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avooir un chouchou parmi ses enfants

37 ans 4879
mamisha a écrit:
J'aime beaucoup ce qui a été dit dans ce sujet, notamment saralou que je rejoins encore une fois :)

J'ai eu la chance de grandir dans une  
famille ou nous étions toutes (4 filles) aimées et appréciées, pour des raisons différentes qui avaient trait à nos individualités. Nos parents n'ont jamais pratiqué l'égalitarisme (le même jouet pour toutes etc.) mais ont entretenu des relations individuelles avec chacune de nous. Dans les relations avec nos parents nous avons toutes eu des hauts et des bas, à des périodes différentes et aujourd'hui encore. Cependant, nous sommes très soudées et nous nous soutenons beaucoup, même face à nos parents, pour faciliter le dialogue par exemple.
Je me souviens de discussions à ce sujet qu'on a eu avec ma mère où elle expliquait bien qu'elle aimait/avait des affinités avec ses enfants différentes mais que ça ne se comparait pas en terme de "plus" ou "moins".
Je ne sais pas si c'est systématique, mais cette situation me rend très zen vis à vis de mes propres enfants. Je viens à peine d'avoir le 2eme mais je ne m'inquiète pas de l'amour que je vais pouvoir porter à chacun d'eux. Certes, le temps et la disponibilité seront peut être différents, mais l'amour et les relations humaines sont beaucoup plus que des choses quantifiables.

On en reparlera dans une vingtaine d'années quand mes enfans pourront donner leur ressenti ;)


Je pense en effet qu'avoir un "modèle parental sain" de ce point de vue là joue pour beaucoup dans la façon d'envisager l'égalité entre ses enfants et le partage des sentiments entre eux (mes mots ne sont pas les plus adaptés mais bon c'est l'idée).
Comme pour beaucoup de choses en fait, si les parents nous ont donné un modèle dans lequel on s'est épanoui, on a été heureux, on a toujours ça a reproduire et dont on sait que ça fonctionne bien. Ce qui n'est pas aussi évident si on a souffert du délaissement/favoritisme de ses parents, ce qui nous laisse sans modèle sain à reproduire...et qui induit donc plus de questionnements.
Pour ma part je pense que si j'angoisse tant c'est que c'est lié à ça, et au fait que je ne veux surtout pas reproduire mon modèle parental en terme d'affection.
49 ans gagny 3067
je pense que c'est aussi en fn du schéma familiale ds lequel on a été élevé qui induit bcps de choses...

pr mon cas perso, ma soeur et moi avont été élevé de la même façon, on a 6 ans d'écart, et n'avons jamais ressentit de jalousie l'une envers l'autre.

pas de chouchou je crois ms plus une entente différente qui est fn des caractères de chacuns.

ma soeur avait les mêmes gouts que mon mon père et moi de ma mère.avec le temps, je m'entends à peu près avec ma mère, ma soeur c'est un peu plus compliqué car elle se ressemble bcps.

j'ai aimé cet ex et j'espère reproduire la même chose avec mes enfants.le truc c'est que c'est mon mari qui fait un peu la diff entre les 2 et cela m'inquiète.

sa fille c'est sa princesse, il ne se sent pas proche de son fils.j'espère me tromper avec le temps,petit roi n'a que 3 mois.

on aime ses enfants ms comme avec n'importe quel autre être humain, il y a des caractères avec lesquels on s'entend mieux et cela ne veut pas dire que les on aime moins.

je ne me suis jamais posé la question du chouchou, mon mari pt être car ds sa fratrie il y a une chouchou et cela fait bcps de mal à la famille depuis x années.

dure pt être de ne pas reproduire certains schémas... :?
49 ans région parisienne 5831
C'est sûr que le modèle parental joue énormément: si il est sain, c'est autant d'angoisses en moins. Si il ne l'est pas, on se demande si on aura la force d'en sortir...

Yuutsu a écrit:
je ne suis pas sûre qu'être "chouchou" c'est une bonne place...


Perso, j'ai eu la place de celle qui n'était pas la chouchoute auprès de mes parents, mais j'ai eu la place de la chouchoute auprès de ma grand-mère, et c'est vrai qu'à choisir, je préfère encore ne pas être chouchoute: c'est une situation où tu te sens vraiment prisonnier, je trouve. Je crois que la place de chouchou n'a réellement rien d'enviable. :?
50 ans à la maison ! 10072
Les places les plus hautes sont toujours plus difficiles à garder...


