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Votre état d'esprit du moment... en RA ? (bis)

50 ans à la maison ! 10072
Je me sens bien mieux, pas eu de crise la nuit passée. Consciemment je mange un peu plus d'aliments "doudous" sans culpabilité et je ne me prends pas la  
tete sur la satiété, j'attends juste d'avoir faim pour manger, mais je n'attends pas la grande faim par exemple, je sens que cela n'est pas le moment.


La culpabilité ne fait qu'empirer les choses. En son absence, le réconfort de l'aliment-doudou doit être plus efficace. :)

[edit equipe d'anim : scindé depuis Votre état d'esprit du moment... en RA ? ]
48 ans 701
Courage Saralou et aussi :kiss: pour t'accompagner dans ces moments difficiles.


Citation:
Par contre, pour faire cela, je dois aussi laisser ressortir ces choses anciennes et cela passe par un moment de critique envers certains membres de ma famille.

En fait c'est cela qui me rend si malheureuse, car j'ai réussi à avoir un équilibre et une bienveillance pour les autres maintenant dans ma vie habituelle ( je précise que cela n'a rien à voir avec un concept religieux, mais je le fais pour moi car je me sens mieux comme cela.

Par contre, avec ma famille d origine, dans certaines situations (en général quand on est tous réunis) je n'y arrive pas bien du tout et je me sens de nouveau une petite fille qui est un peu perdue. Ce qui est difficile également pour moi, c'est que je perçois malgré tout la souffrance de tout le monde derrière les façades et c'est pas évident d'avoir de l'empathie pour des gens qu on aurait envie de descendre en fleche tout simplement.


Je comprends tout à fait ce que tu peux ressentir. C'est difficile de se retrouver dans une situation ou l'envie de "descendre en flèche" pourrait prendre le dessus sur cet équilibre que tu es parvenue à installer dans ta vie.
S
89 ans 4951
viva a écrit:
Courage Saralou et aussi :kiss: pour t'accompagner dans ces moments difficiles.


Citation:
Par contre, pour faire cela, je dois aussi laisser ressortir ces choses anciennes et cela passe par un moment de critique envers certains membres de ma famille.

En fait c'est cela qui me rend si malheureuse, car j'ai réussi à avoir un équilibre et une bienveillance pour les autres maintenant dans ma vie habituelle ( je précise que cela n'a rien à voir avec un concept religieux, mais je le fais pour moi car je me sens mieux comme cela.

Par contre, avec ma famille d origine, dans certaines situations (en général quand on est tous réunis) je n'y arrive pas bien du tout et je me sens de nouveau une petite fille qui est un peu perdue. Ce qui est difficile également pour moi, c'est que je perçois malgré tout la souffrance de tout le monde derrière les façades et c'est pas évident d'avoir de l'empathie pour des gens qu on aurait envie de descendre en fleche tout simplement.


Je comprends tout à fait ce que tu peux ressentir. C'est difficile de se retrouver dans une situation ou l'envie de "descendre en flèche" pourrait prendre le dessus sur cet équilibre que tu es parvenue à installer dans ta vie.


Merci Viva :kiss:
45 ans 1114
saralou a écrit:


J'ai remarque que dans les périodes de flottement, le fait de lacher et me concentrer sur l'émotion a vivre, plutot que de me dire "tu dois absolument réussir à passer ce cap en respectant exactement ta faim, ta satiété et fuir toute envie de nourriture doudou" était la solution qui me convenait le mieux..


10 contre 1 que c'est la solution qui convient le mieux à tout le monde, et que donc c'est simplement la solution :kiss:

Poupoule: thanks, so glad to be back!
38 ans 3196
saralou a écrit:

J'ai remarque que dans les périodes de flottement, le fait de lacher et me concentrer sur l'émotion a vivre, plutot que de me dire "tu dois absolument réussir à passer ce cap en respectant exactement ta faim, ta satiété et fuir toute envie de nourriture doudou" était la solution qui me convenait le mieux.


Très juste. Saralou, plein de :kiss: :kiss: :kiss:

Hyper malade ici : rhinopharyngite + otite.

J'ai le nez bouché, je perds 80% du goût de ce que je mange. Du coup j'ai du mal à percevoir la satiété...

