MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

Donner sa vie pour son conjoint

38 ans Orgrimmar 6511
Ok, l'argument de la responsabilité me touche beaucoup plus, déjà.

Mais bon, si mon petit se fait écraser par une voiture alors qu'il était sur le trottoir avec moi, même si  
je culpabiliserai sans doute à mort de ne pas m'être jetée pour le protéger, je ne suis pas responsable de sa mort, si?

Nathboop tu peux expliciter ce que tu dis par rapport à l'éthique médicale? Ca m'intéresse aussi!
S
89 ans 4951
on ne peut répondre que de manière théorique et il faut etre conscient que des fois on agit complètement différemment que ce que l on peut imaginer tant qu'on est pas confronté à la situation.

Partant de ce constat, comme d'autres, je fais une différence, je pense que je donnerais ma vie pour mes enfants, pour mon conjoint je ne pense pas.

J'aime extrement mon conjoint, depuis un bon nombre d'années, cela n'a rien à voir.

Je donnerais à priori ma vie pour mes enfants, pour leur donner une chance de vivre leur vie, j'ai vécu bien plus longtemps qu'eux et j'aimerais qu'ils aient la chance de pouvoir vivre au moins autant longtemps que moi.

L amour que je porte à mes enfants est absolument inconditionnel et indestructible, jusqu'à mon dernier souffle. Je ne sais pas par contre (meme si c'est mon espoir) si l amour que nous nous portons mon conjoint et moi restera jusqu'à mon dernier souffle.

Pour mes enfants, il n'y a aucune question à me poser, de remise en question ou autre, cet amour coule de source, notre relation n'est pas la meme, ils me quitteront dans quelques temps, c'est un fait avéré, mais le lien sera toujours là, si mon conjoint me quittait, je devrais faire le deuil de cette relation.

Pour moi c'est juste deux choses complètement différentes, donc il n'y a pas de plus ou moins d'amour a mon avis.

L horreur totale serait de devoir choisir entre mes deux enfants, comme dans le choix de sophie avec meryl streep, film qui m'avait complètement traumatisé à cause de ce passage, je n avais pourtant pas d'enfant à cette époque.
60 ans calvados 16079
Saralou a très bien exprimé ce que je ressens.

Je vais être un peu dure pour certaines mais je pense qu'un amour dure rarement une vie entière, de plus les sentiments évoluent.
Oui quand j'avais 20 ans j'aurais peut-être dit OUI à cette question.
Avec le recul et mes expériences c'est NON catégorique.

Par contre, on me dit "tu donnes ta vie et ta fille n'est plus décédée" oui sans hésiter.
Pas pour moi, mais pour mes fils et elle.

Donner sa vie par amour pour son chéri, c'est trop romanesque, il y a longtemps que ça ne me parle plus.

Question d'âge aussi :?
50 ans à la maison ! 10072
Yuutsu a écrit:
Je changerai peut être d'avis si j'ai un enfant un jour mais je ne vois pas les enfants comme "une partie de soi". Je n'ai pas l'impression d'être une partie de ma mère. Je suis moi. Parce que ça sonne comme "tu m'appartiens". Or, je n'appartiens pas à ma mère, pas plus qu'à mon conjoint (quoique, bizarrement, j'aurais plus tendance à dire "tu es à moi" à mon chéri qu'a mon gamin, même si c'est "pour rire").


