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Dépression post opération ?

38 ans Paradise 559
Hello,


Voilà, il y a encore quelques mois (Et surtout quelques kilos), je n'aurais jamais pensé poster ici un jour.

J'ai toujours été pas trop mal dans ma peau, avec mes kilos  
en trop. Complexée, mais pas au point de me pourrir la vie.

Là, depuis ma deuxième grossesse, c'est invivable, tant sur le plan mental que physique.
J'ai souffert d'un diabète gestationnel qui m'a permis de ne pas prendre trop de kilos. A la naissance de ma fille j'ai perdu un peu de poids, le baby blues et l'allaitement aidant.

Mais là vlan, revers de la médaille, je remange correctement, les hormones en folie, j'ai tout repris et même beaucoup plus... Je n'ai jamais atteint un tel poids.

Aujourd'hui, j'ai un IMC d'un peu plus de 44. Je ne me supporte plus, je me trouve bouffie, gonflée, énorme. Je ne me reconnais plus du tout dans la glace.
Je vois quelqu'un qui n'est pas moi, je donne l'image d'une personne molle, lymphatique, qui se traine, et ça me saoule.
Je déteste ce quadruple menton qui a poussé et qui m'empêche de dormir correctement, je ronfle, je m'étouffe.

J'ai tjrs souffert d'hyperlaxité ligamentaire, arthrose, nous avons des antécédents familiaux assez complexes et des maladies génétiques type Ehlers Danlos ont déjà été suspectées.
Mon poids me génait mais n'était pas handicapant.
Aujourd'hui c'est totalement différent...

Je craque de partout. J'ai mal à la hanche et elle se "déboite" à gogo. Mes genoux ne me portent plus, idem pour mes chevilles. Paradoxalement, bien qu'étant trés forte, mes attaches (Chevilles, poignets, épaules) sont trés maigres et du fait je ne suis plus trés stable.

C'est un supplice quand il s'agit de me retourner dans mon lit, ça claque de tous les cotés et je dois fréquemment me retourner la nuit parce que j'ai mal.
Je transpire comme un boeuf, je suis essouflée au moindre mouvement.
J'ai trés souvent mal à l'estomac, remontées acides, barre sous la poitrine, soucis intestinaux (Plus glamour tu meurs).
J'essaie de manger moins, d'écouter mon corps mais je n'ai pas l'impression d'avoir de sensation de satiété, je peux manger manger manger, et aprés je culpabilise, forcément...

En plus de ça mon frére et ma soeur sont diabétiques, j'ai eu un diabète gesta donc il y a de fortes chances que je me retrouve avec un diabète dans quelques années.

Ajoutez à ça des antécédents d'artérite (Mon père est décédé d'un anévrisme de l'aorte), amphysème, cholestérol (Je suis trés trés limite), hypertension...

Le tableau est complet.

Pdt ma grossesse j'ai été suivi par le service obésité de mon hôpital mais bof. Je devais voir un endocrino mais je n'ai jamais réussi à l'entr'apercevoir.

J'en ai bien discuté avec mon doc traitant, qui pourtant n'est pas du tout porté chirurgie ou médocs, et il me conseille lui aussi de me tourner vers l'opération, aprés en avoir discuté avec un chirurgien.

Je me tourne vers le secteur public. Je téléphone à mon hôpital.
J'explique à l'infirmière coordinatrice, elle remonte mon dossier.
Et là je pige pas. Elle me sort direct que la chir ne m'opérera pas avant au moins deux ans vu que je viens d'avoir ma fille.
Ok, ptéte qu'on doit attendre aprés un accouchement, pour des raisons physiques ?

Mais non ! Elle me sort, assez méchamment d'ailleurs : "Vous savez, on hésite à en faire de petits orphelins".
J'ai pas compris.
Là elle me rappelle que c'est une opération dangereuse. En même temps j'ai pas précisé quelle opération je souhaitais faire non plus...
Je lui explique que je ne suis pas pressée, que je suis consciente qu'il y a tout un chemin à parcourir, tant mental que physique, que je ne suis pas prête à me faire opérer comme ça à la va-vite.