Moi qui ai du mal à la reconnaître d'habitude, je me dis que je dois fonctionner comme Angia en fait : le changement de goût est un indicateur de satiété. Là, comme je sens rien, ben je sais pas trop quand m'arrêter (sans me gaver non plus, mais j'ai plus ce repère).

Voilà pour ma constatation RAesque du jour ;)
49 ans région parisienne 5831
Perso, je ne pose pas beaucoup sur ce poste en ce moment, tout simplement parce que je suis trop fatiguée pour avancer en RA. Je me contente de poursuivre sur ma lancée, sans rien tester de nouveau, sans faire de nouveaux efforts.

Je reporte le reste sine die... On verra quand ma petite se mettre à dormir vraiment la nuit. Pour le moment, la RA n'est pas ma priorité. :roll:

D'un autre côté, je remarque aussi que je ne m'en sors pas si mal que ça, au final. Ca me rappelle quand j'ai passé mon permis de conduire: passé 4 fois, raté 4 fois à cause d'un stress intense qui me faisait faire n'importe quoi (j'ai failli foncer dans une voiture, je suis montée sur le trottoir... :roll: ).

A la 5ème fois, je venais tout juste de rentrer de colo: 1 mois à dormir 5/6h par nuit. J'étais crevée. En rentrant, j'ai dormi une fois 20h et le lendemain 18h. Quand je me suis levée, j'ai passé mon permis, trop fatiguée pour stresser... et je l'ai eu! :lol:

Là, c'est un peu pareil: je marche au radar, mais finalement, le RA, c'est pas si mal que ça: j'ai dû acquérir quelques bons réflexes. ;)

Bon, d'un autre côté, il m'arrive aussi de manger sans faim le soir, juste pour tenir un peu plus longtemps, soit pour travailler, soit pour m'amuser sur internet, sinon, je m'endormairais à 21h/22h. C'est pas très grave, le lendemain, j'essaye d'attendre d'avoir faim, sinon tant pis, je mange et basta. On verra plus tard. ;)
45 ans 1114
Mamykro, t'as raison, ne te prends pas la tête, après tout c'est bien aussi de fonctionner sur ses acquis, ça permet de bien les poser :P

Ici pas top, mon homme est absent ce week end et j'ai passé la journée à manger :?

Point positif: avant quand je me retrouvais seule je mangeais et je me disais "cool, je suis seule, je peux manger", pensant sincèrement que je profitais de ma solitude pour manger trop.
Maintenant j'ai compris que je ne profite pas de la solitude. En fait la solitude m'angoisse et du coup je mange trop.

Je suis consciente de tout ça mais je culpabilise quand-même.
En plus demain y'a réunion de famille et ça me stresse aussi.

Enfin bon ça va quand-même hein, rien de dramatique, les aléas de la RA ;)
48 ans 701
Citation:
Je reporte le reste sine die... On verra quand ma petite se mettre à dormir vraiment la nuit. Pour le moment, la RA n'est pas ma priorité.


Mamykro ton 2è petit bout a encore des nuits hachées ? Comme je compatis ! :kiss:
En ce moment je m'endors au moins 3fois /semaine à 20h45.... et ça ne suffit pas à rattraper le sommeil coupé durant 7 mois...

Depuis quelques jours il me semble que je parviens mieux à gérer les envies (j'ai toujours du mal avec "la faim" que je ne ressens souvent que lorsqu'il est trop tard).
Du coup, au lieu de me préparer une petite collation de n'importe quoi, je prends le temps de m'interroger sur ce que j'aimerai réellement manger, à ce moment précis, ce qui me ferait vraiment le plus envie. Et le plus souvent (bon ça ne fait que quelques jours hein...) rien ne me vient spontanément. Donc je laisse passer doucement l'envie, consciente (enfin) que je cherche juste à combler un vide.

un petit pas de plus... :)
38 ans 3196
SweetJane a écrit:

Point positif: avant quand je me retrouvais seule je mangeais et je me disais "cool, je suis seule, je peux manger", pensant sincèrement que je profitais de ma solitude pour manger trop.
Maintenant j'ai compris que je ne profite pas de la solitude. En fait la solitude m'angoisse et du coup je mange trop.


