MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

Lecture utile?

47 ans Paradise island 524
Quand je parle de responsabilité je ne dis pas que le patient est responsable de son obésité (pas dans un sens péjoratif en tout cas) mais il est responsable des  
infos qu'il transmet à l'équipe médicale.S'il omet un traitement ou ment sur ces habitudes ou TCA (pour avoir accès à une opération qui du coup va échouer mais bref),je ne vois pas en quoi le médecin peut en être responsable en cas de problème.
A la question " que mangez-vous" c'est vrai que c'est très vague.De toute façon que ça soit trop de poisson ou trop de frites,c'est trop c'est ce qui compte...Cela dit,je suis toujours étonnée d'entendre des futurs opérés déclarer sincèrement qu'ils ne mangent pas "trop" dans ce cas pourquoi penser qu'une opération qui consiste à réduire des apports déjà "normaux" va les aider??Moi la 1ere je pense qu'on prend difficilement conscience de ce qu'on ingurgite réellement...mais il est important de la réaliser avant l'opération.Sinon pour avoir rencontré beaucoup de futurs opérés dont la seule boisson quotidienne était le coca (habitude qui ne concerne pas que les obèses hein),je comprends que la psy ou l'équipe veuillent s'en assurer,pas qu'on ne te croit pas mais cette habitude étant totalement incompatible avec l'opération il faut quand même s'assurer qu'un minimum de diététique (dans le sens alimentation équilibrée) est intégrée,c'est la base quand même.
H
37 ans 120
Moi je buvais pas mal de coca light, mais coca quand même, du coup c'était mauvais surtout avec tout l'asparthame et les colorants qu'il y a dedans.

La question de l'entretien sur le contenu de mon assiette m'a destabilisée car j avais déjà admis d'entrée de jeu que niveau quantitatif, je mangeais en trop grande quantité lors des repas, et que je mangeais des trucs trop gras et trop sucrés aussi trp souvent. Simplement dans mon cas, je mangeais aussi souvent des trucs "dits" équilibrés. L'un n'excluait pas l'autre chez moi, alors qu elle dans son discours si niveau quantitatif tu était dans le trop, bah qualitativement aussi tu était forcément dans la junk food. Je ne sais pas si on peux se sentir "satisfait" après un entretien psy, je pense qu'on se sent "travaillé" un peu comme quand on reviens de l'ostéo mais au niveau mental. Moi après l'entretien je me suis sentie cataloguée, pas prise dans mon individualité. Je sais aussi qu'il a été notée que je mettais en oeuvre des "stratégies d'évitement" dans mes relations sociales, simplement j'aurais aimé demandé à la psy ce que je pouvais avoir comme alternative à l'époque... je me le suis un peu pris en pleine poire, un peu comme si on disait de moi que je suis quelqu un de fuyant, lâche et je n'ai jamais su quelle était la pertinence de cette observation au niveau psychologique, j'aurais bien aimé.Je suppose qu'il s'agissait de déterminer si j'étais isolée, ou en plein épisode dépressif.... Pourtant j ai admis ue je me sentais vraiment pas bien

Oui quand tu as un TCA même si tu es opérée tu échoues, la personne opérée que je connais qui reprends du poids c'est son cas. Elle ne sait pas pourquoi elle mange, elle se dit heureuse ds sa vie familiale, heureuse dans sa vie pro, du coup là c'est le noir complet pour elle, la raison pour laquelle elle mange est totalement inconsciente. C'est vraiment galère à traiter les TCA, le parcours est long, je ne sais pas si un jour tu peux te sentir "guéri". Je pense que tu es plutôt en rémission. C'est pas vraiment comme un alcoolique qui ne retouchera pas à un verre et sera complètement abstinent, c'est pire : tu devras te nourrir tous les jours en combattant une pulsion, une pensée, une manière d'être etc.
38 ans Paradise 559
Je suis exactement comme ton amie.

