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Libertins ? Libertines ?

50 ans 92 7
grande_ourse a écrit:
déjà, tu dis "sa maîtresse"... dans mon esprit, le mot va avzec la notion d'adultère. J'ai des amis libertins, ils n'emploient pas ce vocabulaire là... ils  
ne se "trompent" pas, et tout ce qu'il font, c'est en présence de leur moitié. Partir en vacances avec un(e) camarade de jeux, sans son conjoint ne les a jamais effleurés.


je voudrais justement savoir ce que les libertins (mais peut être le mot n'est pas approprié je te l'accorde) acceptent de l'autre
je sais ce qu'est le libertinage je me suis assez renseignée là dessus et je maitrise, et je suis d'accord que mon compagnon c'est pas du libertinage qu'il fait, donc parlons d'autre chose, mais comment le nommer ? de l'adultère ? oui c'est de l'adultère. Mais je l'ai dis au début, oui j'accepte son adultère, pour X raisons que je compte vous expliquer aussi (je résume là). Maintenant, l'adultère jusqu'où ? Donc ma question, plus précise, y a-t-il des femmes ici qui acceptent l'adultère de leur conjoint et qui accepteraient ce type de vacances ?
Je me fais le diable et l'avocat du diable en même temps :( Y a des couples, pas libertins ok, adultérins, qui durent et qui sont heureux ensemble, ils ne restent pas pour les enfants ou quoi que ce soit d'autres, ils vivent comme ça, et ces couples quand ils arrivent à je sais pas, 75 ans, 80 ans, 85 ans, s'ils font le bilan de leur vie de couple, ils ont peut être beaucoup trompé l'autre, mais ils sont toujours ensemble, parce que un couple c'est pas que du sexe non plus, cet accord parfait sur plein de choses, cet aspect "ame soeur", cet amour inconditionnel, c'est aussi l'amour de laisser l'autre libre, bref ces couples quand ils font leur bilan, une semaine de vacances y a 20 ou 30 ans, c'est pas grandchose dans une vie au final
Moi ce qui me perturbe beaucoup c'est la présence de sa fille, car comme tu dis, les enfants ne sont pas dupes
Maintenant, là, à ce moment précis, je ne me vois pas lui laisser la permission de me retoucher d'une quelconque façon sachant qu'il aura "baisé" (excusez moi du langage) avec elle toute la semaine (il parait que non, ils ont des chambres séparées, il est avec sa fille, elle est avec la sienne, et j'ai bien vu deux chambres sur la réservation que j'ai topé au passage, mais ça les empêche pas forçement de dormir ensemble :( )
C'est peut être moi qui ne suis pas claire avec moi même, certainement d'ailleurs, j'ai toujours été d'une fidélité sans faille avec mon ex mari pendant 18 ans, je suis (j'étais) fidèle dans l'âme, et puis le divorce, remise en cause, nouvel homme et évolution de mes principes, j'étais arrivée à accepter une adultère "maitrisée" je dirais, dans le sens où c'était que du sexe, pas de sentiments, comme moi je n'ai aucun sentiments avec mes amants, je ne leur dis pas je t'aime, je ne sors pas avec eux, je ne pars pas en vacances avec eux, je ne leur offre pas de cadeaux, on est "sex friend" si on veut, c'est tout, c'est que du sexe et uniquement du sexe
Mon compagnon, je lui ai dis que j'étais ok pour ça, j'étais ok pour ses soirées "boulot" qui ne sont pas forçément des soirées boulot, voilà je le sais, je fais avec, je l'accepte, de temps en temps. Là, une semaine de vacances avec elle, ça sort un peu du contexte que j'acceptais :( et avec sa fille, ça prend une tournure "personnelle" qui me fait peur et je ne sais pas finalement quelle est leur relation exacte (ils sont amants ok, mais pour me l'avoir dit, elle sait que je suis là, elle sait qu'il lui ment, elle sait qu'une vie ensemble n'est pas possible, elle sait tout ça)