Tu n'es pas responsable de la présence en ce monde de ton chéri. Tu l'es de celle de tes enfants. Ce n'est pas une question "d'appartenir" à quelqu'un.
Je n'appartiens pas à ma mère, elle m'a toujours laissé faire ma vie et mes propres choix. Mais je sais qu'elle donnerai sa vie pour moi au ma soeur.
J
52 ans 575
Non pour mon conjoint surtout que d'un point de vue pratique, si l'un de nous 2 meurt, il faut qu'il en reste un. C'est plus grande hantise, il faut que nous finissions de les élever.
Pour mes enfants, c'est une évidence absolue, c'est même pas réfléchit.
Je suis depuis très longtemps avec mon conjoint, nous avons vécu ensemble très jeunes, il fait partie de mon histoire mais c'est un adulte responsable et autonome, libre de ses choix.
Mes enfants j'en suis responsable ce qui est différent.
P
43 ans 1638
Yuutsu a écrit:
Est ce dû à votre propre expérience ou avez vous des arguments "universels" à ça?
Ca m'intéresse vraiment, j'essaie de ne pas juger!

Il n'y a pas d'arguments je pense, mais c'est quelque chose que beaucoup de femmes ressentent au plus profond d'elles. Quand j'ai accouché de mon fils, j'ai vraiment ressenti durant quelques jours une agressivité "animale" envers quiconque lui faisait du mal (pas des choses graves non plus, mais le piquer pour un dextro par exemple, ou si quelqu'un le tenait mal). Je me sentais vraiment comme une louve avec ses petits, c'était vraiment plus instinctif que quelque chose ayant rapport avec mes sentiments pour lui.

Et puis c'est passé. Mais il y a dans l'amour qu'on porte à ses enfants un besoin de protection qu'on ne ressent pas avec un amoureux. Je le ressens aussi dans une moindre mesure avec les enfants des autres. Tous les enfants me font penser à mon fils ou à ma fille et d'en voir un qui souffre ou entendre aux infos des faits divers horribles ça me retourne bien plus qu'avant. C'est pas toujours conscient mais je sais qu'au fond c'est toujours la même peur "et si c'était le mien?".
37 ans 1547
En vous lisant je rejoins Yutsuu quand elle parle de ressentis relatifs à chacun. La responsabilité de son enfant, on l'a d'un point de vue légal (jusqu'à une certaine mesure d'ailleurs et dans certaines conditions), mais on ne s'en sent pas toujours responsable. J'ai l'impression qu'une majorité de personnes qui ont des enfants vivent cela de façon naturelle. Mais on ne se sent pas toujours le parent de son enfant, que ce soit à la naissance ou plus tard lorsque ce qu'il est devenu n'a plus rien de familier pour nous, ou lorsqu'on n'a pas eu l'occasion de le voir grandir ou de devenir affectivement son parent, bref, pour mille raisons possibles. Il me semble avoir lu ici des témoignages de personnes sur des relations avec leur parent qui n'allaient pas de soi dans l'idée d'amour, de protection ou de sentiment de responsabilité...

De mon côté, je n'ai pas la moindre idée de comment je réagirais si j'étais dans cette situation tant le risque réel de perdre un être aussi important pourrait me choquer ou me rendre incapable de penser, d'agir.
J'aurais peur de n'avoir aucun courage par exemple, ou aucune capacité à garder mon sang froid en situation de danger.

Quand je pense à la façon dont les peuples ont pu tolérer d'importantes violences à l'humanité, comment les familles peuvent garder le silence sur des actes nocifs, je me dis que l'amour et le sens du sacrifice ne sont pas les seuls présents en nous...
S
34 ans 3465
Yuutsu a écrit:
Je changerai peut être d'avis si j'ai un enfant un jour mais je ne vois pas les enfants comme "une partie de soi". Je n'ai pas l'impression d'être une partie de ma mère. Je suis moi. Parce que ça sonne comme "tu m'appartiens". Or, je n'appartiens pas à ma mère, pas plus qu'à mon conjoint (quoique, bizarrement, j'aurais plus tendance à dire "tu es à moi" à mon chéri qu'a mon gamin, même si c'est "pour rire").

Je trouve ça chelou, parce que pour moi, quand on aime un homme profondément, il devient notre "moitié", et quelque part, donc, une partie de nous aussi^^ certes, ça n'est pas physiologique, mais je ne mets pas le physiologique au dessus du reste.