Je suis heureuse, j'ai réglé pas mal de mes soucis psy, je n'ai plus de pensées négatives, je n'ai plus de tocs, je n'ai plus la même façon de penser à mon père, à sa mort, je ne pense plus trainer mes casseroles.
Mais je mange.
Je me pensais hyperphage mais finalement je n'en sais rien. Peut-être suis je trop dure avec moi même en fait.

Pourquoi ne pourrait on pas manger simplement parce qu'on aime ça, parce qu'on est gourmand ?
Finalement on se dit rapidement atteint de compulsion, mais peut-être qu'on est juste passionné par certains aliments ?
Le plaisir pour le plaisir, pas pour la compensation ?

Je me pose pas mal de questions en ce moment par rapport à tout ça, vu que je termine mon parcours chir.
Je sais que tout est dans la téte et qu'il faut avoir les reins solides pour l'aprés, parce que même avec un petit estomac si je veux me faire exploser à coups de barres chocolatées je pourrais le faire (Et le regretter ensuite, et recommencer parce que compensation culpabilité honte etc).

Parfois j'ai l'impression que plus je veux garder le contrôle pire c'est...

Je viens de commander le livre du Dr Gould "Gérez vos émotions perdez du poids", celui de Geneen Roth "Les femmes, la nourriture et Dieu" et celui de Gérard Apfeldorfer, "Je mange donc je suis".
Je dois voir la psychiatre liée à l'opération le 24 Avril, mais je ne sais pas à quelle sauce je vais être mangée... On ns a dit qu'elle ne mettait pas un simple tampon sur un papier, on verra bien...
La psychologue que j'ai vu en public était bien mais le feeling en passait pas, c'était rapide et elle posait effectivement des questions trés générales.

A chaque fois que j'ai vu un psy on m'a dit que j'allais trés bien, juste parce que j'étais lucide sur mes problèmes. Pour eux, à partir du moment où l'on sait ce qu'on a, ou l'on croit savoir, tout va trés bien.

En fait j'ai peur de compulser, même si là je ne le fais quasiment plus, uniquement parce que j'ai peur de déprimer post bypass. Je supporte mal les changements, les restrictions à ma liberté.
J'ai fait deux baby blues du tonnerre quand j'ai eu mes filles. J'ai remonté la pente toute seule à chaque fois, mais la période de transition est difficile à vivre.
Bizarrement pdt ces périodes j'ai tjrs perdu beaucoup de poids, je ne mangeais quasi pas.
Mais là je sais pas, savoir que je ne pourrais pas me réfugier dans la bouffe ça me stresse à l'avance, si ça ne va pas.
47 ans Paradise island 524
harper a écrit:
Moi je buvais pas mal de coca light, mais coca quand même, du coup c'était mauvais surtout avec tout l'asparthame et les colorants qu'il y a dedans.

La question de l'entretien sur le contenu de mon assiette m'a destabilisée car j avais déjà admis d'entrée de jeu que niveau quantitatif, je mangeais en trop grande quantité lors des repas, et que je mangeais des trucs trop gras et trop sucrés aussi trp souvent. Simplement dans mon cas, je mangeais aussi souvent des trucs "dits" équilibrés. L'un n'excluait pas l'autre chez moi, alors qu elle dans son discours si niveau quantitatif tu était dans le trop, bah qualitativement aussi tu était forcément dans la junk food. Je ne sais pas si on peux se sentir "satisfait" après un entretien psy, je pense qu'on se sent "travaillé" un peu comme quand on reviens de l'ostéo mais au niveau mental. Moi après l'entretien je me suis sentie cataloguée, pas prise dans mon individualité. Je sais aussi qu'il a été notée que je mettais en oeuvre des "stratégies d'évitement" dans mes relations sociales, simplement j'aurais aimé demandé à la psy ce que je pouvais avoir comme alternative à l'époque... je me le suis un peu pris en pleine poire, un peu comme si on disait de moi que je suis quelqu un de fuyant, lâche et je n'ai jamais su quelle était la pertinence de cette observation au niveau psychologique, j'aurais bien aimé.Je suppose qu'il s'agissait de déterminer si j'étais isolée, ou en plein épisode dépressif.... Pourtant j ai admis ue je me sentais vraiment pas bien