Lui, je pense que c'est un homme qui aime de toutes façons, donc il doit l'aimer à sa façon. Il m'a dit déjà plusieurs fois "elle je l'aime bien", "toi je t'aime tout court". ça résume un peu son état d'esprit
Il a vécu 20 ans avec la mère de sa fille sans amour, une femme froide comme de la glace, aucune discussion, aucun dialogue, aucune complicité
Une mère (la sienne) sur le même modèle
Et puis il me trouve, et je lui apporte de l'amour du soutien de l'écoute de la compréhension, je lui apporte ce "pilier" qu'il n'a jamais eu, il prend alors la décision de se séparer, mais abasourdi par la découverte de l'adultère de son ex, il s'ébranle, se réfugie dans le mensonge
Notre couple dure quand même, on parle, on évolue, mais lui il reste coincé dans ce système de mensonges, il n'a aucune confiance en lui, il est en voie de licenciement à son boulot, en juillet il sera chomeur, il a 40 ans, il a peur, il traverse LA crise de la quarantaine assortie d'un plan social et d'une séparation où finalement malgré l'absence d'amour, il avait trouvé un équilibre et s'était créé un cocon avec sa fille
Il le dit bien lui même, il est paumé il ne sait pas où il est, ce qu'il est, il ne sait pas ce que lui réserve l'avenir et il est même persuadé qu'il n'a pas d'avenir, qu'il n'est capable de rien et qu'il finira clodo. Alors moi je le booste, je le pousse, il a une piste de reconversion mais n'a pas le courage de l'entamer parce qu'il ne s'en sent pas capable, et j'ai beau le booster, je peux pas faire à sa place
Il m'a dit une fois y a pas longtemps qu'il savait qu'il allait droit dans le mur, avec ses mensonges à tout va, mais qu'il avait peur d'avoir peut etre "besoin" de se retrouver au fond du trou (pour pouvoir remonter j'espère).
Vous allez me dire que je le defends corps et âmes et que je suis bien dupe, je ne pense pas, j'essaye juste de vous faire un portrait correct de la situation d'un homme qui va mal et qui pour tenir le coup n'a pas trouvé d'autres moyens que faire mal à ceux qui l'aiment. En ça, je retrouve beaucoup dans ses traits de caractère, des traits de personnalité de type "pervers narcissique", "manipulateur pervers"
Je me suis aussi beaucoup documentée sur ce sujet et je connais le discours universel "cours et fuis sans te retourner". Mais cet homme, malgré le mal qu'il me fait, il souffre aussi et mon caractére empathique (je suis infirmière) m'empêche de le laisser sombrer sans rien faire et m'empêche de partir sans me retourner
Perso ce que je voudrais lui faire comprendre c'est que je suis là pour l'aider et que je le ferais mais que je n'admets plus qu'il me fasse du mal et qu'il me mente
Je suis très ouverte d'esprit et j'ai accepté quasiment tout pour lui, j'ai accepté cette adultère, j'ai pardonné encore et encore, mais cette semaine de vacances m'ébranle moi.
Moi, mon idéal maintenant ce serait un couple libertin, j'aime l'esprit du libertinage que je ne connaissais pas jusqu'à présent. Mon compagnon lui est plutot polygame et n'a pas les mêmes limites que moi, puisque pour le moment il n'a pas de limites :( c'est justement ça qui me fait peur aussi, c'est que ok une semaine de vacances avec sa copine, et après ? ce sera quoi ? la semaine de vacances devient la porte ouverte à quoi derrière ? où est la limite de l'adultère ?
alors y a t il ici des couples adultérins et quelles sont leurs limites ? c'est peut être ça ma question au final ?

