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grands enfants : déceptions, incompréhensions

60 ans calvados 16079
Il m'a dit que ça le gonflait, j'ai pris ça dans le sens propre vu son manque d'intérêt.
Là il ressemble à son père ...ce qu'il ne veut pas du tout  
:roll:

Je ne l'ai pas senti inquiet du tout. Même si je ne mettais pas une alerte rouge j'aurais aimé un peu plus d'intérêt.

J'en saurais peut-être un peu plus quand je verrai mon grand, ils ont parlé samedi soir apparemment.
38 ans 2879
ClauBreizhPolska a écrit:
Il m'a dit que ça le gonflait, j'ai pris ça dans le sens propre vu son manque d'intérêt.
Là il ressemble à son père ...ce qu'il ne veut pas du tout :roll:

Pour ma part je pense plus à l'influence de l'idée générale "Les médecins font ce que les patients demandent", car on nous rabâche qu'il y a des arrêts de travail abusifs dans tous les médias.

Donc, il est à mon sens plus sceptique qu'autre chose, mais il ne faut pas le prendre personnellement Clau. Ca serait sa compagne, je parie qu'il aurait la même position.

Et je suis sûre aussi que si tu lui avais communiqué ton inquiétude il aurait pris les choses moins à la légère.
J'ai l'impression qu'en ne voulant pas l'inquiéter dans ta manière de demander à être emmenée aux urgences eh bien...tu ne l'as pas inquiété du tout. :?
37 ans Plus loin vers l'ouest 3057
Je vais apporter mon témoignage en tant qu'enfant, l'histoire n'est pas la même que la tienne mais ma maman a de gros problèmes de santé, ne peux plus travailler depuis 10 ans à cause de cela.

A l'âge de 9 ans, mes parents ont divorcés, s'en sont suivis des années de dépression pour ma mère, prise d' AD, tentatives de suicide.

Vers 14 ans, mes deux frangins ont quittés la maison et j'ai du prendre un rôle dont je me serais bien passé. Avec les nombreuses TS, c'est moi qui donnait les médoc à ma mère, j'allais à la pharmacie à sa place pour qu'elle évite d'en acheter en plus. Je me réveillais plusieurs fois par nuit pour aller voir si elle respirait encore, sa maladie a fait son apparition après le suicide de son 2e mari, malaises, hôpital etc etc... Quand elle faisait des malaises en pleine nuit sur les WC, je devais la relever, la laver, la soigner....

Désolé si je choque mais quelques fois j'avais vraiment envie qu'une de ses TS réussisse pour avoir la paix. C'est dur de dire ça et de penser ce genre de chose envers sa propre mère, mais c'était vraiment usant. Et ce n'était pas mon rôle.

J'adore ma mère, nous sommes très fusionnelles comme on peut être aussi chien et chat, mais à ce moment là j'étais plus sa fille, les rôles s'étaient inversés.

En grandissant, les problèmes de santé de ma mère ont pris de l'ampleur, d'autres soucis sont venus se greffer, et sans arrêt elle se plaignait, ce que je comprend parce qu'elle souffre vraiment, mais à des moments ça devient insupportable. Du coup je devenais désagréable avec elle parce qu'elle se repose complétement sur moi, elle se met en colère contre moi. Mais moi, bien que j'adore ma mère, je suis désolé qu'elle est autant de problème, je ne peux absolument rien y faire.

J'ai pris de la distance, pas par rapport à elle, mais face à ses complaintes, je me suis fais violence mais je lui ai dit que si elle avait un gros soucis, qu'elle avait besoin de se libérer elle devait en parler à sa psy et pas à moi. Il y a des choses qu'un enfant de dois pas entendre ou subir.

Je vais peut être passé pour une fille indigne, peut être que je passe pour une égoïste, mais j'avais besoin de me protéger.

Notre histoire n'est pas tout à fait la même Clau (excuses moi je raccourci ton pseudo), mais peut être que ton fils à besoin de prendre des distances car il se sent impuissant face à tes problèmes, quitte à paraitre mesquin et faire croire qu'il en à rien à foutre.
S
89 ans 4951
j'ai aussi deux fils, qui ont une manière différente de verbaliser leur inquiétude pour moi quand j'ai un souci, médical ou autre, leur attitude est différente.

Pour autant, l'un n'est pas "mieux" que l'autre ou m'aime plus, il m'est arriver de me sentir rejettée par mon ainé et j'ai essayé de travailler sur mon sentiment de rejet en me rendant compte que c'était la seule chose sur laquelle j'avais du pouvoir.