Oui quand tu as un TCA même si tu es opérée tu échoues, la personne opérée que je connais qui reprends du poids c'est son cas. Elle ne sait pas pourquoi elle mange, elle se dit heureuse ds sa vie familiale, heureuse dans sa vie pro, du coup là c'est le noir complet pour elle, la raison pour laquelle elle mange est totalement inconsciente. C'est vraiment galère à traiter les TCA, le parcours est long, je ne sais pas si un jour tu peux te sentir "guéri". Je pense que tu es plutôt en rémission. C'est pas vraiment comme un alcoolique qui ne retouchera pas à un verre et sera complètement abstinent, c'est pire : tu devras te nourrir tous les jours en combattant une pulsion, une pensée, une manière d'être etc.


oui je buvais aussi du coca light à une époque,et avant l'opération du gazeux (badoit,perrier) car je déteste l'eau plate...en dehors des méfaits de ne boire que des sodas même light les boissons gazeuses sont bannies...
Je n'ai pas eu ce ressenti à la consultation psy,au contraire j'ai eu un très bon contact avec celui de l'équipe médicale,que je revois encore régulièrement.Mais je pense que d'avoir fait une RA et thérapie ciblée avec un psy spécialisé avant m'a permis de ne pas me sentir attaquée,remise en question.Comme toi j'avais une alimentation déjà équilibrée à la base,à cela s'ajoutait toute la nourriture de réconfort..
C'est certain qu'il est super difficile parfois de trouver l'origine de ces troubles,quelle galère!
47 ans Paradise island 524
AnaElia a écrit:
Je suis exactement comme ton amie.

Je suis heureuse, j'ai réglé pas mal de mes soucis psy, je n'ai plus de pensées négatives, je n'ai plus de tocs, je n'ai plus la même façon de penser à mon père, à sa mort, je ne pense plus trainer mes casseroles.
Mais je mange.
Je me pensais hyperphage mais finalement je n'en sais rien. Peut-être suis je trop dure avec moi même en fait.

Pourquoi ne pourrait on pas manger simplement parce qu'on aime ça, parce qu'on est gourmand ?
Finalement on se dit rapidement atteint de compulsion, mais peut-être qu'on est juste passionné par certains aliments ?
Le plaisir pour le plaisir, pas pour la compensation ?

Je me pose pas mal de questions en ce moment par rapport à tout ça, vu que je termine mon parcours chir.
Je sais que tout est dans la téte et qu'il faut avoir les reins solides pour l'aprés, parce que même avec un petit estomac si je veux me faire exploser à coups de barres chocolatées je pourrais le faire (Et le regretter ensuite, et recommencer parce que compensation culpabilité honte etc).

Parfois j'ai l'impression que plus je veux garder le contrôle pire c'est...

Je viens de commander le livre du Dr Gould "Gérez vos émotions perdez du poids", celui de Geneen Roth "Les femmes, la nourriture et Dieu" et celui de Gérard Apfeldorfer, "Je mange donc je suis".
Je dois voir la psychiatre liée à l'opération le 24 Avril, mais je ne sais pas à quelle sauce je vais être mangée... On ns a dit qu'elle ne mettait pas un simple tampon sur un papier, on verra bien...
La psychologue que j'ai vu en public était bien mais le feeling en passait pas, c'était rapide et elle posait effectivement des questions trés générales.

A chaque fois que j'ai vu un psy on m'a dit que j'allais trés bien, juste parce que j'étais lucide sur mes problèmes. Pour eux, à partir du moment où l'on sait ce qu'on a, ou l'on croit savoir, tout va trés bien.

En fait j'ai peur de compulser, même si là je ne le fais quasiment plus, uniquement parce que j'ai peur de déprimer post bypass. Je supporte mal les changements, les restrictions à ma liberté.
J'ai fait deux baby blues du tonnerre quand j'ai eu mes filles. J'ai remonté la pente toute seule à chaque fois, mais la période de transition est difficile à vivre.
Bizarrement pdt ces périodes j'ai tjrs perdu beaucoup de poids, je ne mangeais quasi pas.
Mais là je sais pas, savoir que je ne pourrais pas me réfugier dans la bouffe ça me stresse à l'avance, si ça ne va pas.



