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Il est + fort que moi !

49 ans région parisienne 5831
"wait and see"... Et Qu'attends-tu, Poirier? ;)

Poirier a écrit:
Quand est censé (dans le temps ou la poursuite des relations) s'arrêter un sujet?


Soit quand le  
problème est résolu, soit quand l'auteur n'a plus envie de le continuer... ;)
56 ans Région nîmoise 1567
31 pages que j'ai "survolées" mais UNE chose m'interpelle qui ne semble pas avoir été évoquée : cette femme qui a un problème d'alcoolisme n'aurait-elle pas à la base un trouble de l'humeur (bipolarité en particulier)? Car c'est LA question apparemment à se poser face à tout alcoolisme chez la femme. Et parce que non, l'alcoolisme ne commence pas simplement avec un verre puis un autre ni ne se résout avec de la simple volonté.
Je dis ça juste pour essayer de faire avancer le schmilblick.
56 ans 2676
mamykro a écrit:
"wait and see"... Et Qu'attends-tu, Poirier? ;)

Poirier a écrit:
Quand est censé (dans le temps ou la poursuite des relations) s'arrêter un sujet?


Soit quand le problème est résolu, soit quand l'auteur n'a plus envie de le continuer... ;)
J'attend quelque chose (que je sais impossible?) : revenir aux temps anciens avant sa maladie, tout du moins à revenir à un équilibre qui est rompu.
Le problème aussi est que je suis de caractère rancunier et il faut du temps pour oublier les contrariétés.
Je m'indigne de moi-même quand je parle à ma femme : j'ai toujours un mouvement de recul et... De dégoût... Bien différent des temps passés où elle se plaignait que j'étais trop collant, que je l'écoutais et la respectais.
Quand on commence à se parler, soit ça part en sucette, soit on préfère retourner dans son coin rapidement.
Evidemment nos conversations ne volent pas haut, quand elles existent.
Plutôt que de venir raconter des anecdotes plus lamentables les unes que les autres, j'ai préféré mettre des dates en espérant une amélioration quelconque.
C'est pour l'instant un status quo de vie commune minimale..

Il est dur de se mettre en mode "optimiste" quand le coeur n'y est pas!
56 ans 2676
sandydidou a écrit:
Je dis ça juste pour essayer de faire avancer le schmilblick.
Oui 31 pages.. Et en progression..
Sauf que je ne vois guère de progrès dans notre couple!
Pour la bipolarité, je n'en sais rien, et d'ailleurs j'ai un mouvement de recul face à des appellations "forcées", gratuites et faciles, par exemple que ma femme sera une bipolaire et moi un pervers narcissique etc..

Bon, je vais me casser tout seul 3 ou 4 jours, et puis on part en Alsace 2 semaines si pas d'autres contretemps foireux..
ps : je me suis renseigné sur Alanon

Je reviens fin juillet.
40 ans Niort 1336
Poirier a écrit:



ps : je me suis renseigné sur Alanon

.


ça, CA c'est une avancée =D> =D> =D>
Faut sauter le pas maintenant.

(par ailleurs, j'ai le même avis que toi sur l'étiquette bipolarité, mais si l'alcoolisme est une maladie à part entière, c'est aussi et surtout un symptôme, une béquille)
50 ans Sur un gros arbre perché 7658
Des dates ?...Façon "ça ira mieux demain" ?
49 ans région parisienne 5831
Poirier a écrit:
Il est dur de se mettre en mode "optimiste" quand le coeur n'y est pas!


Il me semble que c'est une grande différence entre ce que tu postais au tou début et maintenant: effectivement, ça fait plusieurs pages où je me dis que tu as perdu l'envie de te battre. Ce n'est pas un reproche, hein. ;)

Quoi qu'il en soit, tu souhaites que votre relation redevienne ce qu'elle était avant: à moi, cela me semble impossible. Attention, je n'ai pas dit qu'il était impossible que votre relation se transforme ou s'améliore, mais je pense qu'on ne revient pas en arrière, vous ne pourrez jamais oublier ce que vous avez vécu, il va falloir faire avec.

Finalement, ton détachement présent est peut-être une bonne chose, d'après ce que j'ai retenu des témoignages de personnes ayant vécu avec un alcoolique (pour ma part, je n'ai aucune expérience en ce domaine). Si tu laisses ta femme gérer, sans chercher à être sa béquille, si tu lui montres que c'est elle seule qui va décider ou non d'arrêter de boire, elle aura peut-être envie de s'en sortir. Pour le moment, il est possible que sa volonté de s'en sortir soit parasitée par sa volonté de te contredire, d'après ce qu'il me semble.

En tous cas, moi, je trouve qu'il y a de gros changements par rapport au début du topic. Je ne suis pas certaine que ce soit mieux, mais je ne suis pas certaine non plus que ça aille plus mal. En tous cas, ça évolue, et ça c'est déjà un point positif, vu que tu sembles souffrir de cette situation.
56 ans Région nîmoise 1567
LaPo a écrit:
Poirier a écrit:



ps : je me suis renseigné sur Alanon

.