Mais l'argument des enfants m'a tuée... Que ce soit dans un an ou dans 4, si je dois mourir sur la table d'opération ce sera le même résultat...
Et puis si c'est si dangereux, pourquoi proposent ils encore ces opérations ???
Et puis question morbidité l'obésité qui me ronge, avec ts mes antécédents, c'est pas la joie non plus...

Enfin bref.
Du coup, elle n'a pas voulu me donner un rdv avec la chir (Qui est la seule en public de ma ville). Le rdv était seulement pr le 12 Décembre en plus, donc j'avais le temps de la réflexion, surtt qu'il faut un an ou même plus post rdv pr avoir une date d'opé.

Je dois d'abord revoir mon endocrino (Que je n'ai jamais vu en personne, super le suivi) le 16 Octobre. D'ici là j'espère ne plus prendre de kilos.

J'essaie de me réguler, de manger moins, de retravailler sur mon rapport à la bouffe.
Je me renseigne pas mal, je lis les témoignages, mais je suis décidée.

Pour en revenir à ma question de départ (Je sais je suis bavarde), je cherche à savoir s'il y a des cas de dépression post opération ?

J'ai souffert de dépression post partum pour mes deux grossesses. Je ne saurais jamais si c'était du aux hormones ou à mon caractère. J'ai été suivi par des psys, je suis consciente de mes problèmes, je sais que je ne suis pas quelqu'un de volontaire ou de spécialement "forte", mais j'y travaille.

Bizarrement j'ai plus peur d'une retombée mentale que des conséquences physiques d'une opération bariatrique.

J'ai un rapport à la bouffe trés spécial. J'aime manger, je suis gourmande, et à une certaine époque on pouvait même dire que j'étais centrée sur la bouffe. Je suis une bonne mangeuse, j'ai un bon coup de fourchette.

J'ai plus d'une année pour y travailler mais je me demande comment le vivent les personnes opérées, comment vit on en sachant qu'on ne pourra plus se satisfaire par la quantité ? Est ce que la qualité suffit ?

J'ai l'impression que bcp sont "euphoriques" aprés leur opération, que la perte de poids occulte tous les sacrifices.
Comme on dit, je préfère prévenir que guérir. Je suppose que des cas de dépression post opé existent mais je n'en trouve pas bcp... Est ce que ce sont des exceptions ?
Ou alors le fait de ne plus avoir bcp d'estomac enlève une partie des envies ?
Le fait de connaître un sentiment de satiété rapide aide t'il a ne pas déprimer de ne plus pouvoir manger comme avant ?
52 ans Lorraine 4326
bonjour !


non , reduire son estomac ne reduit pas les envies de manger . ca t'en empeche physiquement mais tu peux tres bien detourner ce probleme au bout de quelques temps .
le by-pass agit deux ans , donc si tu n'as pas résolu les causes qui te poussent à manger , tu seras helas sans doute en echec .

Quant à la depression, on lit quand meme pas mal de cas de suicides apres une operation .

On ne mange pas "par hazard" , la nourriture nous sert à quelque chose . et je pense qu'etre grosse n'est pas non plus un hazard .

tout ca n'est pas une fatalité .
faut juste comprendre le pourquoi de tout ca pour pouvoir eventuellement s'en debarasser sereinement .

t'es bien partie dans ton parcours je trouve, tu te poses les bonnes questions avant .
41 ans Toulouse 817
Pour répondre a ta question directement, je laisse le reste vu que tu es une personne réfléchit je pense pas que j'ai besoin de parler de RA ni des risques que tu connais si tu lis ce forum.
Donc oui la dépression après l'opération est possible, même pour les plus "solide" et c'est pour ça en théorie que tu as un psy a voir dans ton parcours pré et post opération.
M
64 ans région parisienne 47
J'ai été opérée (sleeve) en avril 2013 après deux ans de réflexion et quelques rendez vous chez le psy afin de "déminer". J'étais prête (et j'y suis toujours) à mettre ma main à couper que je n'ai pas de TCA, que je n'aime pas les grands repas et la bouffe en général mais c'est super déstabilisant (voire flippant) les premiers temps après l'opération d'être dans l'impossibilité physique de manger plus que quelques bouchées. Le problème n'est pas la faim mais l'envie. (maintenant j'ai pris de nouveaux repères et les quantités qui me paraissaient minuscules juste après l'opération me semblent tout à fait normales).