Mais j'aime toujours manger!Je me considère gourmande et je l'ai toujours été..mais je différencie la gourmandise du fait d'avoir besoin de se remplir.La gourmandise c'est le plaisir,pas s'en rendre malade.Aujourd'hui je peux traverser Paris pour une bonne patisserie,en manger la moitié et être satisfaite sans frustration de ne pas en manger plus.Avant j'aurai pu prendre 3 gateaux,les manger,me sentir si mal que le plaisir gustatif est bien loin...Je ne sais pas quel mot mettre dessus mais clairement mes émotions me faisaient manger,souvent sans que j'en sois réellement consciente,parfois parce que j'avais conscience de mes émotions il fallait que je mange pour me calmer.C'était pratiquement ma seul exutoire.
Et ça m'arrive encore,on est humain!Sauf que je maitrise bien mieux tout ça.Récemment j'ai eu une période très stressante,j'ai usé de toutes mes astuces pour relativiser,me calmer,et je n'ai pas échapper à quelques aliments de réconfort..je prends un mini-mars par exemple,j'en ai sûrement mangé plus que de "raison" mais j'en avais besoin.Il ne faut pas dramatiser,ça ne dure pas (et si je sens que ça dure je vais voir le psy).Si tu te refuse ce réconfort à cause d'une opération,c'est comme pour un régime ça finit mal.Juste oui les quantités ne sont absolument pas les mêmes.Donc pas de culpabilité surtout!!

Je pense que tu n'as pas à t'inquièter du rdv psy pré-op,ils se sont certainement pas là pour te manger à n'importe quelle sauce,juste s'assurer que tu n'as pas de contre indication et que tu es consciente de ton problème.
Parle de ce stress de déprimer,d'être frustrée de ne pas pouvoir manger,c'est important et cette inquiétude est normale.
Disons que tu trouveras sûrement dans ce changement des avantages qui feront que tu ne ressens pas cette frustration (te sentir plus légère,pouvoir t'habiller partout,etc) d'autant que tu pourras toujours te faire plaisir avec les aliments,tu ne vas pas faire Dukan hein ;) rien n'est interdit,avec modération!
J'ai fait un baby blues aussi pour bb1,mais post-op pas de déprime au contraire,plutôt de l'euphorie.Tu trouveras du plaisir ailleurs,et celui lié à la nourriture sera tjs là mais différemment.
38 ans Paradise 559
C'est pour ça que je ne sais pas s'il s'agit d'hyperphagie compulsive dans mon cas...

Je mange beaucoup, mais réellement par plaisir de manger, jamais pour dire de.
La preuve, en ce moment les finances sont au plus bas, mon compte bancaire est dans le rouge vif on achète plus rien, les placards sont vides, il n'y a que les trucs pour mes filles, que je n'aime pas, et bien je ne mange pas, je ne grignote pas.
Si je fais les courses le ventre vide je cède plus facilement et je me fais plus plaisir aux niveaux des courses. Mais si j'y vais juste aprés le repas je n'achète rien.

Par contre si j'ai quelquechose de bon, que j'aime sous la main, j'ai du mal à m'arréter, mais je n'arrive pas à savoir si c'est parce que je le peux (Stomacalement parlant) ou si c'est de la compulsion.

Genre si j'ai un sachet de petits pains, je vais en manger deux, voir trois, sans douleurs, sans avoir l'impression d'être "pleine", alors que je pense qu'avec un j'en aurais eu assez, enfin j'en sais rien.
J'ai parfois l'impression d'être un trou sans fond, je peux remplir mon estomac à l'infini et c'est dur du coup d'arréter, surtout qu'en général je fais trop à manger et je déteste gâcher.

