Bon, je n'ai plus posté sur VLR depuis… bref.
Mais là, je ne peux faire l'impasse. Et arff, il y aurait tant à dire… même si beaucoup de réalités ont déjà été avancées dans les réponses, notamment sur ton blog (celui de la posteuse hein).
Mais finalement le redire avec d'autres mots, pourquoi pas même si je pense que tu ne découvres pas aujourd'hui l'ensemble des points soulevés.
Pour l'instant, tu es dans une période négative. NON c'est à peu près le seul mot qui sort de ta bouche. Un des effets de la dépression.
Tu te focalises sur ton corps que tu n'aimes pas et pour lequel tu penses que ton surpoids serait cause de tous tes maux.
Tu envisage la chirurgie bariatrique. OK. Je ne vais ni t'en dissuader ni t'y inciter. C'est pas mon rôle.
Mais s'agissant d'une discussion, je peux apporter ma pierre à l'édifice. A supposer que tu entres dans les critères, ne pas négliger que ton image post-opératoire risque d'en prendre un coup. Il y a souvent des séquelles. Un corps vidé de sa graisse c'est une enveloppe de peau trop grande pour ce qu'il reste.
Et donc souvent passage par la case chirurgie plastique. Et c'est pas gratos, même pris en charge SS + Mut et opéré en CHU secteur 1. Et toutes les peaux ne réagissent pas de la même façon. Pour certains opérés ça passe comme une lettre à la poste et pour d'autres ce sera des cicatrisations difficiles quand c'est pas des atrophies (chéloïdes).
De plus, c'est sournois la perte de poids ; c'est pas toujours harmonieux. Les kilos ne disparaissent pas forcément là où ils gênent le plus. On a vu plus d'une fille garder des cuisses "poteau" par exemple.
Sans compter que je confirme évidemment qu'il faut se bouger. A ce rythme tu vas avoir la masse musculaire d'un chamalow. Un indice trop faible c'est aussi un motif de recalage du dossier si je ne m'abuse.
Et les articulations n'aiment pas la sédentarité.
De plus, une fois la perte de poids amorcée, faut l'entretenir. Bouger fait partie du processus.
Une fois passée sur le billard, peut-être quelques kilos en moins plus tard (ou pas), ton souci, le fric, sera toujours là (sauf Euromillion soudain). Donc toujours pas de vie sociale. Donc potentiellement toujours en difficulté de construire un projet, à deux ou pas. Et donc toujours cette estime de soi en dessous de zéro.
Et en plus on vit avec comme Epée de Damoclès sur la tête, la crainte (la hantise ?) de la reprise de poids.
Mais à supposer que tu t'en battes les cils et que la perte de poids te fasse l'effet d'un champignon hallucinogène, quid des mecs ? Comment réagir en pensant que avant, avec XX kg en plus ils ne t'auraient peut-être pas regardée.
Alors qu'est-ce qu'elle en sait que vous vous dites, même si certains doivent deviner que ça sent le vécu.
Ben mon message certes très brouillon, c'est pour dire que je comprends Ô combien ton mal-être. L'obésité je connais, la perte de poids je connais (sans chirurgie). Mais le bistouri je connais aussi pour reconstruction. Les problèmes de fric je connais ; et (sur)vivre avec l'ASS aussi. Et de fait l'absence de vie sociale.
Alors si tu ressens le besoin d'entamer les démarches, fais le avec tous les éléments en main. Et surtout fais le en sachant que la perte de poids peut certes aider à rebondir, s'avérer être un starter pour une autre vie mais en aucun cas n'est une réponse à TOUS les problèmes.
PS : la clope c'est pas terrible dans un parcours chirurgical (ouais je conclue par un scoop !)
PS 2 : Toujours ce foutu syndrome de la page blanche. Grrrr