(petit HS : je suis morte de rire parce que mon chien s'est endormi si profondément que sa tête est tombée brusquement sur le sol, avec un gros "boum"...ça l'a même pas réveillé !! fin du HS).

je disais donc que le chouchou risque plus de décevoir ses parents que les autres enfants.
49 ans région parisienne 5831
C'est vrai, mais il porte aussi le poids de la dette d'amour de ses parents. Il arrive parfois que le chouchou se sente obligé de toujours rester avec ses parents par exemple, pour "payer sa dette d'amour". Il peut aussi arriver qu'il se sente une dette envers ses frères et soeurs moins bien lotis, et qu'il se sente obligé de toujours les soutenir (payer leurs dettes, par exemple, les loger, s'occuper d'eux comme si il étiat leur père ou leur mère...).

Je me souviens que mes cousins ont toujours été très jaloux que je sois la chouchoute de ma grand-mère: souvent, il me le reprochaient, et moi, je me sentais coupable, alors que je n'y étais pour rien du tout! :roll:
34 ans Liège 383
trashrap a écrit:


je disais donc que le chouchou risque plus de décevoir ses parents que les autres enfants.


A l'inverse il y a également une peur de décevoir "encore plus" fin moi c'était comme sa. Sa a été un cercle vicieux toute mon adolescence. "pour me faire remarquer il faut que je ressemble à ma soeur et si je reste moi-même je ne leur plairaient pas je vais les décevoir, leur faire honte"
48 ans 701
Moi j'étais la "chouchoute" de mes grands parents. Je n'ai pas eu l'impression de culpabiliser de ce fait. Par contre j'ai longtemps considéré que mon frère était "privilégié" par mes parents (ma mère ne le disputait pas pour certains trucs, ou moins que moi, levait ses punitions assez tôt,... vu qu'il était plutôt bougeaillon, elle s'occupait beaucoup plus de lui par rapport à moi qui était super sage et tranquille).
Et puis je me suis rendu compte que lorsqu'un enfant est plus agité qu'un autre, ben sauf à être vraiment tout le temps sur son dos, on finissait par se concentrer sur l'essentiel et que certaines exigences qu'il est facile d'avoir avec un calme, et bien ce n'était peut être pas si important finalement quand il faut se "battre" sur de nombreux autres fronts.
Je n'en veux absolument pas à mes parents qui ont fait finalement comme ils ont pu avec les enfants qu'ils avaient (en plus je ne réclamais pas du tout leur attention) et Je chéris les relations que j'avais avec mes grands parents.

Pour mes enfants, je craignais tellement que la 1è se sente délaissée par l'arrivée d'une petite soeur, que je me suis davantage préoccupée d'elle pendant ma grossesse que du bb qui allait arriver. J'ai beaucoup culpabilisé par la suite.
Maintenant, j'essaie d'accorder à chacune ce qui lui convient et d'être attentive à leurs demandes. Même si parfois je me sent plus d'affinités avec l'une que l'autre.

Avec l'arrivée de la 3è, elles ont craint qu'on se s'occupe plus d'elles. On les a rassurées en leur disant qu'on accorderait sans doute davantage de temps au départ au bb, mais qu'on serait de toute façon là pour elles aussi selon leurs besoins !

je me demande par contre, sans parler de préférer un enfant par rapport à un autre, si on a pas tendance à privilégier (momentanément) celui qu'on sent le plus faible ou le plus fragile ? c'est une vraie question que je me pose....
46 ans Sous le chant des cigales ^^ 3642
J'ai deux enfants et pas l'impression d'en préférer un à l'autre. Par contre par moments je suis plus proche de l'un que de l'autre, mais ça varie.
60 ans Région parisienne 2154
Je suis très proche de ma soeur cadette. Et pourtant, je savais bien qu'elle était l'enfant rêvée de ma mère, et moi le vilain petit canard. Mais je me rendais aussi compte que sa place n'était pas plus facile que la mienne.
Il me semble que le plus dur, avec deux enfants de même sexe, c'est de ne pas les cataloguer. Ce serait si facile, entre le doux poète et la brute casse-cou. Sauf que "mon" doux poète est capable de sortir des horreurs à son frère, et que "mon" casse-cou réclame des câlins à tout bout de champ.
Je crois qu'il faut surtout accepter qe nous ne pouvons (et heureusement ! ) pas tout comprendre et connaître de nos enfants. Accepter d'être en permanence surpris par eux.
Aussi, mes deux garçons (3 et 7 ans) sont facilement jaloux l'un de l'autre. Mais ça peut se dire. Et s'entendre :-)
42 ans dans mon salon 374
au secours j'ai le syndrome de l'enfant du milieu... vous ne connaissez pas?
J'ai un grand frere nous avons 19 mois d'ecart et une petite soeur (4 ans d'ecart).
Ma mère m'a toujours dit sans se cacher qu'elle preferait les garçons et avoir eu un garçon en premier ça à ete sont plus beau cadeaux.
Mon père lui a sa petite dernière qu'il a tjs appeler chouchoute (humhum).