Il y a encore quelques temps j'avais mal 15 minutes après le repas, parce que j'avais trop mangé, mais je ne le ressens pas sur le moment, seulement aprés, comme si les aliments "gonflaient".
Aujourd'hui ça fait un petit moment que j'arrive à remanger des portions "normales", mais j'ai l'impression d'avoir encore un trou, et je suis affamée rapidement.

Parfois j'ai l'impression de ne pas digérer. Je mange et vlan, 10min aprés diarrhées, même pour des choses qui ne sont pas grasses ou sucrées.
Et même en mangeant des portions énormes j'ai faim rapidement, avec mal de crâne, goût de fer dans la bouche, tremblements, mal à l'estomac...
J'ai un petit début de diabète 2 et ils ont noté que j'étais intolérante au glucose mais finalement personne ne répond à mes questions, que ce soit le chir, la gastro, les médecins, les endocrinos...
50 ans à la maison ! 10072
harper a écrit:
Moi je buvais pas mal de coca light, mais coca quand même, du coup c'était mauvais surtout avec tout l'asparthame et les colorants qu'il y a dedans.


Petit HS : il n'y a pas de colorants ou d'arômes artificiels dans le coca. ;)
38 ans Paradise 559
Moi là dessus je suis tranquille je déteste le gazeux ça ne m'a jamais réussi, ça me brûle et aprés vive les rots intempestifs... Idem pour l'alcool, pas une goutte, même le cidre je déteste.
Pas de cigarettes non plus.

Le gras et le sucre sont mes seuls péchés mignons en fait lol, et encore, en rêgle générale j'essaie de ne pas abuser quand je cuisine, même si je fais souvent des plats en sauce.
47 ans Paradise island 524
AnaElia a écrit:
C'est pour ça que je ne sais pas s'il s'agit d'hyperphagie compulsive dans mon cas...

Je mange beaucoup, mais réellement par plaisir de manger, jamais pour dire de.
La preuve, en ce moment les finances sont au plus bas, mon compte bancaire est dans le rouge vif on achète plus rien, les placards sont vides, il n'y a que les trucs pour mes filles, que je n'aime pas, et bien je ne mange pas, je ne grignote pas.
Si je fais les courses le ventre vide je cède plus facilement et je me fais plus plaisir aux niveaux des courses. Mais si j'y vais juste aprés le repas je n'achète rien.

Par contre si j'ai quelquechose de bon, que j'aime sous la main, j'ai du mal à m'arréter, mais je n'arrive pas à savoir si c'est parce que je le peux (Stomacalement parlant) ou si c'est de la compulsion.

Genre si j'ai un sachet de petits pains, je vais en manger deux, voir trois, sans douleurs, sans avoir l'impression d'être "pleine", alors que je pense qu'avec un j'en aurais eu assez, enfin j'en sais rien.
J'ai parfois l'impression d'être un trou sans fond, je peux remplir mon estomac à l'infini et c'est dur du coup d'arréter, surtout qu'en général je fais trop à manger et je déteste gâcher.

Il y a encore quelques temps j'avais mal 15 minutes après le repas, parce que j'avais trop mangé, mais je ne le ressens pas sur le moment, seulement aprés, comme si les aliments "gonflaient".
Aujourd'hui ça fait un petit moment que j'arrive à remanger des portions "normales", mais j'ai l'impression d'avoir encore un trou, et je suis affamée rapidement.

Parfois j'ai l'impression de ne pas digérer. Je mange et vlan, 10min aprés diarrhées, même pour des choses qui ne sont pas grasses ou sucrées.
Et même en mangeant des portions énormes j'ai faim rapidement, avec mal de crâne, goût de fer dans la bouche, tremblements, mal à l'estomac...
J'ai un petit début de diabète 2 et ils ont noté que j'étais intolérante au glucose mais finalement personne ne répond à mes questions, que ce soit le chir, la gastro, les médecins, les endocrinos...