(et ok, je ne suis pas normale dans ma tête non plus :( )

Merci de m'avoir lue en tous cas
38 ans 2879
Citation:

Je me suis aussi beaucoup documentée sur ce sujet et je connais le discours universel "cours et fuis sans te retourner". Mais cet homme, malgré le mal qu'il me fait, il souffre aussi et mon caractére empathique (je suis infirmière) m'empêche de le laisser sombrer sans rien faire et m'empêche de partir sans me retourner
Perso ce que je voudrais lui faire comprendre c'est que je suis là pour l'aider et que je le ferais mais que je n'admets plus qu'il me fasse du mal et qu'il me mente
Je suis très ouverte d'esprit et j'ai accepté quasiment tout pour lui, j'ai accepté cette adultère, j'ai pardonné encore et encore, mais cette semaine de vacances m'ébranle moi.

C'est le fichu syndrome de l'infirmière justement j'ai l'impression. Tu souffres dans ce couple, et ce qui te fait rester n'est pas l'espoir que votre couple aille mieux, non, c'est la culpabilité de laisser quelqu'un sombrer.

Et là je crois qu'il faut dire stop pour toi. Tu n'as pas à le soigner, tu es sa compagne, et à te lire tu l'es presque à contrecoeur non ?
38 ans 2879
Voici pour le syndrome de l'infirmière si tu veux voir
40 ans Seine & Marne (77) 140
caramelle77 a écrit:
grande_ourse a écrit:
déjà, tu dis "sa maîtresse"... dans mon esprit, le mot va avzec la notion d'adultère. J'ai des amis libertins, ils n'emploient pas ce vocabulaire là... ils ne se "trompent" pas, et tout ce qu'il font, c'est en présence de leur moitié. Partir en vacances avec un(e) camarade de jeux, sans son conjoint ne les a jamais effleurés.


