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les femmes qui font remarquer qu'elles sont minces

38 ans 359
Ce genre de discours me fait un peu penser à ce que j'ai plus ou moins l'habitude d'entendre autour de moi quand on parle des "bonnes choses" de noël ou  
de fêtes en général (les chocolats de noël, de pâques, le foie gras, le saumon fumé... etc).

Je ne sais jamais quoi répondre à ce genre de remarques car je ne partage pas cette idée du "attention à la ligne" ou "dommage que ça fasse grossir sinon j'en mangerais plus souvent".
Car pour moi (et toute personne passée par la RA ou ayant un rapport sain avec la nourriture) aucun aliment n'est tabou et si j'ai envie d'un bout de bûche de noël ou de foie gras à 9h du matin, et que j'ai faim, je vois pas le problème.

Je trouve qu'au final beaucoup de gens sont dans le "trop ou pas assez", dans le sens où ils s'autorisent des excès et se restreignent ensuite, et je me dis que ça doit être bien frustrant de penser au fait qu'on va devoir faire régime après avoir mangé un bout de chocolat.

A ta place, je ne sais pas vraiment si je réagirais. Je n'ai personnellement pas l'impression que son discours vise qui que ce soit en particulier si ce n'est elle-même.
Maintenant il est clair que ça doit être rasoir de l'entendre parler de ça en permanence, et ça pourrait être d'un tout autre sujet, ce serait tout aussi rasoir à mon avis.

Si ce n'est qu'une collègue que tu vois peu, tu peux peut-être juste essayer de changer de sujet quand elle commence son refrain.. si elle avait été une collègue proche ou une amie, en parler calmement aurait peut-être pu régler la chose, comme lui dire tout simplement que son obsession du gras te coupe l'appétit?
30 ans 294
Les autres ont vu juste, je pense. C'est clairement pour elle-même qu'elle fait ça, se rassurer comme vous dites. Je le sais parce que j'ai été comme ça, à parler sans cesse de mes régimes et du "il faut que je fasse attention, parce que j'ai grossi,...". Une explication pour me tenir à ma résolution mais aussi pour me déculpabiliser vis à vis de la nourriture parce que je fais attention donc on ne peut pas me faire de remarques, etc. Quant à lui dire... J'en sais rien. Moi je crois que vu l'état de stress dans lequel j'étais, j'aurais fondu en larmes donc bon, ça dépend vraiment d'une personne à l'autre... :?
42 ans très au sud 7915
Et je ne pense pas que cela soit anodin qu'elle le fasse pendant le temps de la cantine!
Je suis même prête à parier que ce dont elle a vraiment envie/faim ne se trouve pas dans son assiette mais dans celles des autres qui sont là juste sous son nez. Du coup ça doit être hyper dur pour elle de tenir et se mettre en boucle sur ses principes rassurants l'aide à ne pas craquer.
Si c'est vraiment cela, à par fuir sa compagnie je ne vois pas trop quoi faire. Elle risque fort d'être incapable de t'entendre, surtout devant un plateau repas! Si tu as à lui parler, un autre moment que celui du repas me semble plus approprié... mais comme tu dis la croiser peu.
Et quand elle te gonfle, si tu ne veux pas lui dire ton exaspération, pense à combien elle souffre et ce 3 fois par jour minimum, 365 jours par an... ce n'est pas si grave de la supporter 1 heure, si...? elle est gentille à côté de ça.
Sauf que tu peux ne pas être dans des bonnes dispositions comme hier. Alors fuis la et explique que t'es fatiguée, t'as un truc à faire et que tu veux être tranquille, basta!
32 ans Tu vois où c'est le Puy de Dome ? Et bah, c'est pas là. 975
Ca me rappelle une de mes copines qui est un peu plus mince que moi, mais qui lorsqu'elle entame un "régime" (genre je cherche à louper des repas "sans faire exprès"), ne peut s'empêcher de faire remarquer aux autres que "Tu devras faire pareil." "Bois pas ça, bois plutôt du thé sans sucre !" "Tu sais que le sirop de grenadine est hyper sucré ?".

Bref, personnellement j'ignore, et je lui réponds tout simplement : "Oh mais moi, je me sens très bien comme ça. ^^" avec un petit sourire et un air d'étonnement.

Mais une fois, elle s'était vanté d'avoir perdu 4 kilos en deux semaines (ça fait beaucoup quand même...), en répétant ses conseils de régime. Et bien, je lui ai un peu cloué le bec en lui disant en haussant les épaules ;

"Il n'y a aucune fierté à tirer de perdre autant de poids en si peu de temps tu sais."

