L'herpès génital est une IST provoquée par le virus herpès simplex de type 2, mais parfois c'est le virus herpès simplex de type 1 (celui de l'herpès labial) qui le provoque. Selon le type de virus, les récidives seront localisées au niveau génital ou labial.
La maladie se transmet lors d'un rapport sexuel, qu'il y ait ou non pénétration, avec une personne portant des lésions herpétiques sur le sexe, les fesses, les cuisses, mais aussi lors de rapports bucco-génitaux si la personne a un herpès labial ou nasal. L'herpès ne se transmet pas par des lunettes de toilettes, dans une baignoire, une piscine... Par contre un sex toy contaminé peut transmettre le virus.
Les symptômes sont des brûlures intenses, des démangeaisons, des picotements, parfois des douleurs abdominales, des pertes vaginales, des douleurs lors de l'émission des urines et de la fièvre. On retrouve des ganglions à l'aine chez l'homme et la femme.
Chez la femme, la vulve devient rouge et des vésicules (cloques) pleines de liquide apparaissent. La région anale et l'entrée vaginale peuvent être atteintes. Les vésicules, pleines de virus, vont se rompre et provoquer de petites plaies à vif, suintantes, très douloureuses, qui cicatrisent en 2 à 3 semaines. Parfois les lésions sont dans le vagin ou sur le col, et de ce fait sont invisibles sans examen gynéco. Bien sûr, c'est très contagieux à ce moment là.
Chez l'homme, on retrouve les mêmes vésicules sur le pénis, le prépuce ou les testicules. La cicatrisation met une dizaine de jours sauf sur les testicules (bcp plus long).
Quand l'herpès est contracté, c'est à vie. Le virus s'endort qq temps et peut ressurgir sans raison, ou à la suite d'un stress, d'une modification hormonale, des règles, de la prise de certains médicaments (corticoïdes), au cours de la grossesse...
Si une femme a une poussée d'herpès génital au moment de l'accouchement, on pratiquera une césarienne, le virus étant très dangereux pour le bébé.
Si vous ressentez les symptômes décrits, il faut consulter immédiatement. Il existe des traitements pour diminuer la douleur et réduire la contagiosité. Plus on les prend tôt, plus ils sont efficaces. Bien sûr il faut traiter les deux partenaires.
Après une première crise, 50 à 70% des personnes n'en auront plus jamais, mais les autres auront des poussées régulières.
Pour se protéger, au moindre doute il faut utiliser un préservatif et éviter les rapports bucco-génitaux. En général, les lésion sont si douloureuses au début qu'on n'a pas envie d'avoir des rapports. Mais on reste contagieux pendant environ 15 jours, la disparition de la douleur n'implique pas que l'on est guéri.