je voudrais justement savoir ce que les libertins (mais peut être le mot n'est pas approprié je te l'accorde) acceptent de l'autre
je sais ce qu'est le libertinage je me suis assez renseignée là dessus et je maitrise, et je suis d'accord que mon compagnon c'est pas du libertinage qu'il fait, donc parlons d'autre chose, mais comment le nommer ? de l'adultère ? oui c'est de l'adultère. Mais je l'ai dis au début, oui j'accepte son adultère, pour X raisons que je compte vous expliquer aussi (je résume là). Maintenant, l'adultère jusqu'où ? Donc ma question, plus précise, y a-t-il des femmes ici qui acceptent l'adultère de leur conjoint et qui accepteraient ce type de vacances ?
Je me fais le diable et l'avocat du diable en même temps :( Y a des couples, pas libertins ok, adultérins, qui durent et qui sont heureux ensemble, ils ne restent pas pour les enfants ou quoi que ce soit d'autres, ils vivent comme ça, et ces couples quand ils arrivent à je sais pas, 75 ans, 80 ans, 85 ans, s'ils font le bilan de leur vie de couple, ils ont peut être beaucoup trompé l'autre, mais ils sont toujours ensemble, parce que un couple c'est pas que du sexe non plus, cet accord parfait sur plein de choses, cet aspect "ame soeur", cet amour inconditionnel, c'est aussi l'amour de laisser l'autre libre, bref ces couples quand ils font leur bilan, une semaine de vacances y a 20 ou 30 ans, c'est pas grandchose dans une vie au final
Moi ce qui me perturbe beaucoup c'est la présence de sa fille, car comme tu dis, les enfants ne sont pas dupes
Maintenant, là, à ce moment précis, je ne me vois pas lui laisser la permission de me retoucher d'une quelconque façon sachant qu'il aura "baisé" (excusez moi du langage) avec elle toute la semaine (il parait que non, ils ont des chambres séparées, il est avec sa fille, elle est avec la sienne, et j'ai bien vu deux chambres sur la réservation que j'ai topé au passage, mais ça les empêche pas forçement de dormir ensemble :( )
C'est peut être moi qui ne suis pas claire avec moi même, certainement d'ailleurs, j'ai toujours été d'une fidélité sans faille avec mon ex mari pendant 18 ans, je suis (j'étais) fidèle dans l'âme, et puis le divorce, remise en cause, nouvel homme et évolution de mes principes, j'étais arrivée à accepter une adultère "maitrisée" je dirais, dans le sens où c'était que du sexe, pas de sentiments, comme moi je n'ai aucun sentiments avec mes amants, je ne leur dis pas je t'aime, je ne sors pas avec eux, je ne pars pas en vacances avec eux, je ne leur offre pas de cadeaux, on est "sex friend" si on veut, c'est tout, c'est que du sexe et uniquement du sexe
Mon compagnon, je lui ai dis que j'étais ok pour ça, j'étais ok pour ses soirées "boulot" qui ne sont pas forçément des soirées boulot, voilà je le sais, je fais avec, je l'accepte, de temps en temps. Là, une semaine de vacances avec elle, ça sort un peu du contexte que j'acceptais :( et avec sa fille, ça prend une tournure "personnelle" qui me fait peur et je ne sais pas finalement quelle est leur relation exacte (ils sont amants ok, mais pour me l'avoir dit, elle sait que je suis là, elle sait qu'il lui ment, elle sait qu'une vie ensemble n'est pas possible, elle sait tout ça)
Lui, je pense que c'est un homme qui aime de toutes façons, donc il doit l'aimer à sa façon. Il m'a dit déjà plusieurs fois "elle je l'aime bien", "toi je t'aime tout court". ça résume un peu son état d'esprit
Il a vécu 20 ans avec la mère de sa fille sans amour, une femme froide comme de la glace, aucune discussion, aucun dialogue, aucune complicité
Une mère (la sienne) sur le même modèle
Et puis il me trouve, et je lui apporte de l'amour du soutien de l'écoute de la compréhension, je lui apporte ce "pilier" qu'il n'a jamais eu, il prend alors la décision de se séparer, mais abasourdi par la découverte de l'adultère de son ex, il s'ébranle, se réfugie dans le mensonge
Notre couple dure quand même, on parle, on évolue, mais lui il reste coincé dans ce système de mensonges, il n'a aucune confiance en lui, il est en voie de licenciement à son boulot, en juillet il sera chomeur, il a 40 ans, il a peur, il traverse LA crise de la quarantaine assortie d'un plan social et d'une séparation où finalement malgré l'absence d'amour, il avait trouvé un équilibre et s'était créé un cocon avec sa fille
Il le dit bien lui même, il est paumé il ne sait pas où il est, ce qu'il est, il ne sait pas ce que lui réserve l'avenir et il est même persuadé qu'il n'a pas d'avenir, qu'il n'est capable de rien et qu'il finira clodo. Alors moi je le booste, je le pousse, il a une piste de reconversion mais n'a pas le courage de l'entamer parce qu'il ne s'en sent pas capable, et j'ai beau le booster, je peux pas faire à sa place
Il m'a dit une fois y a pas longtemps qu'il savait qu'il allait droit dans le mur, avec ses mensonges à tout va, mais qu'il avait peur d'avoir peut etre "besoin" de se retrouver au fond du trou (pour pouvoir remonter j'espère).
Vous allez me dire que je le defends corps et âmes et que je suis bien dupe, je ne pense pas, j'essaye juste de vous faire un portrait correct de la situation d'un homme qui va mal et qui pour tenir le coup n'a pas trouvé d'autres moyens que faire mal à ceux qui l'aiment. En ça, je retrouve beaucoup dans ses traits de caractère, des traits de personnalité de type "pervers narcissique", "manipulateur pervers"
Je me suis aussi beaucoup documentée sur ce sujet et je connais le discours universel "cours et fuis sans te retourner". Mais cet homme, malgré le mal qu'il me fait, il souffre aussi et mon caractére empathique (je suis infirmière) m'empêche de le laisser sombrer sans rien faire et m'empêche de partir sans me retourner
Perso ce que je voudrais lui faire comprendre c'est que je suis là pour l'aider et que je le ferais mais que je n'admets plus qu'il me fasse du mal et qu'il me mente
Je suis très ouverte d'esprit et j'ai accepté quasiment tout pour lui, j'ai accepté cette adultère, j'ai pardonné encore et encore, mais cette semaine de vacances m'ébranle moi.
Moi, mon idéal maintenant ce serait un couple libertin, j'aime l'esprit du libertinage que je ne connaissais pas jusqu'à présent. Mon compagnon lui est plutot polygame et n'a pas les mêmes limites que moi, puisque pour le moment il n'a pas de limites :( c'est justement ça qui me fait peur aussi, c'est que ok une semaine de vacances avec sa copine, et après ? ce sera quoi ? la semaine de vacances devient la porte ouverte à quoi derrière ? où est la limite de l'adultère ?
alors y a t il ici des couples adultérins et quelles sont leurs limites ? c'est peut être ça ma question au final ?