Bref, c'est dur de parler sur ce sujet, parce que chacun ressent les choses très différemment et je pense que c'est plus un sujet de ressenti que de rationnel.

De plus, je n'exclut pas l'éventualité que je change de point de vue. Mais, franchement, je n'espère pas. Si un jour mon chéri me dit qu'il aime plus notre enfant que moi... Ca fait super capricieuse dit comme ça, mais je le prendrais très très très mal. Différemment, pas de souci. Mais plus??? Je n'arrive pas à concevoir d'aimer plus quelqu'un que mon chéri.


Je pense sincèrement que pour savoir ce qu'une mère ressent, il faut être mère. Et à mon avis, oui, tu changeras d'opinion si un jour tu as un enfant. Et si ça se trouve ce que tu redoutes arrivera; à savoir que tu aimeras ton enfant plus que ton conjoint.

Je prends mon exemple: actuellement, la personne que j'aime le plus au monde, c'est ma mère. Souvent, je lui ai dit que je serais bien incapable d'aimer quiconque autant qu'elle. Elle m'a toujours répondu: "tu verras quand tu auras un enfant. J'ai cru ne jamais aimer personne comme ma mère; j'ai cru ne jamais aimer personne comme ton père: et puis tu es arrivée et tu as tout balayé".

Je ne sous-entends pas que ce sera forcément ton cas. Mais prévoir ce qu'on va ressentir pour quelqu'un, à plus forte raison s'il s'agit de son enfant, je pense que c'est vide de sens. Il n'y a que confrontée à la situation que tu sauras. ;)
39 ans 66
Ce sujet est intéressant, de la question "pourriez vous donner votre vie pour votre conjoint" on en vient à "est-ce possible d'aimer plus son conjoint que ses enfants?"

Personnellement est ce que j'envisage de donner ma vie pour mon amoureux? Même si cela fait 40 ans que l'on s'est prouvé notre amour (c'est une hypothèse):c'est non.
Je ferais tout pour le sauver sans mettre ma vie en danger. Déjà je ne crois pas en l'amour pour une seule personne, ni aux âmes sœurs. Pour moi il y a tellement d'âmes à aimer que je ne vois pas pourquoi je donnerai tout mon amour à une seule personne. En fait j'aime aussi des hommes et des femmes que je ne connais pas aussi fort que mon conjoint, car je me dis que ça aurait pu être lui mon conjoint ou une amie. C'est comme pour les enfants, j'aime mes enfants mais j'aime ceux des autres aussi autant que les miens.
Si on me demande de choisir je donnerai donc ma vie pour mes enfants à moi simplement parce que je suis responsable d'eux. Mais pour mon conjoint puisque je l'aime comme je vous l'ai dit c'est à dire pas d'un amour romanesque et puisqu'il est responsable de lui même,que souvent l'amour conjugal évolue voir peut disparaitre ,pas de risque c'est donc non,
par contre je ferais tout pour le sauver si cela ne met pas ma vie en danger mais je prendrais des risques comme rose dans titanic. Et je ferai de même pour un ami par exemple.

Mais, si quelqu'un me dit avoir des pouvoirs de connaitre l'avenir si il me dit que je peux être sur à 1000% que cet homme m'aimera tjs aussi fort toute sa vie...et bien dans ce cas si je suis sur que lui aussi se sacrifierait pour moi alors moi aussi. Alors si quelqu'un avec un flingue me dit de choisir entre lui et moi je me sacrifierais pour lui car je sais qu'il aurait fait la même chose.
je n'aimerai pas non plus qu'il choisisse sa vie à la place de la mienne. Si il fait ça c'est bien qu'il ne m'aime pas et vis et versa si je fais ça c'est que je ne l'aime pas.
53 ans au feu rouge à droite puis au prochain carrefour à gauche ....... 1367
Citation:
C'est comme pour les enfants, j'aime mes enfants mais j'aime ceux des autres aussi autant que les miens.