Je pense que ça résume bien le fait que perdre du poids pour en perdre n’enrichira pas plus la personnalité de l'intéressé.
49 ans région parisienne 5831
Merci à toutes pour vos réponses: cela me fait réfléchir tout cela. Je vais essayer de répondre en n'oubliant rien (c'est pas gagné :? )

Tout d'abord, je ne peux pas ne plus manger avec elle: on n'est pas très nombreux à manger à la cantine à la même heure, donc si elle mange en même temps que moi, soit je m'assois à la même table qu'elle, avec tous les autres, soit je m'assois seule, et j'ai pas tellement envie. Mais bon, cette année, j'ai très peu souvent l'occasion de manger avec elle, donc je ne vais pas me plaindre. ;)

Ensuite, concernant son passé: je ne sais pas si elle a été grosse autrefois, mais ça m'étonnerait. Je la cotoie assez peu car je n'ai pas grand chose à lui dire, on n'a pas les mêmes centres d'intéret (la mode, les fringues, l'opéra, le commerce, c'est pas mon truc) et mes avis divergent des siens sur des tas de sujets.

Mais globalement, c'est quand même une personne attentive aux autres: c'est toujours elle qui fait les collectes pour les cadeaux, qui organise les fêtes. Bref, je n'ai rien à lui dire mais dans l'absolu, elle est sympa.

Vous avez raison, elle est obsédée par la bouffe, elle est en restriction cognitive, elle a besoin de se rassurer, qu'on valide ses actes, qu'on lui dise que c'est bien, qu'elle a raison...Etc... Comme dit Papille, on est obligé d'être témoins, voir de valider un truc qui est juste entre elle et elle.

Pour le coup, je ne l'envie pas du tout car je sais très bien ce que c'est que d'être obsédée par la bouffe au point que "ce que tu vas manger" et "ce que tu ne vas pas manger" prenne toute la place disponible. :?

Mais le truc, c'est que je me sens fragile vis-à-vis de ce qu'elle raconte (même si je sais qu'elle a tort). J'en arrive à culpabiliser de manger les trucs gras qu'elle ne veut pas manger. Et je me sens coupable, j'ai des pensées qui m'assaillent du style: "je devrais faire pareil, c'est pour ça que je suis grosse", même si je sais que c'est n'importe quoi.

Je ne veux pas me lancer dans un débat avec elle: honnétement, je ne pense pas que quelqu'un puisse la convaincre, et puis, je n'en ai ni l'envie, ni la force. mais je veux qu'elle arrête de parasiter mes pensées avec ses névroses.

C'est pour ça que je pensais lui envoyer juste une phrase qui exprime mon désaccord, pas pour elle, pour moi, pour mettre (par les mots) une sorte de barrière de protection entre ses névroses et moi.

Le problème de toutes les répliques que j'ai trouvé et que vous m'avez proposées, c'est que soit elles me renvoient à ma mauvaise image de moi, soit je les trouve un peu trop personnelles, sachant que je ne mange pas seule avec elle, on est une tablée d'une dizaine de personnes, le ton est à la plaisanterie, pas aux sujets de fond.

J'aurais aimé une phrase légère, dite sur le ton de la plaisanterie. Mais bon, j'en demande sans doute trop, je devrais plutôt affermir mes positions et réfléchir à ce que son obsession de la minceur me renvoit de négatif sur moi-même. Je me rends compte que pour moi, les régimes ont été tellement négatifs, tellement porteurs de souffrance, que le fait de la voir en faire tout le temps me met vraiment très mal à l'aise.
38 ans 3170
Mamycro, je te comprends et je me demande aussi si quelque part, elle ne symbolise pas un peu cette société qui te pointe du doigt (pas toi directement :lol: ) en disant que tu es ce que tu manges, je ne sais pas, il y'a un côté infantilisant et malsain...

Je ne pense pas que tu as un problème avec ça et que tu penses réellement que tu es comme ça parce que tu ne manges pas comme elle ...

Je ne sais pas si c'est clair, il y'a quelques années, j'étais au resto avec des collègues et mon assiette était bien remplie, puis d'un coup une fille dit : Purée, tu vas manger tout ça ! :shock: Je me suis sentie trop mal et le truc c'est que son assiette était moins remplie mais elle est repartie se resservir donc au final elle a mangé la même quantité ou même un peu plus ...
Ou encore récemment, je mangeais un repas correct, pourtant pas lourd, enfin bref, une personne étant là et me disant faire attention et beaucoup de sport, bah au moment ou elle passe dans la cuisine, j'ai eu un sursaut comme quand on est pris en train de faire une bêtise avec ce sentiment de peur. Je n'ai vraiment pas compris ma réaction car sur l'instant, je n'avais pas de problème à m'alimenter...