Et moi et bien j'ai sans cesse chercher ma place dans cette famille sans jamais vraiment la trouver meme aujourd'hui je me sens dechirée entre mon frere et ma soeur qui ne se voit que peu.
Mes parents pour qui je suis la rebelle (voir limite mechiante).
Mes parents ne sont pas fiere de moi au contraire mon metier les degoutes par contre ma soeur qui bosse 10 par semaine dans un centre de loisir c'est formidable rooh quel patience... Je suis tres feminine mais ma soeur d'apres mes parents est vraiment original "regarde elle est trop belle " et mon frere bah il est tout simplement parfait quoiqu'il fasse.
Ma grand mere aussi a des chouchoux les garçons elles aussi...
J'ai deux enfants on parle du troisieme mais je sais que je ne reproduirai pas le shema famillial.
49 ans région parisienne 5831
:? Effectivement, il parait que la place de l'enfant du milieu est souvent la plus difficile. C'est souvent là où on trouve les "enfants rebelles". Tu as l'air de bien t'en sortir, malgrè tout, Soso81. ;)
42 ans dans mon salon 374
on a tous nos valises de toute façon le role de parents est un role difficile on croit bien faire et une fois nos enfants adulte ils ont tout un tas de reproche a nous faire (j'en suis pas là encore). Mes enfants auront surement des choses a me reprocher plus tard mais j'assumerai quoiqu'il arrive leur education.
41 ans Dunkerque 41
je sais pas si j'ai vraiment un chouchou mais d'après mon mari il y a une préférence pour mon 2eme !!! je pense que je compense un peu car pour ma famille et ma belle famille il y en a que pour mon ainé !!! on oubli jamais son anniversaire il a toujours plus que les 2 autres ect ..
il est vrai que mon ainé je l'est eu au moment que j’étais étudiante donc ma belle mère s'en ai pas mal occupé elle le considère comme son fils ( cela a le don de m'agacer !! :twisted: ) mon deuxieme je les désirer tellement que j'ai mis 1 an pour tomber enceinte ( au fond de moi je voulais rattraper les 1ere mois que j'avais pas vraiment passer avec mon 1er ) et ma dernière c'était un accident quand j'ai vu le test + le 1er truc que j'ai dit c'est j'en veux pas !!! car j'avais déjà mon bébé ( 2eme qui avait que 18 mois ) mais bon maintenant je verrais pas ma vie sans elle :D

Maintenant j'ai une relation conflictuelle avec mon grand , qui se comporte comme un vrai ado a 8 ans !!! je sais pas si c'est que je m'en suis pas occuper a 100% les 1er mois de sa vie ( on a vecu chez ma belle mère jusqu'au 9 mois de mon grand après on est partie vivre a 1000km d'elle)

J'ai l'impression de pas l'aimer autant que mon deuxième et cela me fait mal !! ma petite dernière c'est encore mon bébé donc je peu pas vraiment dire si j'aurai les mêmes relation que j'ai avec mon 2eme ou mon 1er !!

Un truc qui est drôle est que mon deuxieme et le seul qui me ressemble les 2 autres c'est leur père tout craché

En conclusion je sais que j'aime mes 3 enfants de tout mon âmes mais de façon différente :D
49 ans région parisienne 5831
merci pour ton témoignage, Aya59.

L'important, je pense, c'est d'essayer de rester lucide et de ne pas favoriser consciemmetn un de nos enfants.

Vu ton vécu, tu as une relation plus conflictuelle avec ton aîné, mais tu en es consciente, et surtout, tu ne cherches pas à toux prix à favoriser ton second, c'est le plus important. ;)
49 ans à côté de Rouen ;-) 5361
Dans le magazine Parents de mai 2013, il y a un encart intitulé "Tous les parents ont-ils un chouchou?".

Le magazine Parents de mai 2013 à la page 68 a écrit:
Selon un récent sondage britannique, 62% des parents interrogés affirment préférer un de leurs enfants aux autres. Selon eux, la préférence se traduit par le fait de marquer plus d'attention et de passer plus de temps avec l'un des enfants. [...] Ce sondage étonne car l'existence d'un chouchou dans les familles est un sujet tabou! Le chouchou remet en cause le mythe selon lequel les parents aimeraient tous leurs enfants de la même manière! Il s'agit d'un mythe car les choses ne peuvent être pareilles dans une fratrie, les enfants sont des individus uniques et il est donc normal de les considérer différemment.
L'article explique ensuite qu'être le chouchou n'est pas forcément la meilleure place même s'il peut être envié par les frères et sœurs sur le moment.
B I U