Je pense que quand on est prêt(e) à avouer "j'aime la bouffe, j'adore manger, j'adore aller au restaurant..." il faut - à mon sens - d'abord prendre l'abonnement chez le psy parce qu'il y a un risque que ce soit considéré une souffrance atroce de ne plus pouvoir manger les mêmes quantités qu'avant l'opération.
47 ans Paradise island 524
sylvieflo a écrit:
J'ai été opérée (sleeve) en avril 2013 après deux ans de réflexion et quelques rendez vous chez le psy afin de "déminer". J'étais prête (et j'y suis toujours) à mettre ma main à couper que je n'ai pas de TCA, que je n'aime pas les grands repas et la bouffe en général mais c'est super déstabilisant (voire flippant) les premiers temps après l'opération d'être dans l'impossibilité physique de manger plus que quelques bouchées. Le problème n'est pas la faim mais l'envie. (maintenant j'ai pris de nouveaux repères et les quantités qui me paraissaient minuscules juste après l'opération me semblent tout à fait normales).

Je pense que quand on est prêt(e) à avouer "j'aime la bouffe, j'adore manger, j'adore aller au restaurant..." il faut - à mon sens - d'abord prendre l'abonnement chez le psy parce qu'il y a un risque que ce soit considéré une souffrance atroce de ne plus pouvoir manger les mêm
es quantités qu'avant l'opération.


+1

si la bouffe est le centre d'une vie il faut impérativement passer par la case psy avant de se faire opérer!
Car une fois opérée la bouffe ne peut plus avoir cette place et on sous estime les conséquences que ça peut avoir.
43 ans BanLieuSarde 1213
comment vit on en sachant qu'on ne pourra plus se satisfaire par la quantité ? Est ce que la qualité suffit ?

Perso je n'ai jamais eu de besoin de satisfaction par la quantité..
La satisfaction vient de la qualité.. Sinon c'est clairement se goinffrer !

Donc la quantité et la qualité suffisent oui..
Au final, on mange moins puisque l'estomac est réduit, mais nous sommes comme des gens "normaux", c'est à dire que quand vos estomacs sont pleins, vous n'avez plus faim, et bien quand le nôtre est plein, nous n'avons plus faim.

La seule différence est qu'une personne opérée ne pourra pas se forcer à manger plus sous peine d'être très malade, tandis qu'une personne non opérée peut se forcer.


J'ai l'impression que bcp sont "euphoriques" aprés leur opération, que la perte de poids occulte tous les sacrifices.

Je ne vois aucun sacrifice alimentaire, si ce n'est apprendre à manger mieux.
Au contraire, je trouve que le confort alimentaire bypass est vraiment interessant.
Le seul "sacrifice" est d'apprendre à manger sainement pour ceux qui ne savaient pas le faire avant l'intervention.


Comme on dit, je préfère prévenir que guérir. Je suppose que des cas de dépression post opé existent mais je n'en trouve pas bcp... Est ce que ce sont des exceptions ?
Ou alors le fait de ne plus avoir bcp d'estomac enlève une partie des envies ?
Le fait de connaître un sentiment de satiété rapide aide t'il a ne pas déprimer de ne plus pouvoir manger comme avant ?

Des cas de dépressions existente. La mienne a commencée dès le réveil du bypass (compliqué) et a duré 3semaines jours pour jours.
Ensuite tu as d'autres moments ou tu peux être confronté à cela. Je suis à 8ans post op et je suis plutôt mal en ce moment.. Un suivi psy se remet en place doucement..