ça, CA c'est une avancée =D> =D> =D>
Faut sauter le pas maintenant.

(par ailleurs, j'ai le même avis que toi sur l'étiquette bipolarité, mais si l'alcoolisme est une maladie à part entière, c'est aussi et surtout un symptôme, une béquille)


Je n'aime pas les étiquettes non plus. Mais prendre pour élément central ce qui pourrait être un symptôme pourrait -et je dis bien pourrait- expliquer que la situation perdure. Après je dis ça, je dis rien...
40 ans Niort 1336
Je suis entièrement d'accord avec toi Sandydidou
60 ans 91 25732
Au cours de mes études d'infirmière, j'ai fait mon stage psy dans un centre d'hygiène alimentaire qui était en fait un centre de suivi des malades alcooliques.

Je dois reconnaitre que même si je sais qu'il y a des personnes qui boivent "parce que c'est bon", je n'en ai pas vu dans ce centre. J'ai surtout vu des enfances et des adolescences brisées, des femmes battues, violées, des personnes qui souffraient d'autres pathologies psy sur lesquelles l'alcool est venu se greffer, des personnes traumatisées par des événements difficiles à vivre...

L'alcool était devenu au départ un refuge pour aller mieux, pour oublier, et a été un très bon ami avant de devenir néfaste.

On dit souvent aux alcooliques "mais pourquoi tu bois, tu as tout pour être heureux !!", sauf que s'ils boivent à ce point, s'ils ont eu besoin d'aller chercher cette solution, c'est que manifestement ils n'avaient pas "tout" pour être heureux. Je ne connais pas d'alcooliques heureux en fait.

Poirier, ta relation ne redeviendra jamais comme avant. Ce n'est plus possible. Mais ça ne veut pas dire que rien n'est possible, on peut reconstruire autre chose, autrement, sans l'alcool. Ca peut être très bien ! Je connais des couples qui ont réussi. Moi non, mais peut être que toi tu auras cette chance, si tu acceptes de repartir autrement. ;)
56 ans Région nîmoise 1567
Je suis d'accord, quand tu bois au point que c'est l'alcool qui guide ton quotidien et plus toi, ça ne peut plus être bon. J'insiste cependant sur cette histoire de troubles de l'humeur chez les femmes en particulier : de la consommation excessive à la vraie dépendance, cela peut être un point de départ qu'il est important d'éliminer. Car ce n'est pas le baclofène qui résoudra le problème là où seul un thymorégulateur pourrait être efficace.
D
43 ans 15
Quel que soit tes choix, tu fois être fort et les assumer a fond. Courage.
56 ans 2676
En fait, c'est se calmer qu'il faut : rester zen. (Non je ne suis pas allé à une réunion Alanon, je regarde juste leur doc.)
Rien que la question "t'as pris tes médicaments?", ça la met en grinchitude pour le restant de la journée..

Oui, on se raccroche au calendrier en se disant qu'on aimerait bien que tout rentre dans l'ordre... Alors que c'est pas du tout le cas. Fini pour elle de faire des ballades ou même de faire des courses ensemble. Dès que j'ouvre la bouche, elle me dit que je l'insulte ( :?: ).

Problème de couple, oui, et pour ce qui est de relations intimes, là ça s'est mis en mode "pause", j'arrive guère à me mettre en ordre de marche : faut dire qu'elle, de son côté, a abandonné toute tentation à mon égard...

Tout ça est crispant, on ose plus se parler de quoi que ce soit, à la fin.

Patty, je suis donc en stand by, mais ça me pèse...
Là, je la laisse faire ce qu'elle veut... En attendant des jours meilleurs.
40 ans Niort 1336
Poirier a écrit:
(Non je ne suis pas allé à une réunion Alanon, je regarde juste leur doc.)


Je me doute, et je me doute que la démarche ne sera pas facile (surtout que leur doc... Bon... :) ) mais j'aimerais bien que tu teste une réunion pour voir, pour qu'on puisse partager là dessus. C'est gratuit, c'est anonyme, c'est "pour voir" et c'est juste pour toi, en total égoïste (et parfois ça fait du bien)
Bonjour,
Je comprends un peu votre désespoir, pour avoir été à la place de votre femme. Je n’étais pas alcoolique, mais j'avais un très mauvais tempérament. Parfois, ça dégénérait grave entre mon mari et moi. Dans ma tête, j’étais la seule victime jusqu'à ce que mon mari craque. Un jour, il n’en pouvait plus, m’a suppliée en larmes de me contrôler. C’était le déclic. Je me suis fait soigner et aujourd’hui, tout va bien. Montrez à votre femme que vous tenez encore à elle. Dites-le-lui.
B I U


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