là j'avoue je suis dubitative , et j'ai du mal à l'admettre .

parce que j'aime les gosses c'est vrai , j'aime mes neveux et nièces c'est vrai .

j'ai élevé une enfant que j'aime c'est vrai .

je les aiderai c'est vrai .
il faudrait les sauver d'un péril , je n'hésiterai pas c'est vrai .

mais mon amour pour ma fille est au dessus de tout ça .

il est entier et absolu .

je ne met pas mon conjoint en comparaison car c'est idiot .
tu n'aimes pas ton mari comme tu aimes ton enfant .
l'amour n'est pas le même, aussi fort mais différent .
60 ans île de France 1421
Citation:
Nathboop tu peux expliciter ce que tu dis par rapport à l'éthique médicale? Ca m'intéresse aussi!


Yuutsu, je suis peut être trop pragmatique mais j'ai pris la question au pied de la lettre et les digressions sur les enfants versus conjoint m'embêtent un peu car bien évidemment je donnerais ma vie si cela pouvait sauver celle de mon enfant.

Donc au pied de la lettre, la question "donner sa vie pour son conjoint", signifie pour moi donner un organe pour sauver la vie de son conjoint.
Et du point de vue éthique médicale, les dons entre conjoints sont mal vus, car le don se doit d'être désintéressé et les dons in vivo qui peuvent sauver la vie de quelqu'un sont rares aussi (rein ou une partie du foie).
Donner un organe vital autre qu'un rein ou une partie du foie sera interdit de ton vivant, et si l'organe est prélevé après ta mort on n'est plus selon moi dans le contexte de la problématique "donner sa vie pour quelqu'un".

Voilà, J'espère que j'ai été assez claire dans mon explication.

un lien ici pour celles et ceux que cela intéresse :
http://www.google.de/u...9Z9-_PNQ&bvm=bv.49967636,d.Yms
56 ans 2676
Shit! Les rangs se sont indubitablement éclaircis depuis le début, certaines préférant se sacrifier pour leur conjoint? (rip) [-o<

Dès le début, j'ai entrevu une erreur d'appréciation sur le sens réel du "sacrifice".
Ce n'est pas "je me suis sacrifié en laissant la part de pizza AVEC olives à ma compagne!".
Ce sujet sonne comme un drame de cinéma, mais n'est pas dans la réalité de nos vies. Nous ne sommes pas dans un sujet philosophique?

Ce qui est sûr, c'est qu'au travers des aléas, des péripéties de la vie, on peut faire une croix sur tel projet, forçer l'autre à abandonner ci ou ça.. Il est question de choix de vie, d'orientation (déménager par exemple), de renonciation à un métier.
On peut donc affirmer sereinement qu'on peut se sacrifier pour son conjoint, et si l'on s'est marié, passer du meilleur au pire avec consentement, accepter l'autre avec ses qualités... Et aussi ses déviances, ses maladies qui surviennent. On a le choix de supporter, ou pas. Personne n'est mort pour l'instant! Il s'agit de modus vivendi, d'équilibre dans le fonctionnement de tout couple...

Dites-donc, c'est plutôt une bonne chose, le contrôle et l'interdiction de détention d'armes en France!!

Je n'aime pas trop les conjectures à bas de "si..." mais bon, allons-y...
"Alors si quelqu'un avec un flingue me dit de choisir entre lui et moi je me sacrifierais pour lui car je sais qu'il aurait fait la même chose. "
Eh, changez de chaîne, elle craint, cette série (américaine?)!!
Je ne reviens même pas sur la probabilité de la tenue de cet évènement, en définitive il n'y a pas de choix à faire : seulement se défendre!
34 ans 2571
Pour répondre à trashrap beaucoup plus haut, je pense qu'il serait préférable, comme je l'ai dit, qu'il ne soit pas au courant du sacrifice.
Même s'il était au courant, il n'a pas eu à faire de choix : comment se sentir coupable si on n'a pas eu le choix ? Il aurait sans doute des difficultés à accepter ce cadeau/fardeau, mais je pense sincèrement qu'il pourrait s'en remettre, en se disant que ce n'était pas de sa faute, mais ma décision.