Avoir un estomac plus petit, n'enlève aucune envie.. Tu es "pareille" c'est la quantité qui change. Pas les envies !
Tu ne déprimeras pas concernant tes quantités, comment t'expliquer.. C'est pareil qu'avant en quantités moindres, çà ne te deprimera pas, çà sera juste "normal", de t'arrêter de manger puisque ton estomac est plein.

J'espere avoir répondu à tes interogations...
41 ans Toulouse 817
Personnellement je ne déprime pas mais j'avoue que je suis un peu déconcertée par rapport aux quantités que j'ingère. Du moins c'est ce que j'ai ressenti les 6 premiers mois, maintenant je commence à m'y habituer. Il y a encore un mois, aller au resto, je l'appréhendais un peu. J'étais frustrée non pas de ne pas manger mais de me démarquer des autres en étant pas capable de finir mon plat. Ne pas réussir à manger plus d'1/4 du plat ou la moitie d'une entrée, ça me gênait vis à vis de mes collègues auxquels je n'ai aucune envie d'expliquer que je me suis faite opérer (même si ça se comprends vite). Avec mes amis ou ma famille aucun soucis, je m'en fiche mais les collègues c'est pas pareil.

Bref, je ne suis pas du tout frustrée par rapport à la quantité que j'ingère mais plutôt par rapport à la quantité que je laisse dans mon assiette. Je n'ai par exemple aucun soucis à ne pas prendre de dessert puisque je ne le commande pas et qu'il ne reste donc pas.

Sinon côté déprime, j'ai été un peu déprimée 2 ou 3 jours après la sortie de l’hôpital. Je ne me l'explique pas trop pourquoi d'ailleurs, j'avais peur que ca ne marche pas, que j'ai subit cette opération et que je souffre encore un peu pour rien... Ça me semble étrange maintenant mais bon pour remettre dans le contexte j'avais ma mère à la maison qui me mettait beaucoup de pression, elle voulait que je sorte marcher 1h ou 2h à peine 2jours après la sortie de l’hôpital, elle ne comprenait pas que j'étais trop fatiguée. C'est d'ailleurs en grande partie cette fatigue qui m'a fait déprimer.
Bref à ce moment là, un petit suivi psy aurait pas été de refus parce que franchement, je m'attendais pas à déprimer à ce moment là et pour cette raison là.
43 ans BanLieuSarde 1213
Shika a raison, moi aussi au debut, et encore aujourdhui selon les personnes qui m'accompagnent, je vivais mal les restauts.
Mais c'est comme tout, tu t'habitues, et tu gère en fonction.

Ce n'est pas la frustration de manger moins, mais celle du regard des autres, du questionnement.
Ma famille, mes proches, aucun probleme. Les nouvelles rencontres, les collegues et.. les serveurs c'est un peu plus compliqué, car je n'ai pas envie de raconter ma vie à tout le monde. Donc "je n'ai juste pas très faim aujourdhui.."

On apprend au restaut à ne prendre qu'une grosse entrée, ou un plat et j'adore piquer dans les desserts des autres ;)
47 ans Paradise island 524
Perso j'ai du aller au resto assez rapidement après mon opération (15 jours) à cause de mon boulot.Je n'ai jamais eu aucun souci,je prends plutôt une entrée qu'un plat et un dessert léger (par gout).Je ne finis pas et souvent le serveur s'inquiète de savoir si ça m'a plu,mais il ne faut pas se formaliser,il dit ça pour savoir si tu as eu un pb pas pour connaitre ta vie.Je dis c'était très bien merci,point.Seules 2 personnes savent que j'ai été opérée,pour les autres,ça ressemble à un régime (en plus du sport que je pratique régulièrement) donc ça se tient.Parfois j'ai une remarque sur le peu que je mange,je dis que oui c'est pas un scoop pour maigrir il faut manger moins....point.Il ne faut pas se laisser embêter,ça ne concerne personne d'autre que soi même.
Mais par exemple j'ai rencontré une personne avant son opé qui était très inquiète car elle avait l'habitude d'aller en famille manger une pizza le samedi...perso je ne peux pas manger plus d'1/4 de pizza et sans frustration mais pour elle comme d'autres ça avait une grande importance,comme les repas de fête en famille.
Mon seul petit regret c'est de ne plus pouvoir me faire un bon resto gastronomique,genre menu dégustation.Bon je faisais ça 2-3 fois l'an pas plus mais maintenant je me vois mal y aller et grignoter une entrée et basta!(quand la tablée prend le menu dégustation)
Il est certain que maintenant le plaisir n'est plus dans la quantité mais la qualité,on sélectionne ce qu'on mange avec soin et pour moi j'ai surtout envie de choses très saines de façon spontanée.
38 ans Paradise 559
Merci pour vos réponses les filles !

