Sibell a écrit:
Bien sûr que les pervers narcissique existent, je ne sous-entends absolument pas le contraire. Je pense juste qu'à travers les écrits d'un forum, de la plume d'une tierce personne et si on ajoute à ça que je ne suis pas qualifiée pour le faire, je ne peux pas taxer quelqu'un de PN et personne ne le devrait.
Je ne nie pas l'existence des PN, ce qui m'agace, c'est qu'on en a connu, on s'estime suffisamment psychologue pour savoir qui l'est et qui ne l'est pas, peut importe si on pose cette étiquette en ne se basant que sur quelques lignes postées sur un forum... Pourquoi se casser la tête à faire 10 ou 15 d'études pour devenir psychiatre? Apparemment, il suffit de vivre avec les pathologies pour pouvoir poser ce genre de diagnostique... :roll: :lol:
Et effectivement, je pense que ça devient surtout un terme à la mode et qu'avant de dire d'une personne qu'elle est si ou ça, il faut bien réfléchir et se demander si on en a la capacité. C'est grave comme accusation...
Vouip, c'est finalement bien ce qu'il me semblait à la relecture
(Tardive, OUI OK), nous sommes du même avis.
Par contre, pour me faire son avocate
(en a-t-elle vraiment besoin?) Nenufar développait un argument intéressant : puisque le pn est profondément manipulateur, et ne se soumettra jamais sincèrement à un travail psy, il ne se révèle finalement que dans ses relations avec ses victimes. Et il est vrai que si celles-ci n'ont pas les outils pour poser un diagnostic, elles sont pourtant les seules à posséder la matière première de la réflexion, à savoir avoir vu l'autre agir, et ce sur une longue période. Chose qu'un pn s'arrangera pour dissimuler un maximum devant un professionnel. D'où, d'ailleurs, probablement la difficulté à le poser, ce foutu diagnostic.
Par ailleurs, son avis n'était pas aussi caricatural que cela, puiqu'elle a été clair sur le fait que l'absence totale d'empathie était un point inhérent au pn. Que même en répondant aux points du test, si empathie et capacité à évoluer il y a, alors pn il ne peut y avoir.