kg)
personnellement, je préfère manger des produits de base sains (bio) que manger des plats élaborés peut-être moins chers qui sont basés sur une logique d'appauvrissement des producteurs, pas très sains (et c'est un euphémisme) et qui enrichissent des salauds.

les grandes firmes agro-alimentaires et de distribution contribuent à l'appauvrissement des main-d'oeuvres finalement en réduisant constamment le bénéfice des producteurs au profit de leur propre marge (évidemment !).
acheter chez eux revient à leur donner le pouvoir de continuer...


Juste une question... Les producteurs bio français ne bénéficient-ils pas des subventions concédés par l'Etat français ? Car si c'est le cas, je suis désolée ils participent aussi à l'appauvrissement des paysans du Tiers-Monde qui eux ne bénéficient pas de subventions. Le conflit agricole Nords-Suds reposent sur cette iniquité.
42 ans Sud Ouest 3873
Citation:
Moi j'aimerais bien savoir de quoi il se nourrit ton père

eh bien de cérélaes essentiellement (et le choix est grand en bio, ça ne se réduit pas à du riz, des pâtes ou du blé), de beaucoup de fruits et légumes, de quelques laitages et d'un peu de poisson.
il n'est pas spécialement végétarien mais il a un peu l'attitude d'un ascète, je le reconnais. ^^


flocon a écrit:
Juste une question... Les producteurs bio français ne bénéficient-ils pas des subventions concédés par l'Etat français ? Car si c'est le cas, je suis désolée ils participent aussi à l'appauvrissement des paysans du Tiers-Monde qui eux ne bénéficient pas de subventions. Le conflit agricole Nords-Suds reposent sur cette iniquité.


je ne sais pas s'ils bénéficient de subventions, mais de toutes façons, même si tel était le cas, ce n'est rien en regard des bénéfices de nestle, unilever, procter & gamble, etc ... ou de nike qui font produire leurs pompes par des enfants taiwanais payés un euro par jour...

discréditer le bio ne rend pas pour autant les multinationales crédibles il me semble. donc le choix et clair.
et je ne parle même pas de l'aspect environnemental désastreux de la filière "standard" (suremballages des produits de supermarché, pesticides et engrais agricoles, ogm et tout le toutim...)

-quand j'achète un produit bio (et mieux, équitable) je pense au paysan qui a produit l'aliment, qui a été payé de façon juste et qui donc peut vivre de façon sereine, je pense au respect de l'environnement qui a présidé à sa production, au fait que son peu d'emballage ne polluera qu'un minimum, je pense aux personnes qui le vendent et qui souhaitent un monde meilleur, je pense au bien qu'il va me faire quand je le consommerais au niveau tant gustatif que nutritionnel. et je me sens bien, et fière de moi, à l'aise et en accord avec moi-même.
-quand j'achète (et c'est beaucoup plus rare maintenant) un produit standard comme par exemple une boite de salade de thon (ça pourrait être autre chose), je pense aux pêcheurs sénégalais surexploités et mal payés qui triment dans la misère, je pense aux fonds marins ravagés par les filets dérivants, je pense aux espèces sous-marines qui vont alors disparaitre, je pense aux cartons autour de la boîte qui est un emballage surnuméraire et donc deux fois polluant, je pense au pdg de la firme qui se frotte les mains de ses bénéfices nouvellement accrus, je pense à l'agence de pub qui a fait son bénéf en me faisant croire que ce thon me rendrait heureuse, je pense que cette boîte est pleine d'additifs qui vont me faire du mal, et je me sens coupable d'avoir cru aux mirages du bonheur consumériste et d 'avoir contribué aux malheurs des petits pêcheurs en payant une partie de la déco intérieure de M. le pdg.
et je me dis que je ne veux plus être leur vache à lait.

donc en achetant bio je me rend (réellement) heureuse... même si ce n'est pas parfait évidemment, que demander de plus ?
F
44 ans 92 356
Je ne cherche pas à discréditer le bio... Je ne suis pas certaine seulement de tous les avantages que tu viens d'enoncer. Après chacun fait ce qu'il lui plaît, mais si les agriculteurs bio français (les agriculteurs français sont parmi les plus riches de la planète) touchent des subventions (peut-être pas cela dit car les subventions ne concernent souvent que les produits vachement sponsorisés par l'état, comme le blé, le tournesol, le colza, la betterave à sucre... justement des produits d'agriculture intensive), au même titre que les exploitants américains, même s'ils ne produisent pas dans les mêmes quantités, ils sont du "système"...