De ttes façons c'est clair que le suivi psy sera là, c'est surtout pour ça que je reste dans le public, je souhaite être encadrée par toute une équipe.
Je ne peux pas me permettre un psy privé, j'espère que le suivi psy de mon hôpital sera suffisant et assez soutenu, que le courant passera bien.
Je l'avais déjà rencontré durant ma grossesse mais cela n'avait pas duré longtemps vu que ce n'était pas dans l'optique de l'opération mais de mon traitement pour le diabète.

Je pense savoir pourquoi je mange. Stress, angoisses, coups de blues, ennui, tout ça, ajouté à ma gourmandise...
J'essaie de travailler sur les causes primaires pour solutionner tout ça.
Là en ce moment de ce coté là ça va mieux, j'arrive à moins manger, à m'écouter un peu plus, à attacher moins d'importance aux repas, à la nourriture.
En fait la nourriture a longtemps été mon réconfort, ma motivation, mon plaisir de la journée.
Penser au fait que j'allais faire tel truc à manger le soir me réconfortait pour la journée.
Penser au fait que j'allais aller au resto me mettait de bonne humeur pr ma semaine.
Là j'essaie de prendre comme mantra "La bouffe n'est pas ma vie". Un plaisir oui, mais tout ne doit pas être centré là dessus.

Je suis motivée pour l'opération mais pas à la va vite, parce que voilà, c'est pas rien quand même c'est un big changement de vie.
Et puis bon, j'ai deux petites filles, je ne veux pas les pénaliser, faire n'importe quoi.
Me faire opérer c'est avant tout un choix physique, pas esthétique. Je ne me sens pas bien dans ma peau, bien sur le regard des gens me dérange, mais ma motivation première c'est ma santé, ma mobilité.

Là de ttes façons tt est en standby jusqu'à Octobre puisque j'ai seulement rdv avec mon endocrino.

Et je vais devoir aller chez le doc... J'ai tt les symptômes du dumping sans être opérée.

Avt hier j'ai été malade, grosse gastro ou indigestion, j'ai vomi tte la nuit et diarrhées.
Depuis impossible de manger sans avoir une sensation de lourdeur, une douleur dans le dos à hauteur de l'estomac à gauche, comme une pointe.
Et avec ça, tadadaaaammmm... Des selles jaunes, moulées. Jamais vu ça. Pourtant je mange correctement.

Pdt ma grossesse, et même avt, je me suis plainte à maintes reprises de ce phénomène, mais mon doc est ultra laxiste il s'en fout. Mais ça m'handicape. Surtout cette douleur intercostale au niveau du dos et du ventre en dessous des seins à gauche...
52 ans Lorraine 4326
AnaElia a écrit:
Merci pour vos réponses les filles !

De ttes façons c'est clair que le suivi psy sera là, c'est surtout pour ça que je reste dans le public, je souhaite être encadrée par toute une équipe.
Je ne peux pas me permettre un psy privé, j'espère que le suivi psy de mon hôpital sera suffisant et assez soutenu, que le courant passera bien.
Je l'avais déjà rencontré durant ma grossesse mais cela n'avait pas duré longtemps vu que ce n'était pas dans l'optique de l'opération mais de mon traitement pour le diabète.

