Je voulais poser une question et en cherchant la rubrique je me suis rendue compte que ce sujet était posté dans la catégorie "Couple - Relations hommes femmes" et pas sexualité. Est-ce parce que c'est de cette catégorie que la question t'est venue ou parce que pour toi il ne s'agit pas seulement d'une question relative à la sexualité ?
Tu dis que tu en as une idée à ton premier message, mais tu ne dis pas quel est ton avis sur la question ?
Pour moi "être un bon coup" est une expression et pas une personne ou une qualité particulière. Comme une expression, c'est une image, et ça a la "force" et la relativité d'une image. Si je l'emploie ou si on l'emploie devant moi, je comprends: "un partenaire avec qui on a ressenti un vif plaisir sexuel et à qui on a envie d'attribuer principalement ce plaisir".
En tout cas pour moi cette expression je l'associe à l'idée de plaisir sexuel, mais ça n'exclue pas un partenaire pour qui on puisse nourrir des sentiments ou d'autres élans. Par contre c'est moins la question du plaisir sexuel ou non qui m'interpelle dans cette expression, c'est plus la dimension attributive de ce plaisir.
C'est hyper limité, ce n'est qu'une expression. Le plaisir, à mon avis, est un peu plus subtil que ce qu'on peut en dire par ce genre d'expressions: est-ce le plaisir qu'IL ME donne ? le plaisir que JE prends AVEC lui ? et quelle place est alors faite à la situation, au contexte, à ce qui vient parfois être particulièrement propice à l'éveil du désir, du plaisir, etc ? et à la rencontre avec tout ce qui nous échappe dans celle-ci ?
C'est quand même loin d'être une évidence tout ça. C'est sûrement pour ça qu'une expression existe: pour parler de quelque chose qu'on peut difficilement objectiver pour comprendre tout à fait ce qu'on ressent quand on a envie de dire que "c'est un bon coup"; et aussi, pour s'en éloigner un peu, mettre ce ressenti à distance un tant soit peu (on se mouille un peu moins - sans mauvais jeu de mot- qu'en disant "j'ai ressenti un vif plaisir avec lui": si c'est un bon coup, si ça vient de l'autre, qu'il est "plaisir-ogène" en soi, alors on n'y est plus trop, nous, et si en plus on utilise seulement une expression qui circule culturellement pour parler d'une telle intimité relationnelle, c'est presque tout le monde qui disparaît).