mais le plaisir de manger s'arrête bien avant la fin d'un paquet entier..c'est ce qu'on apprend en RA.Tu as du plaisir avec les 1eres bouchées,plus du tout ensuite,et si tu continues malgré tout c'est pour d'autres raisons que le plaisir.
Comme toi je n'ai jamais mangé que les choses que j'aimais je ne me suis jamais jetée sur des aliments qui ne m'attiraient pas,mais clairement manger au delà du plaisir même un truc que tu aimes ce n'est plus de la simple gourmandise (en tout cas pas quand c'est régulier)
Tu peux être affamée après un gros repas si ce que tu manges est riche en glucides,ça provoque comme une hypoglycémie et un besoin de remanger vite.Tu dois avoir le foi un peu saturé (çtu as fait des prises de sang,regarde les ASAT ALAT) qui te fait mal digérer le trop gras ou trop sucré.Je me suis intéressée suite à ça aux aliments à indice glycémique bas,pour éviter ça,comme des flocons d'avoines,des pâtes complètes plutôt que blanches,etc...ne pas manger du sucre de façon isolée..
H
37 ans 120
AnaElia, oui il y a des personnes gourmandes de nature, l'hyperphagie est vraiment différente de la gourmandise. D'ailleurs avant l'opération j'étais gourmande, c'est un trait de ma personnalité qui a disparue, je suis gourmet maintenant, mais plus gourmande. (je fais une nuance entre les deux).

Dans ton cas, avant d'aller à l'opération il faudrait que tu arrives à savoir si vraiment toutes ces modifications ne vont pas te fruster. J'avais commencé un suivi avec une super Diet bien plusieurs mois avant l'opération, et avant de commencer le suivi on avait fait un exercice didactique avec des gomettes à coller par types d'aliments en fonction de ce que l'on mangeait sur la journée, et bien c'était très surprenant au final quand on en a tiré les conclusions. Et moi ça m'a aidé à comprendre ce que je devais modifier.

Avec l'opération tu ne peux plu contrôler car tu perds tous tes repères c'est très déstabilisant. Enfin je sais que certaines amies opérées m'ont dit "moi j'avais faim immédiatement après être sortie de l'opé", personnellement, jusqu'à la faim de mon hospitalisation ma voisine mangeait bcp, des macarons etc, ça ne me faisait ni chaud ni froid. Le pire pour moi, ça à été ma glycémie qui faisait le yoyo, quand elle était basse on me forçait à avaler des pots de confiture qui me faisaient dumper.
Même encore maintenant, je peux faire des malaises hypoglycémiques (un au sport y 'a 15 jours) alors que je suis le protocole à la lettre, je suis obligée de me balader constamment avec un fruit, une compote.


Je comprends ton problème avc les psy, je pense aussi être lucide sur me pbls pas pour ça qu'ils sont résorbés pour autant !

A chaque fois que j'ai vu un psy on m'a dit que j'allais trés bien, juste parce que j'étais lucide sur mes problèmes. Pour eux, à partir du moment où l'on sait ce qu'on a, ou l'on croit savoir, tout va trés bien.


Mais là je sais pas, savoir que je ne pourrais pas me réfugier dans la bouffe ça me stresse à l'avance, si ça ne va pas.

Là je te rejoins, je ne buvais pas bcp d'alcool avant l'opération puisque je ne le tiens pas (2 verres c'est ma limite), mais le fait de savoir que j allais pas pouvoir prendre par exemple un verre de vin rouge à table pdt un repas de famille bah c'est frustrant. :x
H
37 ans 120
ah un acte manqué : je voulais écrire "jusqu'à la fin de mon hospitalisation"
38 ans Paradise 559
Beau lapsus lol

Qu'est ce que j'ai hâte d'y être maintenant, histoire de savoir comment je vais réagir...
On a beau avoir toute la préparation du monde l'esprit, le corps réagissent parfois complètement différement de ce qu'on croit !

Idem pour les éventuels problèmes, fistules et autres, même en ayant un super chirurgien il peut se passer n'importe quoi... J'espère que tout va aller nickel et que j'aurais pas trop de désagréments...