Je pense savoir pourquoi je mange. Stress, angoisses, coups de blues, ennui, tout ça, ajouté à ma gourmandise...
J'essaie de travailler sur les causes primaires pour solutionner tout ça.
Là en ce moment de ce coté là ça va mieux, j'arrive à moins manger, à m'écouter un peu plus, à attacher moins d'importance aux repas, à la nourriture.
En fait la nourriture a longtemps été mon réconfort, ma motivation, mon plaisir de la journée.
Penser au fait que j'allais faire tel truc à manger le soir me réconfortait pour la journée.
Penser au fait que j'allais aller au resto me mettait de bonne humeur pr ma semaine.
Là j'essaie de prendre comme mantra "La bouffe n'est pas ma vie". Un plaisir oui, mais tout ne doit pas être centré là dessus.

Je suis motivée pour l'opération mais pas à la va vite, parce que voilà, c'est pas rien quand même c'est un big changement de vie.
Et puis bon, j'ai deux petites filles, je ne veux pas les pénaliser, faire n'importe quoi.
Me faire opérer c'est avant tout un choix physique, pas esthétique. Je ne me sens pas bien dans ma peau, bien sur le regard des gens me dérange, mais ma motivation première c'est ma santé, ma mobilité.

Là de ttes façons tt est en standby jusqu'à Octobre puisque j'ai seulement rdv avec mon endocrino.

Et je vais devoir aller chez le doc... J'ai tt les symptômes du dumping sans être opérée.

Avt hier j'ai été malade, grosse gastro ou indigestion, j'ai vomi tte la nuit et diarrhées.
Depuis impossible de manger sans avoir une sensation de lourdeur, une douleur dans le dos à hauteur de l'estomac à gauche, comme une pointe.
Et avec ça, tadadaaaammmm... Des selles jaunes, moulées. Jamais vu ça. Pourtant je mange correctement.

Pdt ma grossesse, et même avt, je me suis plainte à maintes reprises de ce phénomène, mais mon doc est ultra laxiste il s'en fout. Mais ça m'handicape. Surtout cette douleur intercostale au niveau du dos et du ventre en dessous des seins à gauche...




C'en en effet essentiel ce travail psy .
pourquoi tu ne peux pas te permettre un puy privé ? les psychiatres sont remboursés par la sécu .
peut-etre que si tu regles ton probleme psy et te penche sur la RA facon gros.org , tu pourrais eviter l'operation ?
38 ans Paradise 559
Je sais pas si je m'en sortirais tte seule juste avec la RA, que j'ai déjà tenté.

Mon doc ne veut pas me faire d'ordonnance pr un psychiatre, et en dessous de 16 ans je crois sans ordo c'est pas remboursé, ou alors seulement une partie... Et psychiatre ça me fout un peu plus les boules, je sais pas s'ils sont spécialisés dans les problèmes de bouffe ?
M
64 ans région parisienne 47
Un médecin qui refuse de faire un courrier pour qu'un de ses patients puisse aller consulter un psychiatre .... mais allo quoi ....
52 ans Lorraine 4326
AnaElia a écrit:
Je sais pas si je m'en sortirais tte seule juste avec la RA, que j'ai déjà tenté.

Mon doc ne veut pas me faire d'ordonnance pr un psychiatre, et en dessous de 16 ans je crois sans ordo c'est pas remboursé, ou alors seulement une partie... Et psychiatre ça me fout un peu plus les boules, je sais pas s'ils sont spécialisés dans les problèmes de bouffe ?


les psychiatres ne sont pas pour les fous .
bien sur qu'un psy peut t'aider pour ton rapport à la nourriture !

sinon pour ton medecin qui ne t'ecoute pas , pourquoi tu n'en changes pas ?
47 ans Paradise island 524
Le psy qui m'a suivie à l'hopital a aussi un cabinet en ville ou il ne prend pas de dépassement,donc c'est tout à fait possible d'être suivie dans un cabinet en étant remboursée.Les infos sont dispos sur le site de la s&écu (ameli) pas besoin de lettre d'un médecin.Normalement sur les pages jaunes c'est indiqué s'ils sont spécialisés dans les troubles alimentaires.
Pour ton problème d'indigestion,je ne suis pas médecin mais j'ai eu ces symptômes dans les mois qui ont précédés mon opération,c'est moi foie qui était gros et gras qui saturait.
B I U