Ça fait peut-être (sûrement) niais et un peu bête, de dire que l'on donnerait sa vie pour celui qu'on aime, mais comme l'a très bien dit Yuustu, c'est un sentiment intime, personnel. Que certains ne comprennent pas, je l'admets tout à fait.

En ce qui concerne les enfants, je ne sais pas... Les mamans du forum parlent pour la plupart d'enfants qui sont petits. Attendez qu'ils vivent à 600 km de chez vous, que vous soyez en froid pour des questions politiques (ou pire! d'héritage), et que vous ayez l'impression de ne plus les connaître :lol:
Non, sans rire, je rejoins vraiment le sentiment de Yuustu sur ce point : c'est sans doute pas très politiquement correct de dire ça, mais l'amour d'un conjoint me semble plus essentiel.

Je sais : je n'ai pas d'enfant, je peux pas comprendre, tout ça. Et si on parlait des pères ? Ils se sacrifieraient pour leurs enfants aussi ou c'est encore une sombre histoire d'instinct maternel ? ;)
46 ans 50
Salammbo a écrit:

En ce qui concerne les enfants, je ne sais pas... Les mamans du forum parlent pour la plupart d'enfants qui sont petits. Attendez qu'ils vivent à 600 km de chez vous, que vous soyez en froid pour des questions politiques (ou pire! d'héritage), et que vous ayez l'impression de ne plus les connaître :lol:
Non, sans rire, je rejoins vraiment le sentiment de Yuustu sur ce point : c'est sans doute pas très politiquement correct de dire ça, mais l'amour d'un conjoint me semble plus essentiel.
Ton enfant restera toujours ton enfant, pour le conjoint, on n'en sait rien
Je sais : je n'ai pas d'enfant, je peux pas comprendre, tout ça. Et si on parlait des pères ? Ils se sacrifieraient pour leurs enfants aussi ou c'est encore une sombre histoire d'instinct maternel ? ;) non, en fait (et je parle de ma situation), je pense qu'il s'agit d'instinct parental. Mon mari se sacrifierait autant que moi pour nos enfants
S
34 ans 3465
Un père aussi peut tout à fait se sentir prêt à se sacrifier pour son enfant. Là n'est pas la question. Je pense qu'on peut se sacrifier pour n'importe qui, à condition de l'aimer plus que soi-même. Et personnellement, je ne conçois pas d'aimer un autre être, que mon enfant, plus que ma personne. :lol:

Pourquoi? Parce qu'un enfant tu le portes neuf mois en toi. Tu le crées. C'est toi qui lui donne la vie. C'est une partie de toi, ce que ton conjoint ne sera JAMAIS directement. Un enfant c'est irremplaçable. Un amant, un copain, un mari... Même si on l'aime plus que tout, si on venait à s'en séparer pour X ou Y raisons, on s'en remettrait et on retrouverait quelqu'un d'autre qu'on aimerait tout au tant. Je n'ai encore jamais vu une mère s'en remettre du décès de son enfant par exemple. Elle fait son deuil, continue sa vie... Mais le vide que l'enfant laisse, il ne peut pas être comblé par une autre présence. Le vide qu'un partenaire, est rempli par l'arrivé d'un nouveau partenaire.

Après, je ne dis pas que tout le monde doit penser ainsi et je conçois que ce n'est pas le ressenti de toutes les femmes concernant le rôle de mère. Mais je crois aussi que c'est un sujet beaucoup trop délicat pour affirmer que l'amour d'un conjoint est plus essentiel. Parce que sincèrement, le lien qui unit une mère à son enfant, il n'y a qu'en le vivant qu'on peut le comprendre, selon moi.
B I U


Discussions liées