Mon fils ainé doit s'éloigner quand je ne suis pas bien, car cela réveille des choses difficiles en lui, des émotions qui lui sont plus lourdes, je le sais pour avoir parlé sans affect avec lui, clairement. Ce n'est pas parce qu'il est mon fils que cela doit couler de source pour lui et que cela doit etre simple, au contraire meme je dirais.

Quand je ne suis pas bien, mon second fils me demande plus facilement ce qui ne va pas, car de me voir triste ne réveille pas le sentiment qu'il va devoir "s'occuper" de sa mere, une fois j'ai fait un malaise du à une chute de tension, mon mari n'était pas là, c'est lui qui a géré, mais cela n'a pas réveillé d angoisse en lui. La médecine est quelque chose qui le passionne et il a appliqué ce qu'on explique dans les cours de premiers secours qu'il avait eu à l'école. Dans la nuit par contre, mon second fils est venu vérifier pendant que je dormais que j'étais bien, je l'ai vu car j'étais dans un demi-sommeil, mais sur le moment il ne se sentait pas bien de me voir verser.

Nos enfants doivent pouvoir être libre et "egoistes" à mon sens en tout cas.

Quand on est mal, on est pris dans notre souffrance et on attend peut etre autre chose des personnes qui nous entourent alors qu'ils font juste ce qu'ils peuvent.

Tes enfants te voient mal et cela ne doit pas toujours etre facile pour eux.

Personnellement quand ma mère n'est pas bien, je trouve cela assez lourd et je ne laisse pas tout tomber obligatoirement pour aller l'aider.

Je pense ton fils ressent peut etre ton angoisse face à ton état de santé, ta vieillesse et c'est tout cela qu'il rejette.

Mon mari passe aussi pour un égoiste à coté de sa soeur (qui se gache un peu la vie à s'occuper de sa mere, mais c'est son choixs) et je sais qu'il a déçu sa mère quelque fois.

Tu attends peut etre de ton fils quelque chose qu il ne peut pas te donner. Je te dis très franchement qu'à aucun de mes deux fils je ne ne suis confiée comme j'ai pu le faire avec certaines de mes amies.

En tant qu enfant, j'ai vécu difficilement le fait que je sois la confidente et l'enfant préférée de ma mère et de l'attente qu'elle plaçait en moi à cause de cela.

Du coup, j'avoue que je n'attends rien de spécial de mes enfants et je ne suis pas déçue du coup.

Le fait que tu l'associes à son pere dans cette réaction négative est quelque chose sur lequel tu pourrais prendre un peu de recul.

Je pense que ce qu'on donne à nos enfants, ils ne doivent pas nous le rendre, mais je comprends très bien que d'autres ne pensent pas comme cela.

Si tu as un souci, que le médecin te dit qu'il faille aller aux urgences, tu lui dis la prochaine fois," je ne sais pas comment y aller et tu trouveras une solution avec le médecin à ce moment là".

laisse retomber ta colère, ta déception et parle avec ton fils en lui disant que sur le moment tu t'es senti mal, mais que maintenant cela va mieux.

Je partage l'avis d'okapi sur le fait qu il a été un peu septique car le médecin t'a laissé le choix, cela n'a certainement pas la dimension que tu as ressenti.
35 ans arlon 329
Hello,
C'est une situation compliquée.
Je ne sais pas comment je réagirais...
Mon père est décédé inopinément quand j'avais 17 ans, mon frère 13ans.
Bref on s'est retrouvé à trois avec ma mère.
On s'est serré les coudes, on est devenu très fusionnel.
Il y a 4 ans ma mère a rencontré qqn.
Nous l'avons d'abord mal vécu et puis accepté.
Je me suis mariée il y a un an.
Depuis nous sommes en essais bébé. Au moment où j'ai voulu partager cela avec ma mère comme je l'ai tjrs fait, j'ai eu un refus.
Je suis trop grosse, inconsciente, et j'en passe.
J'ai été blessée et je suis triste.