(et ok, je ne suis pas normale dans ma tête non plus :( )

Merci de m'avoir lue en tous cas


Je pense que tu devrais ouvrir un autre sujet. Ce n'est pas du libertinage mais un adultère, oui tu l'as dit.
es-tu heureuse qu'il parte en vacances sans toi, avec une autre ? ça te touche ? et par quel sentiment ?

De ce que je lis tu t'épuises à booster un mec qui n'a juste que sa quéquette frétillante en tête en guise d'échappatoire à sa réalité. J'ai lu que tu étais infirmière, tu connais le mouvement "ni bonne ni nonne ni pigeonne" ? (nous on l'a affiché sur la porte du poste de soin et ajouter ni conne) certes c'est lié au travail mais je pense qu'il peut s'appliquer à la vie privé aussi, tu vas t'épuiser à soutenir une relation où tu semble bien être la seule à t'investir. Tu l'entretien ? parce que dans ce cas c'est facile aussi pour lui de balancer des "je t'aime pour de vrai - les autres m'amusent juste" c'est juste de la manipulation.

En fait il te fait subir ce qu'il a vécu et souffert. C'est loin d'être de l'amour, c'est sa vengeance sur son ex-femme.
Tu penses que tu pourrais être heureuse dans un vrai couple libertin, je pense que tu pourrais trouver un homme dans cet état d'esprit, un homme avec qui tu partagerai les joies de la chair interne et externe au couple tout en étant sûr qu'il dorme avec toi chaque fois. Mais ça ne sera pas l'actuel. Fais le point sur ton propre bonheur avant de prendre une décision. Une semaine de vacances avec une autre c'est rien en bilan à 80 ans (tu en as 40 je crois à peu près), mais ça peut aussi aboutir à donc 40 ans à se ronger l'esprit, à passer outre ton bonheur pour quelqu'un qui ne voit pas le tien.
50 ans 92 7
Non je ne suis pas son compagne à contre coeur, loin de là et je pense que ce qui me fait rester c'est les deux, c'est le fait de ne pas laisser quelqu'un que j'aime sombrer et aussi parce que je pense que notre couple peut aller mieux, et parce que quoi qu'il arrive, je pense qu'on est lié par ce quelquechose que j'avais pas connu avant

Amandalice, non je ne l'entretiens pas, c'est même lui qui m'entretiens, parce que avec mes soucis de santé j'ai aucun revenu depuis plusieurs mois et lui qui est assez avare en plus, il se plie en quatre financiérement pour moi (mais bon, histoire de se "racheter" peut être aussi), enfin bref non je ne l'entretiens pas

Merci de vos avis en tous cas

Bisous
50 ans 92 7
Je suis d'accord pour dire qu'il me fait subir ce qu'il a subit et souffert mais je ne pense pas que ça ait un lien avec l'amour qu'il éprouve ou non, c'est sa façon de gérer sa souffrance, il est conscient qu'il me fait du mal, il me l'a déjà dit, mais il dit aussi ne pas savoir aimer, parce que personne ne l'a aimé auparavant
L'être humain est complexe et malgré mon métier je n'en avais pas conscience à ce point avant, je n'avais pas conscience de ce que le comportement d'une mère (la sienne en l'occurence) pouvait avoir comme répercussions sur un enfant devenu adulte, et oui je trouve ça effroyable

Bonne journée à tous
S
89 ans 4951
les gens qui ont beaucoup d'empathie sont les proies révées pour les manipulateurs.

