Désolée Maëva :kiss: si je t'ai blessée :roll: :oops:
Merci Titeplume de l'avoir souligné
j'ai voulu répondre vite avant de partir et j'aurais dû m'abstenir (ou me relire ce qui m'aurait permis de ne pas poster ce message)
comme je l'ai dit, je sais de quoi je parle et j'ai bien conscience qu'une crise n'a rien à voir avec craquer pour un gateau dans la vitrine de la boulangerie.
j'ai conclu (trop vite je le reconnais) en interprêtant tes propos et j'ai eu l'impression en te lisant que tu avais l'illusion que le bypass allait résoudre ton probléme de TCA.
Le "que ça te plaise ou non" n'était pas un jugement, ni la parole d'un adulte envers un enfant, mais "on est obligé d'en passer par là". Je sais, c'est plus clair, dit comme ça (enfin j'espère :cry: )
Donc je reformule :
Mon expérience est que l'opération ne traite en rien l'hyperphagie. Je suis même étonnée, a posteriori, que des chirurgiens considèrent l'hyperphagie comme une indication et prétendent qu'en t'empêchant de manger beaucoup à la fois, on diminue l'hyperphagie.
Je pense que si on ne s'attaque pas à la source, c'est comme prendre un doliprane pour une jambe cassée. ça diminue les symptômes (le poids) mais si on ne résoud pas la cause, on risque qu'ils réapparaissent.
Je pense que le fait d'être opérée, de perdre du poids, de retrouver une vie amoureuse et sociale peut te servir de tremplin pour entamer une thérapie avec un bon spécialiste des TCA. Je suis convaincue qu'on ne peut pas s'affranchir de cette étape, qui nous permet, moyennant comme le dit Titeplume, une démarche difficile et longue, de progresser dans notre gestion du TCA.
C'est pour ça que je t'ai demandé des précisions sur ta thérapie. Si elle ne te convient pas, tu peux peut-être envisager de changer de thérapeute mais je pense que c'est une erreur de laisser tomber.
J'espère que c'est plus clair comme ça. Dis le moi. Sinon il vaut mieux que j'arrête pour ne pas avoir à nouveau des formules qui risqueraient de te blesser.
Parce que ce coup-ci j'ai relu ;)