Je suis comme toi, je ne comprends pas cette réaction...
Cette relation est compliquée, depuis que ma mère es à nouveau avec qqn elle est égoïste, et je n'admet pas cela.
Je trouve qu'elle devrait plus se soucier de nous... et partager cette envie de bébé avec moi, me rassurer, conseiller...
Comme à l'inverse je me souci d'elle, je téléphone, je prends des nouvelles... mais c'est dans un seul sens... :cry:
S
35 ans 3465
Je vais te donner mon point de vue, du côté de l'enfant qui a une mère malade (ce qui est vraiment le cas); ma mère je l'aime plus que tout au monde. C'est la personne la plus importante dans ma vie, celle à qui je suis la plus attachée. Pourtant... Ca ne m'empêche pas de réagir comme ton fils, voir pire. Pourquoi? Parce qu'à la longue j'en ai marre de l'entendre se plaindre, de me parler de sa maladie etc..etc... Oui, elle est malade, oui elle a des soucis de santé, je le sais, je sais aussi que ce n'est pas tous les jours faciles pour elle. Simplement, elle n'arrête pas de me parler de sa maladie et systématiquement de ce qui ne va pas... A force, oui, ça me gonfle sec! Parce que de un, je ne suis pas son psy et de deux elle n'est pas mourante.

Je sais qu'elle en souffre, ma fois c'est comme ça, c'est triste, mais il faut qu'elle vive avec vu que c'est une maladie chronique. Et ressasser sans arrêt à quel point ça ne va pas, ça sert à rien, ça n'aide pas. J'ai horreur des gens qui passent leur temps à s'apitoyer sur leur sort. De temps en temps c'est normal, mais quand c'est systématique, ça fatigue. Pour autant, ça ne veut pas dire que je ne suis pas touchée par sa détresse. Au contraire, ça me fait mal au coeur, mais il faut apprendre à parler d'autres choses dans la vie.
49 ans essonne 1947
faninou a écrit:
Je vais apporter mon témoignage en tant qu'enfant, l'histoire n'est pas la même que la tienne mais ma maman a de gros problèmes de santé, ne peux plus travailler depuis 10 ans à cause de cela.

A l'âge de 9 ans, mes parents ont divorcés, s'en sont suivis des années de dépression pour ma mère, prise d' AD, tentatives de suicide.

Vers 14 ans, mes deux frangins ont quittés la maison et j'ai du prendre un rôle dont je me serais bien passé. Avec les nombreuses TS, c'est moi qui donnait les médoc à ma mère, j'allais à la pharmacie à sa place pour qu'elle évite d'en acheter en plus. Je me réveillais plusieurs fois par nuit pour aller voir si elle respirait encore, sa maladie a fait son apparition après le suicide de son 2e mari, malaises, hôpital etc etc... Quand elle faisait des malaises en pleine nuit sur les WC, je devais la relever, la laver, la soigner....

Désolé si je choque mais quelques fois j'avais vraiment envie qu'une de ses TS réussisse pour avoir la paix. C'est dur de dire ça et de penser ce genre de chose envers sa propre mère, mais c'était vraiment usant. Et ce n'était pas mon rôle.

J'adore ma mère, nous sommes très fusionnelles comme on peut être aussi chien et chat, mais à ce moment là j'étais plus sa fille, les rôles s'étaient inversés.

En grandissant, les problèmes de santé de ma mère ont pris de l'ampleur, d'autres soucis sont venus se greffer, et sans arrêt elle se plaignait, ce que je comprend parce qu'elle souffre vraiment, mais à des moments ça devient insupportable. Du coup je devenais désagréable avec elle parce qu'elle se repose complétement sur moi, elle se met en colère contre moi. Mais moi, bien que j'adore ma mère, je suis désolé qu'elle est autant de problème, je ne peux absolument rien y faire.

J'ai pris de la distance, pas par rapport à elle, mais face à ses complaintes, je me suis fais violence mais je lui ai dit que si elle avait un gros soucis, qu'elle avait besoin de se libérer elle devait en parler à sa psy et pas à moi. Il y a des choses qu'un enfant de dois pas entendre ou subir.

Je vais peut être passé pour une fille indigne, peut être que je passe pour une égoïste, mais j'avais besoin de me protéger.

Notre histoire n'est pas tout à fait la même Clau (excuses moi je raccourci ton pseudo), mais peut être que ton fils à besoin de prendre des distances car il se sent impuissant face à tes problèmes, quitte à paraitre mesquin et faire croire qu'il en à rien à foutre.


faninou m'a devancé en se mettant à la place de tes enfants.

j'adore mes parents, le jour où je vais les perdre, je serai dévastée.
mais entendre se plaindre à chaque fois que je les vois, ou au téléphone, je n'ai qu'une envie c'est de partir ou de raccrocher.