Il n'y a que toi qui peut mettre des limites à ce que tu acceptes dans un couple, cela n'a rien à voir avec le libertinage à mon avis.

Pour cela, je pense qu'il va te falloir te concentrer un moment sur ta souffrance et non sur la sienne.

Mais quand on est dedans, c'est parfois difficile de prendre du recul.

Je ne comprends pas le fait que tu veuilles demander l'avis d'autres pour savoir si c'est normal ou pas. C'est à toi de déterminer ce qui est faisable et supportable pour toi, autrement il n'y a aucune norme qui doit te l'imposer que cet homme ait été maltraité par sa mere ou pas.
O
103 ans 10517
pas de hasard, effectivement les gens qui ont de l'empathie se retrouvent infirmier, médecin, assistant social, secouriste, pompier... proies idéales... trop bon trop... :lol: et je m'inclus dans le lot.
50 ans Sur un gros arbre perché 7658
Les toubib', cela se discute....
51 ans 35 10308
caramelle77 a écrit:
Je suis d'accord pour dire qu'il me fait subir ce qu'il a subit et souffert mais je ne pense pas que ça ait un lien avec l'amour qu'il éprouve ou non, c'est sa façon de gérer sa souffrance, il est conscient qu'il me fait du mal, il me l'a déjà dit, mais il dit aussi ne pas savoir aimer, parce que personne ne l'a aimé auparavant

Comme c'est facile de se trouver des excuses face à quelqu'un qui a de l'empathie... Le fait qu'il ait souffert, qu'il ait du mal à gérer ça, qu'il ne soit pas capable d'aimer, etc... n'excuse en rien (EN RIEN) le fait de te faire du mal à toi. Tu n'es pas responsable de ses souffrances passées et ce n'est certainement pas à toi de payer pour son mal-être. Si il souffre tellement de sa situation, et qu'il souffre aussi tellement de te faire souffrir, alors qu'il gère sa souffrance avec un psy, pas avec toi. Tu vas continuer à être compréhensive et malheureuses toute ta vie pendant qu'il fait exactement ce qu'il veut en t'expliquant que ça n'est pas de sa faute?

Bref je suis entièrement d'accord avec Saralou, et j'insiste sur le point qu'il n'y a personne d'autre que toi pour dire si cette situation devrait être supportable. Si elle n'est pas supportable pour toi, ça suffit largement comme raison pour que tu dises stop.
38 ans 2879
caramelle77 a écrit:
Je suis d'accord pour dire qu'il me fait subir ce qu'il a subit et souffert mais je ne pense pas que ça ait un lien avec l'amour qu'il éprouve ou non, c'est sa façon de gérer sa souffrance, il est conscient qu'il me fait du mal, il me l'a déjà dit, mais il dit aussi ne pas savoir aimer, parce que personne ne l'a aimé auparavant
L'être humain est complexe et malgré mon métier je n'en avais pas conscience à ce point avant, je n'avais pas conscience de ce que le comportement d'une mère (la sienne en l'occurence) pouvait avoir comme répercussions sur un enfant devenu adulte, et oui je trouve ça effroyable

Bonne journée à tous

Cela s'apprend. Et savoir qu'on fait du mal et continuer à le faire, ça s'appelle ne pas vouloir apprendre pour moi. Donc ne pas vouloir le bonheur de l'autre.

L'enfance peut expliquer mais il est adulte, a du recul, est conscient ; il a tout pouvoir sur ses actes, et le fait qu'il continue sciemment à te faire souffrir me semble sortir un gros drapeau rouge.