Après des fois aussi je consomme bio ou équitable, mais je suis beaucoup moins perméable aux idées qui vont derrière du monde meilleur et toussa... Et même si on achète des produits standards, si on consomme moins et mieux ( pas de voiture, moins de bouffe, pas de lingettes autonettoyantes, chiffon à l'eau pour dépoussiérer, qu'on trie ses emballages, qu'on n'achète pas les articles conditionnés 1 par 1, qu'on utilise les berlingots de javel ou d'adoucissants, qu'on espace un max ses lessives, qu'on utilise le minimum de produits lessives ou carrément bio mais de supermarchés) on est déjà sur la bonne route :lol: ! L'étiquetage bio c'est bien, mais je pense que être conscient du monde, on peut l'être sans consommer 100% bio, parce que c'est vrai que c'est cher...
42 ans Sud Ouest 3873
je suis d'accord avec toi, c'est une conscience et une attitude globale.
ce que tu décris est dans la même logique. le bio n'en est que la continuité.
ce n'est pas seulement ”une étiquette” car comme le decrit le titre de mon topic, j'ai voulu souligner le fait que la filière standard propose des produits alimentaires de basse qualité, alors que le bio, en plus d'avoir une éthique, propose des produits à la fois de meilleure qualité et surtout beaucoup plus variés (en rapport avec la bio-diversité végétale et la redécouverte de beaucoup d'espèces fruitières ou potagères oubliées) tout en restant des produits de base.

les produits biologiques que l'on trouve ici ne sont pas tous issus d'agriculteurs français. acheter bio ne leur profite donc pas exclusivement. j'ai par exemple acheté du riz produit en thaïlande. et beaucoup de produits viennent soit de l'UE ou du Tiers-Monde.
mais acheter une production locale favorise à la fois l'économie locale et profite aussi à l'atmosphère car moins loin = moins de transport = moins de CO2 pour notre air.

enfin ^^ la liste des points positifs de ne pas remplir sa gamelle chez Auchan ou Géant est bien plus longue encore.
je ne vois d'ailleurs plus trop l'avantage de consommer ”standard”, même si je conviens que l'alternative suppose soit des moyens relativement élevés, soit quelques concessions, mais je trouve que le jeu en vaut 10 fois la chandelle.
mais comme le dit mon père, notre seul pouvoir à nous consommateur c'est notre pouvoir d'achat. et donc choisir de ne plus acheter chez M. Nestlé pourrait changer les choses. vraiment.
...
70 ans Charente Maritime 3080
petitefraisedesbois a écrit:
je suis étudiante, et je n'ai donc aucun revenu.
Moi quand j'étais étudiante en première année, je bossais. Je n'avais pas envie de vivre au crochets de mes parents. Ensuite, j'ai décroché les IPES et ça a été la belle vie, je refilais d'ailleurs la moitié de ma paye chaque mois à mes parents, pour leur payer mon entretien, tant que j'ai logé chez eux.

petitefraisedesbois a écrit:
la même boite exactement à la coop bio qui est un peu excentrée : 2,50 euros

Parce que, en plus de son RMI, ton père a les moyens d'entretenir la voiture qui lui permet de d'aller plus loin que le supermarché le plus proche pour faire ses courses ? Ou cet ascète y va-t-il en balade à pied ? La mère de famille au RMI ne fera pas 5km ou plus aller retour, avec ses gamins à ses basques et un lourd panier dans chaque main...
Accessoirement, la boite de thon 200 ml et le kilo de riz ensemble, en premier prix doivent être aux environ de 1,5€ les deux au supermarché du coin.

Au fait, j'aimerai savoir comment voous vous en sortez, toi étudiante sans revenu et ton père avec ses moins de 650€ de RMI par mois pour vous deux.
B I U