je me "bats" avec ma maman pour qu'elle voit un médecin !!! 6 ans qu'elle n'en a pas vu, elle se plaint de la tête, du dos, a des pertes de mémoire, a des malaises, est en dépression mais non, elle ne veut rien faire.
elle sauve les apparences en disant que tout va bien, elle ne veut pas déranger, "je ne vais pas voir un médecin puisque j'ai plus mal"...

mais elle continue à se plaindre et on (ma sœur, mon frère et moi), on voit bien qu'elle ne va pas bien.

alors, oui, au début, on l'a écouté, on l'a conseillé, on lui a dit de voir un médecin, 1 fois 2 fois 20 fois mais elle ne fait rien.

et au bout d'un certain temps, c'est usant, on a aussi une vie de famille, un job qui nous prend du temps et n'entendre que ce sujet de conversation et bien ça ne donne plus envie de les voir ni de parler.

alors, est-ce qu'il serait possible que tu ne parles que de tes soucis de santé à chaque fois que tu les vois ou que tu les as au téléphone ?

je ne veux nullement dire que tout vient de toi, juste te faire voir qu'il y a plusieurs points de vue selon la personne qui perçoit les choses.
38 ans 2879
Je vais ajouter que sans doute il n'a pas conscience de la gravité de ta situation ; pour mon grand-père je n'ai compris que son AVC était grave que lorsqu'on m'a dit qu'il fallait venir à l'hôpital. J'ai sauté dans le premier train, blanche comme un linge, et je suis malheureusement arrivée trop tard pour le voir en vie (mais il n'était plus conscient depuis des heures).

Bref, ce n'est que lorsqu'on voit la mort toute proche de la personne aimée qu'on se dit "merde".

C'est normal à mon sens que lorsqu'on n'a pas une maladie bien estampillée grave type cancer, alzheimer ou autre les proches ne réagissent pas trop...
65 ans ile de france 7912
oui, c est cela , je pense que les ennuis de santé de clau sont des pépins que tout le monde a en prenant de l'age, la machine se fatigue mais il n y a rien de grave à proprement parler
si c'était grave , le médecin aurait appelé les pompiers et direction l 'hôpital sans discuter

clau se polarise la dessus et elle doit lasser ses fils

comme clau est dépressive , elle ne gère pas vraiment ses soucis de santé qui l angoissent

mais il ne s'agit pas de désamour
60 ans calvados 16079
Merci schnauzer pour ton bilan médical .


De 1) je ne me plains pas à mes fils , la seule fois où je réponds NON ça ne va pas ...d'ordinaire c'est tout le temps OUI ça va .
A ce sujet, je me suis faite enguirlander ça fait 2 ans parce que je ne disais pas que ça n'allait pas ... dixit le même fils !

De 2) Je gères peut-être mal les petits pépins comme tu le dis, face à soi-même c'est parfois lourd. Désolée d'avoir besoin d'en parler ici.

De 3) Pour le côté dépressive, je me soigne merci.

De 4) Merci de ne pas me faire passer pour ce que je ne suis pas : à savoir une mère qui se lamente sans arrêt auprès de ses fils.

Sur ce, bonne soirée.
65 ans ile de france 7912
ClauBreizhPolska a écrit:
Merci schnauzer pour ton bilan médical .


De 1) je ne me plains pas à mes fils , la seule fois où je réponds NON ça ne va pas ...d'ordinaire c'est tout le temps OUI ça va .
A ce sujet, je me suis faite enguirlander ça fait 2 ans parce que je ne disais pas que ça n'allait pas ... dixit le même fils !

De 2) Je gères peut-être mal les petits pépins comme tu le dis, face à soi-même c'est parfois lourd. Désolée d'avoir besoin d'en parler ici. bien sûr que c est lourd , qui dit le contraire ?

De 3) Pour le côté dépressive, je me soigne merci.

De 4) Merci de ne pas me faire passer pour ce que je ne suis pas : à savoir une mère qui se lamente sans arrêt auprès de ses fils.

Sur ce, bonne soirée.



je ne te fais pas passer pour une mère qui se lamente , j ai remarqué que tes ennuis de santé te perturbent , je peux le comprendre , j en ai aussi et je sais que c est désagréable à vivre de voir que le corps "ne suit plus de la même façon "

ce que je veux dire et je ne suis pas la seule à le penser , c est que tes fils te voudraient en pleine forme , ne comprennent pas tes soucis et que tu le prends mal alors que ce n est pas du désamour

je n ai pas fait un bilan médical

mais je sais pour l avoir vécu que si c est grave , tu n as pas le temps de bouger que tu es déjà à l'hôpital ! on te laisse pas le choix , le médecin ne parlemente pas

tu ne supportes pas qu'on puisse trouver des circonstantes atténuantes à ton fils , tu as commencé en disant que tu ne voulais pas qu on l 'accable mais tu ne supportes pas non plus qu on l excuse !
65 ans ile de france 7912
bonne soirée également
F
55 ans 18
Bonjour ClauBreizhPolska,

Ton histoire m'a touchée!
Et je trouve que tes fils sont durs avec toi!!
Ils ont peut-être des "circonstances", des raisons, ok... mais un peu d'humanité n'a jamais tué personne!!!