Ce n'est pas que je veuille absolument rester dans mon idée, mais est-ce qu'il est capable de t'aimer à ton sens ?
O
103 ans 10517
le_chat_du_cheshire a écrit:
Les toubib', cela se discute....


tu as lu la Maladie de Sachs de Martin Winckler ?
60 ans calvados 16079
caramelle77 a écrit:
Je suis d'accord pour dire qu'il me fait subir ce qu'il a subit et souffert mais je ne pense pas que ça ait un lien avec l'amour qu'il éprouve ou non, c'est sa façon de gérer sa souffrance, il est conscient qu'il me fait du mal, il me l'a déjà dit, mais il dit aussi ne pas savoir aimer, parce que personne ne l'a aimé auparavant
L'être humain est complexe et malgré mon métier je n'en avais pas conscience à ce point avant, je n'avais pas conscience de ce que le comportement d'une mère (la sienne en l'occurence) pouvait avoir comme répercussions sur un enfant devenu adulte, et oui je trouve ça effroyable

Bonne journée à tous


Certes il a souffert de carences affectives étant enfant.
ces personnes devenues adultes ont souvent du mal à gérer les sentiments amoureux (référence à la mère et au manque ou mauvais amour) + actes d'auto-destruction envers eux et ceux qui les aiment.
C'est souvent compliqué mais c'est son histoire avec ses racines, pas la tienne, même si cela intervient dans votre relation.
Lui seul peut s'affranchir de ses fantômes du passé .

Ce qui me dérange un peu, c'est que je te vois comme une béquille amoureuse, celle sur qui il peut compter.
Est-ce qu'il est amoureux de toi ou amoureux de ce que tu lui apporte en soutien et amour ?

Ces relations avec ces personnes en souffrance sont souvent destructrices aussi pour ceux qui les croisent.
891
Coucou,

Avec mon mari nous sommes libertins depuis quasiment le début de notre histoire... En faite, j'avais déjà touché du bout des doigts le monde libertin avant de le rencontrer et quand je lui ai confié cela il a voulu tenter l'expérience. Depuis ça fait partie de notre vie.

Nous sommes bi tous les 2 et rencontrons principalement des hommes (les femmes sont plus "compliquées"). Nous sommes sorti quelques fois en club. Il aimerait bien y retourner mais je suis dans une période où je manque de confiance en moi et j'ai peur du regard des gens (surtout des femmes).

Sinon c'est une sexualité qui nous épanouie pleinement et qui nous a énormément rapproché.

C'est clair que ce n'est pas la solution à des problèmes dans le couple et ce qui m'énerve un peu c'est que pour bcp de couples, l'homme force un peu la main à sa femme qui accepte "pour faire plaisir à son homme" ou pour le garder. C'est comme ça qu'on se retrouve sur les sites libertins à discuter avec ce qu'on croit être des couples mais en faite, madame n'est jamais là... Tous les libertins n'ont pas "l'esprit libertin"... Certains hommes seule croient que c'est un nid à plan Q. Pour certains couple, c'est une façon pour monsieur d'aller voir ailleurs en toute légitimité.

Par contre, quand on rencontre de "vrai" libertins, c'est un réel plaisir et on le sent tout de suite.

Pour ceux qui sont attiré par le libertinage mais qui n'osent pas franchir le pas, sachez qu'en club (un soir réservé aux couples, sinon les hommes seuls sont parfois trop "collants") vous aurez l'occasion de découvrir sans vous brusquer. C'est simplement une boite de nuit un peu plus chaude avec des coins calins (certains sont fermés).
39 ans lorraine 3
bonjour, je debut dans le libertinage.Avec mon compagnon on recherche surtout des femmes pour des experiences a 3. le probleme c que moi j'ai du mal avec mon corps je suis toujour plus ronde que les femmes qu'on rencontre et souvent je me sens mal apres.
B I U