Solidarité entre rondes? Mes fesses...

mamzellejo a écrit:

j'ai tendance à être comme toi.

ceci dit je fais une taille 50 et je suis obèse donc ...

d'après une copine, je trouve les rondes magnifiques par contre moi même ... c'est un autre pb ! :roll:

et puis en parlant des fringues ... j'ai jamais aimé faire les boutiques mais en taille 50 quelle galère :shock:
en fait, niveau fringues, je galère depuis la taille 46 ptetre même 44 selon les magasins ... et puis faut voir ce qu'ils nous proposent :shock:

bref,
limite j'aurais envie de faire un régime pour enfin aimer le shopping.
limite ....

dédi à une copine que j'adore qui se trouve "un peu ronde" en 38 et qui me le dit en étant très sérieuse ...
mais en même temps je souris gentiment car au moins elle ne connaîtra jamais mes galères

Faustine83 a écrit:


je surplus: je suis passée au 46/48 et je suis tjrs en obésité morbide :lol: je suis grosse aussi et pas ronde et cela ne me pose aucun pblm

les grosses entre elles svent ont besoin de se rassurer comme les minces d'ailleurs.ce n'est pas parce qu'on est grosse que l'on est plus sympa ou gentille.faut arrêter avec ce cliché de la grosse sympa: on est des filles comme les autres, connes ou pas

perso j'ai perdu et qd je vois une filles plus forte que moi, vu mon parcours je pense plus à la douleur qu'à l'esthétisme c'est bête ms réel.je me dis qu'elle doit pt être souffrir.sinon une grosse bien habillée cela me fait plus plaisir de la regarder qu'une mince et cela m'arrive ds la rue d'en complimenter.

on est ttes différentes

Pour répondre à Poupoule, j'avais aussi tendance à me comparer avec mon 42-44 enfin ex ;) et quand j'ai commencé à prendre à cause de ma grossesse, c'était très dur psychologiquement de voir les 3 chiffres s'approcher puis dépassés :D (rétention d'eau ++ et diabète++ ), sur le moment, je ne me suis pas dis il y'a pire, je me suis dis qu'il n'y a qu'ici que je peux en parler sans être jugée (sauf mon mari bien sûr..)car j'en pleurais beaucoup puis saralou m'a rassuré avec ces mots, j'ai réussi à relativiser . Par contre, avec le temps, je ne fais plus fais de comparaison comme j'ai pu faire au début, j'ai aussi compris que certaines personnes pouvaient être blessées.
Bref tout ça pour dire que sur l'instant, je ne me suis pas dis, il y'a pire, c'est indécent de te plaindre, sur le coup je me suis dis mais m... pourquoi je prends 500 grammes par jour , j'en peux plus ! :cry: et je suis venue en parler ici. C'est parfois maladroit mais pas intentionnel et je pense que malheureusement les filles qui ont un 40 voir moins qui se plaignent viennent chercher du réconfort sans forcément penser à la taille des autres car finalement ne serait-ce pas ces personnes qui ne font pas de différences entre les rondes? ;) Je ne sais pas mais l’entraide qui peut parfois y régner nous aide à passer de mauvais cap.

Pour réponde au topic, je pense surtout que ça dépend de la mentalité des personnes.
Etant passé d'un 44(très jeune)à un 52-54 en pantalon/culotte et un 56-58-60 en robe/ t-shirt et tout le tatouin.
Je n'ai jamais considéré les autres personnes en surpoids comme des Grosses (dans le sens courant de l'ignominie de la nature) , mais comme des personnes dans la même galère que moi, (plus ou moins) au quotidien.

Au fur et à mesure tu te rends effectivement compte que tout le monde ne pense pas pareil (dur monde de philosophie!). Une personne pourtant d'un gabarie rond, me fixait avec un air dégouté! (bref, j'ai pris un exemple récent)
néanmoins, j’essaye d'espérer à une solidarité entre rondes
Bisous à tout le monde :)

poupoule a écrit:

Le monde des gros commence quand tes œufs sont d’un poids supérieur ou égal à 63 g et inférieur à 73 g
Pour l'extra-gros c'est quand ils font un poids supérieur ou égal à 73 g

Ben alors poupoule, tu devrais savoir ça pourtant. :D

* Va employer méticuleusement sa balance de cuisine *

Je dois avoir un problème, je ne prends que les œufs bio et ils ne sont jamais "gros" :lol:

Plus sérieusement, ou presque... Je suis passée d'une taille 38/40 à une taille 52/54 en une vingtaine d'années. Et bien je n'ai jamais tant détesté mon corps que lorsque je réussissais à entrer dans un 40, je ne l'ai jamais tant maltraité, jamais tant caché, qu'à cette époque. Pire, je n'ai jamais tant senti ou subi la raillerie et les regards des autres qu'à cette époque. Et j'étais vraiment mal dans ma peau. Aujourd'hui je me dis que c'était dans ma tête, juste dans ma tête. Car je n'arrive pas à trouver d'exemple concret me prouvant cela à moi-même. J'étais juste encore une gamine à peine sortie d'une adolescence difficile. C'est sans doute une manière difficile de m'accepter moi dans ma personnalité qui s'est retrouvée projetée sur l'idée que je me faisais de mon corps.

Je ne me suis personnellement jamais trouvée aussi belle et bien dans ma peau que quand je faisais un 46/48. C'est à ce moment là que j'ai même pris conscience que je pouvais séduire (alors qu'avant, c'était presque impossible pour moi). Aujourd'hui je me trouve trop grosse, mais j'assume celle que je suis, même si je préfèrerais refaire un 48. Cela ne m'empêche pas de me pomponner le matin, de me sentir belle certains jours, moches d'autres jours.

On peut difficilement faire entrer dans des cases juste en fonction de la taille. Car notre bien-être ou mal-être n'est pas qu'une question de taille (ou de poids, comme vous voulez). C'est plus probablement une question d'état d'esprit. Ca j'en suis quasi convaincue. Je me dis parfois que si je me comporte comme une grosse complexée, qui baisse la tête pour pas qu'on la remarque, ça va se voir et je me ferai sans doute plus remarquer (ou du moins je vais le croire), que si j'assume (plus ou moins bien) mon image.

Mon "problème", c'est que je ne me vois pas telle que je suis. Je me vois souvent plus mince que je ne le suis en réalité. Pourquoi ? Je ne sais pas trop... J'ai pourtant des grands miroirs chez moi et la plupart des boutiques me renvoie à ma réalité ! Il m'est déjà arrivé de croiser des nanas rondes, grosses, et de me dire "pourvu que je ne lui ressemble pas". Mais c'est humain il me semble... Se comparer aux autres, malheureusement on l'a tous fait au moins une fois. Je n'éprouve pas de "pitié" ou d'agacement pour une nana mince qui souffre de complexes, la plupart du temps (sauf dans les cas où on sent la nana qui est juste à l'affut de compliments en se plaignant continuellement, là oui, ça me gave). Chacun est ce qu'il est et à tout à fait le droit de souffrir de l'image qu'il a l'impression de renvoyer.

Et pour cette personne qui a fait des remarques sur la largeur des fringues qu'elle vendait, on peut espérer qu'il s'agissait d'une simple maladresse...

Annemary a écrit:

Exactement pareil pour moi, et quand je vois quelqu'un de mon gabarit, c'est là que je me dis qu'il faut vraiment que je fasse quelque chose (bon, et aussi quand je suis super essoufflée par le moindre effort, mais ça, c'est un autre histoire). Je pense aussi que c'est humain de se comparer, je le fais même sans vraiment le réaliser sur le coup parfois.