Ce qui est quand même vachement révélateur chez moi c'est que ce qui me ait le plus peur dans l'opération et les fistules ce serait de ne plus pouvoir manger/boire pdt des mois...
A la rigueur je ne pense pas à la mort, même si c'est tjrs possible malheureusement (Et quand je dis tout ça je suis super méga superstitieuse je me dis que j'espère que vs ne reviendrez jamais sur ce post en vous disant "Ah c'est triste elle en avait parlé ici et c'est arrivé"...).

Là je m'étais même faite engueulée pdt la réunion parce que ma langue a fourché et j'ai dit "Quand je ne pourrais plus manger", en parlant de l'aprés opé. La psy m'a de suite reprise en me faisant remarqué que je pourrais tjrs manger
lol.
47 ans Paradise island 524
AnaElia a écrit:
Beau lapsus lol

Qu'est ce que j'ai hâte d'y être maintenant, histoire de savoir comment je vais réagir...
On a beau avoir toute la préparation du monde l'esprit, le corps réagissent parfois complètement différement de ce qu'on croit !

Idem pour les éventuels problèmes, fistules et autres, même en ayant un super chirurgien il peut se passer n'importe quoi... J'espère que tout va aller nickel et que j'aurais pas trop de désagréments...

Ce qui est quand même vachement révélateur chez moi c'est que ce qui me ait le plus peur dans l'opération et les fistules ce serait de ne plus pouvoir manger/boire pdt des mois...
A la rigueur je ne pense pas à la mort, même si c'est tjrs possible malheureusement (Et quand je dis tout ça je suis super méga superstitieuse je me dis que j'espère que vs ne reviendrez jamais sur ce post en vous disant "Ah c'est triste elle en avait parlé ici et c'est arrivé"...).

Là je m'étais même faite engueulée pdt la réunion parce que ma langue a fourché et j'ai dit "Quand je ne pourrais plus manger", en parlant de l'aprés opé. La psy m'a de suite reprise en me faisant remarqué que je pourrais tjrs manger
lol.



oui donc tu vois il faut distinguer 2 choses
manger pour se nourrir (ça tu le feras toujours)
manger pour compenser (ça tu ne pourras pas,ou ne seras plus sensée le faire)
si tu as réussi à ne plus compenser parla bouffe d'ici l'opération,tu verras que c'est beaucoup moins contraignant qu'un régime,tu mangeras de tout comme n'importe qui.
Je suis restée plusieurs jours à jeun après l'opé,le plus dur c'est pas de ne pas manger mais de ne pas boire..
Prenez le max d'infos sur vos chirurgiens,posez lui toutes les questions mêmes les plus détaillées...
H
37 ans 120
Je confirme ce que vient de dire HAPPINESSTHERAPY, le plus dur n'est pas de plus manger autant mais de ne plus boire :
-pour le suivi de l'opération à 1 mois post op j ai du passer un gastroscanner donc il m'a fallu arrêter de boire la veille au soir jusqu'au lendemain 9h. Je me suis arrêtée de boire vers 22h. Et bien ça a été l'horreur : je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit tellement j'avais soif. Et depuis l'opération j ai en permanence soif, toujours une bouteille d'eau a proximité.
-concernant la nourriture en elle-même je ne me sent pas privée : la seule frustration à été un soir quand j'allais rendre visite à mes parents : ils nous ont gardé à manger, et ils avaient commandé des pizzas. Je n'ai pas pu en manger car le midi j avais mangé des féculents, doc le soir c'était légumes. Mais je mange de tout, bien sur en faisant attention aux graisses. Il n'y a vraiment que le sucre (rapide) qui a pratiquement disparu de mon alimentation sauf le fructose. Mais si tu auras envie d'un choux à la crème après l'opération tu pourras te l'autoriser sans problème après la phase mixée.
R
45 ans 11
Bonjour,
je reviens au thème de la lecture. Avez-vous déjà lu le livre Le guide de la chirurgie de l'obésité? J'ai subi une sleeve il y a quelques mois et j'aurai voulu savoir si ce livre correspondait aussi à ceux qui ont déjà été opéré ou s'il est surtout utile avant l'opération?
B I U