RA et "phobie" de certains aliments

Il me semble que Zermati parle, dans son livre, de deux principaux moyens d'alimentation que l'on trouve dans la nature (et aussi chez les individus) :

- les herbivores mangent des aliments peu énergétiques, mais toute la journée >>> le principe du "grignoteur" qui, à l'image des nomades cueilleurs, mange peu, mais toute la journée.

- les carnivores se font un gros casse-dalle bien énergétique une fois de temps en temps, et passent du temps à le digérer >>> on trouve aussi ces gens dans la vie, qui se font un gros repas et qui se régulent naturellement en mangeant moins au(x) repas suivant(s).

Les conventions sociales lissent ces comportements, puisqu'elles commandent les heures et les pratiques du repas, mais grosso modo il me semble que c'est la base. Dans mon cas, j'alterne les deux attitudes, surtout en fonction de mon humeur ou de mes besoins du moment.

_Aphasie_ a écrit:

On reste quand même largement dans la seconde catégorie (peu en quantité, très efficace en énergie)... quand tu regardes le % de leur propre poids que les animaux ingèrent (jusqu'à 50%, même pour des carnivores) alors que nous omnivores ingérons en général seulement 1kg de nourriture sur une journée... notre système est vraiment énergétiquement très efficace en tout cas! (et le rapport volume/ énergie des protéines à mon avis y contribue)

1 kg de nourriture par jour ? je m'étais jamais posé la question mais ça me semble bcp :shock:

Pour en revenir au lien protéines/RA, je pense que ma conso de protéines a augmenté justement en ra parce que j'ai découvert (et admis, non sans peine) que j'étais dans la catégorie "petit mangeur"... peu de volume nécessaire (malgré un comportement contraire depuis mon enfance) mais du coup il faut que ça me tienne longtemps (j'ai aussi perdu le goût du grignotage, en fait j'ai aussi découvert que je détestais ça). Conséquence: pas mal de lipides et de protéines, du sucre surtout sous forme de féculents (alors que j'étais convaincue de mourir après des religieuses, quand c'était interdit!), et de la fraîcheur sous forme de crudités.

grande_ourse a écrit:

Ben une assiette ça fait bien 300g, fois deux repas, plus des desserts, plus le petit déj... ça me paraît être l'ordre de grandeur en tout cas (il doit bien exister des 500g et des 2kg certes!).

poupoule a écrit:

C'est la trajectoire que je prends aussi, sauf que je m'aperçois que mon corps me réclame souvent des apports en "pur" sucre (jus de fruits et biscuits notamment) et moins de féculents.
J'ai aussi noté que, dans mon cas, les laitages disparaissent presque complètement. J'ai envie d'un laitage en général une fois toutes les deux semaines environ, genre un bon yaourt au lait entier, après ça passe.

poupoule a écrit:

je ne dis pas le contraire, c'est juste mon impression ;)

poupoule a écrit:

C'était pour montrer que certains réflexes ( je DOIS manger des protéines) sont souvent faux, comme beaucoup d'autres idées reçues à qui on tord le cou en RA. :)

LovelyLexy a écrit:

ah d'accord! je n'avais pas du tout compris ta formule comme ça ;)

La protéine n'apporte aucun goût : seules les graisses et les sucres apportent des goûts. D'ailleurs, les protéines des oeufs sont principalement contenus dans le blanc, qui est beaucoup moins goûteux que le jaune.
Et non, je ne confonds pas avec les fibres, les protéines sont mal assimilées par l'organisme, contrairement aux graisses et aux sucres. ;)

trashrap a écrit:

Comment font-elles pour produire du muscle dans ce cas??

L'organisme n'en n'a pas besoin de beaucoup en réalité : on en consomme plus que nos besoin réels (je ne parle pas des sportifs, bien sûr).

trashrap a écrit:

C'est aussi ce à quoi je pensais.
En fait, j'ai constaté que ces temps ci, merci à la domination des régimes hyper protéinés, beaucoup de gens croient que les protéines sont la base de l'alimentation...

LovelyLexy a écrit:

On a tendance à oublier qu'il y a peu de temps, la viande était un luxe et que le plupart de gens n'en consommaient qu'une à deux fois par semaine (voire que pour les très grandes occasions !).