Ca m'est aussi arrivé de trop nombreuses fois. Je faisais mes crises d'hyperphagie quand mon homme partait en répèt' par exemple. L'heure approchant, je n'avais qu'une hâte, c'est qu'il parte. Ca me rendait carrément irascible !
Encore pire avec l'effet "faut que j'en profite, quand il sera là je ne pourrais pas le faire". :cry:

Je suis très très heureuse d'être sortie de ça.
49 ans région parisienne 5831
viva a écrit:
Mamykro ton 2è petit bout a encore des nuits hachées ? Comme je compatis ! :kiss:


oui, mais c'est sûrement de ma faute: c'est quelque chos que je ne sais pas faire, tout simplement. Par contre, je m'habitue assez bien aux nuits hachées... :roll: :lol:
S
89 ans 4951
mamykro, quand je suis fatiguée, si je ne peux pas dormir je n'ai pas d'autres solutions que de manger,meme si je n'ai pas faim également. Je compatis pour les nuits hachées, j'étais assez sur les genoux a cette époque.

Manger pour combler un vide, une angoisse, je connais aussi, meme si maintenant cela n'a plus rien à voir avec avant.
38 ans 3196
saralou a écrit:
mamykro, quand je suis fatiguée, si je ne peux pas dormir je n'ai pas d'autres solutions que de manger,meme si je n'ai pas faim également.


Pareil. Quand je suis fatiguée, même si je n'ai pas faim, j'ai souvent besoin de manger. C'est ce que j'appelle, dans mon jargon personnel, la faim psychologique. J'y réponds sans aucune culpabilité.

Bisous Mamykro (bébé nous fait des nuits bien pourries en ce moment, je compatis) :kiss:
45 ans 1114
_Aphasie_ a écrit:
SweetJane a écrit:

Point positif: avant quand je me retrouvais seule je mangeais et je me disais "cool, je suis seule, je peux manger", pensant sincèrement que je profitais de ma solitude pour manger trop.
Maintenant j'ai compris que je ne profite pas de la solitude. En fait la solitude m'angoisse et du coup je mange trop.


Ca m'est aussi arrivé de trop nombreuses fois. Je faisais mes crises d'hyperphagie quand mon homme partait en répèt' par exemple. L'heure approchant, je n'avais qu'une hâte, c'est qu'il parte. Ca me rendait carrément irascible !
Encore pire avec l'effet "faut que j'en profite, quand il sera là je ne pourrais pas le faire". :cry:

Je suis très très heureuse d'être sortie de ça.


C'est carrément ça. Maintenant que je suis plus sereine avec la nourriture je fais beaucoup moins de crises, donc de genre de choses n'arrivent presque plus.
Mais avant je devenais moi aussi irrascible quand j'attendais qu'il parte pour faire mes crises :roll:
Je me rends compte maintenant de la détresse que ça révélait.
42 ans très au sud 7915
J'ai cru moi aussi que j'avais laissé tombé un temps, trop occupée ailleurs (danse, formations...)
J'avais seulement réussi à reléguer ma balance au fond du placard d'où elle ne sort plus!

J'ai continué mon chemin en "off" de la RA.
Mais bon j'avais des "rappels". Par ex si je mange (sans faim) avant la danse je suis mal après. Physiquement hein, pas mentalement (du moins + physiquement).
Alors pour le coup c'est devenu rare que je mange dans l'aprèm sans faim. C'est devenu des envies de thé et de tisanes!

Par contre le point noir c'est quand je suis fatiguée, là je ne contrôle plus rien. Le mercredi midi est terrible. Je pars à 7h de chez moi et reviens à 13h après 4h de cours. J'avale n'importe quoi et vite. Je ne pense qu'à manger et siester. Et à chaque fois je mange trop et je suis mal après!
Cette semaine et jusqu'à Noël j'ai des élèves en stage et j'ai 1h qui se libère dans la matinée, je vais en profiter pour prendre le temps d'une collation, je vais voir si comme ça ça va mieux...
Je précise aussi que quand je suis en cours je suis off avec mon corps! je ne bois pas, ne mange pas, ne vais pas aux toilettes, pas le temps... :silly:
45 ans 1114
Reinette peut-être qu'en plus d'être affamée tu es également moralement à plat quand tu rentres le mercredi midi?
Peut être que tu manges trop non seulement parce que tu as très faim et que du coup tu as du mal à mesurer ta satiété, mais aussi pour te dorloter un peu après une matinée particulièrement fatigante, stressante, voire angoissante?
B I U