34 ans
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Mais c'est pareil, tu dis qu'une femme en 42 en souffrance n'a pas le droit d'avoir un discours dévalorisant sur leurs corps, mais une femme en 58 si ? Ca signifie leur dire "tu es bien gentille, mais pas assez grosse pour avoir le droit de te plaindre ici, alors ta douleur, tu la gardes pour toi". Les empêcher d'utiliser les mots qu'elles utilisent contre elles face au miroir, si, dans mon monde, c'est les faire taire. Je pars du principe qu'il faut respecter la douleur de l'autre, et si ça fait des échos dans notre propre rapport à notre corps, ou qu'on se sent inconfortable avec le discours, s'abstenir de lui répondre. Mais ne pas lui faire une liste des mots qu'elle aura le droit d'utiliser pour décrire sa douleur.