Ça va probablement paraître absurde mais je suis persuadée que le plaisir reste la voie.
Je m'explique: Il ne s'agit pas de se priver mais de découvrir comment faire autrement.
Le gras et le sucre rendent accro, nous le savons. Mais ça veut aussi dire qu'on peut se déshabituer. Pas brusquement, mais en découvrant de nouvelles manières de faire. Ne pas tout changer d'un coup mais prendre le temps de préparer quelque chose de différent, 2 repas par semaine, pour commencer. Se rendre compte que c'est bon aussi et avoir envie d'en remanger.
Si on part d'une contrainte, on a toutes les chances de provoquer des crises et d'aggraver les choses. Si on part du plaisir c'est différent.
Ainsi j'ai pu supprimer tout un tas d'aliments que j'adorais mais qui me posaient souci d'un point de vue éthique. Je me régale tout en étant en accord avec mes valeurs. C'est tout bénef!
En fait, c'est impressionnant de voir à quel point les goûts peuvent changer. Le corps s'habitue. Il y a quelques mois je suis tombée sur une tablette de chocolat au lait oubliée en rangeant la cuisine. Du coup je l'ai mangée et je me suis aperçu que ça n'était pas bon. Pourtant je pouvais en avaler facilement 5 plaques par semaine avant.
Tu aimes le sport? Ça contribue aussi à baisser le taux.