Je trouve assez choquant que tu doives leur rappeler que tu as du bosser à double pour les élever... Ils doivent tout de même s'en souvenir, non??

J'ai l'impression que pour nos enfants, nous sommes debout quoiqu'il arrive, tels des chênes solides qui tiennent toutes les tempêtes... Et quand ce n'est pas le cas, ça les déstabilise complètement...
C'est peut-être plus facile de penser que maman est hypocondriaque plutôt que de réaliser qu'elle n'est pas éternelle...

Et je te crois tout à fait quand tu écrits que tu ne te plains pas souvent vers eux... c'est peut-être justement là le soucis: tu as tout fait au mieux, tout géré, sans jamais te plaindre, comme un bon petit soldat et là, la coupe est pleine et personne ne peut bouger ses fesses!!
Peut-être que ce n'est pas plus mal de se plaindre "un peu" quand c'est nécessaire, quand la vie est trop lourde, pour que nos enfants réalisent que nous aussi, sommes humaines et faillibles...

Mais il y a une chose que tu as écrite qui m'a interpellée: tes enfants sont les piliers de ta vie...
Ça me semble très inconfortable pour toi!! (et peut-être pour eux aussi, mais là n'est pas le soucis ici ;))
C'est un peu comme si tu leur donnais la clef de ton équilibre... mais que faire si ils n'en font pas bonne usage ou pas usage du tout???

As-tu des amis? des parents? Peuvent-ils t'accompagner pendant quelque temps pour que la route soit un peu moins douloureuse?

En tous les cas, je t'envoie plein de pensées positives, de courage et de sérénité! :kiss:

Et reviens nous donner des news ici!
50 ans à la maison ! 10072
florence4444 a écrit:

Mais il y a une chose que tu as écrite qui m'a interpellée: tes enfants sont les piliers de ta vie...
Ça me semble très inconfortable pour toi!! (et peut-être pour eux aussi, mais là n'est pas le soucis ici ;))
C'est un peu comme si tu leur donnais la clef de ton équilibre... mais que faire si ils n'en font pas bonne usage ou pas usage du tout???


C'est bien inconfortable pour eux, aussi.
38 ans 2879
trashrap a écrit:
florence4444 a écrit:

Mais il y a une chose que tu as écrite qui m'a interpellée: tes enfants sont les piliers de ta vie...
Ça me semble très inconfortable pour toi!! (et peut-être pour eux aussi, mais là n'est pas le soucis ici ;))
C'est un peu comme si tu leur donnais la clef de ton équilibre... mais que faire si ils n'en font pas bonne usage ou pas usage du tout???


C'est bien inconfortable pour eux, aussi.

Oui, je crois que la relation parent-enfant est déséquilibrée par nature. Ca n'est pas la relation d'amitié d'égal à égal.

L'enfant dépend dans un premier temps de ses parents, vitalement, et ce sont bel et bien les premiers piliers de son existence, de manière naturelle. Du coup il en demande beaucoup au parent, parce qu'il est sa source, et si c'est egocentrique je crois que c'est le cours des choses.

Attendre que l'enfant en fasse autant pour le parent me semble demander beaucoup. L'enfant n'a pas vocation à s'impliquer comme le parent, même s'il a un devoir d'aide. Normalement le parent n'est pas dépendant de l'enfant, et celui-ci entend bien faire sa vie sans avoir à prendre son parent en charge. Par contre il prendra en charge ses propres enfants, et ça lui paraîtra naturel.

Du coup, rappeler qu'on s'est sacrifiée à son enfant me semble maladroit. C'est lui demander un retour implicitement et pour moi ça enlève à la relation de don du parent vers l'enfant.

Ceci étant, laisser tomber son parent est honteux, et je plussoie le fait que c'est difficile à vivre quand on est isolée et que les enfants ne répondent pas comme on l'espérait.

Je t'envoie tout mon soutien Clau pour cette période difficile.
B I U