En préambule je précise que le syndrome "page blanche" dont je suis victime c'est celui relaté
ici et c'est rien de dire que ça me gonfle et que c'est en partie la raison pour laquelle je ne poste plus. :evil:
D'ailleurs je quote pas non plus sinon j'y suis encore demain.
Sinon, Clau, à un moment va falloir arrêter de dire NON hein, sinon plus personne ne viendra t'apporter un peu de soutien verbal.
Ce message est très juste :
"Après, je sais qu'on ne peut pas aider quelqu'un qui ne veut pas être aidée. Si tu as décidé de te bouffer la vie et rester à tourner en rond, on ne pourra rien pour toi. Le positif il faut souvent ramer pour l'avoir, ca ne tombe pas du ciel comme par miracle parce que tu as été gentille et bien élevée. Parfois il faut même se sortir les doigts du c*l pour obtenir ce que l'on veut. Et ca, opération ou pas, ca ne changera rien, ca se passera toujours comme ca. Si tu n'as pas cet état d'esprit maintenant, tu ne l'auras pas après l'opé."
Tu dis que tu es capable de volonté pour arriver à tes fins, mais là, c'est pas trop le ressentiment que j'ai à te lire vu que c'est justement dans cette phase que tu devrais être et que tu n'y es pas.
Je n'ai jamais accepté mon corps d'obèse. J'avais juste appris à vivre avec et c'est tout. Me fringuer était un cauchemar vu le peu de vêtement que je pouvais trouver à l'époque. Et je parle pas d'un 46 ou d'un 50 mais de plus que ça.
Pour autant j'essayais d'être coquette avec ces difficultés là ajouté à un budget riquiqui. D'ailleurs à ce propos, les accessoires c'est sympa, ça métamorphose une tenue. Bref, j'avais pas toujours envie mais je me forçais.
Puis la perte de poids s'est amorcée. Mais les ennuis parallèles ne se sont pas évaporés pour autant. Ne pas lâcher le morceau dans ces périodes c'est pas simple. Si t'as pas le mental avant, tu vas pas l'avoir pendant et après comme une sorte de révélation.
Plus je perdais du poids et plus je voyais mon corps se déformer. Les seins au nombril c'est top glamour.
La case chirurgie plastique s'est alors un peu imposée d'elle-même. Et là, crois bien que si je m'étais pointée devant le chir avec un état d'esprit comme le tien genre (j'exagère volontairement) : "je vais faire des efforts dès que vous m'aurez opérée", mon chir m'aurait montré fissa la porte de sortie. Et il aurait mérité un Oscar pour ça.
Tu es en dépression et c'est essentiellement cette dépression qui te transforme en béni-non-non.
Je crois que les filles (et mecs) t'ont tout dit ou presque là… Fée Clochette c'est de la fiction et D. Copperfield un illusionniste. A moins de vivre avec ces deux personnes, là tu ne peux compter que sur toi.