Tout ça pour dire que c'est normal parfois de se sentir mal à l'aise dans ces situations et je ne pense pas que tu dois te remettre en question mais plutôt essayer de prendre du recul, j'essaie de le faire mais pas facile... ;)
S
34 ans 3465
Tu pourrais peut-être lui dire, quand elle commence son discours anti-gras, qu'elle l'a déjà dit aux moins cent fois et que vous avez compris qu'elle faisait attention à sa ligne. Et sur le ton de la plaisanterie, tu pourrais rajouter un " Fais attention, tu commences à radoter comme les petites vieilles..." Le tout dit sur un ton joueur, si tu ne veux pas entrer en confrontation direct avec elle.

Après, sincèrement, je ne pense pas qu'il y ait 36.000 manières de lui faire comprendre que tu ne veux plus entendre ce genre de choses. Tu dis le tout sur un ton blagueur bon-enfant... Comment elle prend la chose, ma fois ça la concerne. Tu connais l'adage, on est responsable de ce qu'on dit, pas de comment les autres l'interprètent.
49 ans région parisienne 5831
Sibell, t'as raison, il faut que je lui dise qu'elle radote en rigolant. Le truc, c'est :"est-ce que moi, j'arriverais à prendre assez de recul pour le dire sur le ton de la plaisanterie?", ça, c'est pas sûr, mais c'est une bonne solution, merci.

Chantillyfraise a écrit:
il y'a quelques années, j'étais au resto avec des collègues et mon assiette était bien remplie, puis d'un coup une fille dit : Purée, tu vas manger tout ça ! Je me suis sentie trop mal et le truc c'est que son assiette était moins remplie mais elle est repartie se resservir donc au final elle a mangé la même quantité ou même un peu plus ...


C'est un truc que j'ai du mal à assumer: je mange des quantité plus importantes que les autres filles. Logique, je suis plus grosse que les autres filles. Mais j'ai faim, c'est de la vraie faim (même si je ne suis pas complétement certaine de toujours distinguer la faim et la fatigue). C'est un truc pas simple à assumer, je trouve.

Cela n'a rien à voir avec des crises de boulimie, vraiemnt, je mange juste des quantité plus importantes, en dehors de totues crises. Alors quand cette collègue dit "non, ça je ne vais pas le manger, c'est trop gras, et ça non plus, et ça non plus", je regarde son plateau et le mien: le mien est vide, alors que dans le sien, il reste des tas de truc. Ca aussi, ça me renvoie à mes névroses personnelles et j'ai du mal à assumer.
38 ans 3170
mamykro a écrit:
Sibell, t'as raison, il faut que je lui dise qu'elle radote en rigolant. Le truc, c'est :"est-ce que moi, j'arriverais à prendre assez de recul pour le dire sur le ton de la plaisanterie?", ça, c'est pas sûr, mais c'est une bonne solution, merci.

Chantillyfraise a écrit:
il y'a quelques années, j'étais au resto avec des collègues et mon assiette était bien remplie, puis d'un coup une fille dit : Purée, tu vas manger tout ça ! Je me suis sentie trop mal et le truc c'est que son assiette était moins remplie mais elle est repartie se resservir donc au final elle a mangé la même quantité ou même un peu plus ...


C'est un truc que j'ai du mal à assumer: je mange des quantité plus importantes que les autres filles. Logique, je suis plus grosse que les autres filles. Mais j'ai faim, c'est de la vraie faim (même si je ne suis pas complétement certaine de toujours distinguer la faim et la fatigue). C'est un truc pas simple à assumer, je trouve.

Cela n'a rien à voir avec des crises de boulimie, vraiemnt, je mange juste des quantité plus importantes, en dehors de totues crises. Alors quand cette collègue dit "non, ça je ne vais pas le manger, c'est trop gras, et ça non plus, et ça non plus", je regarde son plateau et le mien: le mien est vide, alors que dans le sien, il reste des tas de truc. Ca aussi, ça me renvoie à mes névroses personnelles et j'ai du mal à assumer.


Ce que j'essaie de dire sans trouver les bons mots, c'est que cette personne ne s'est pas gênée pour me faire sa petite réflexion mais surtout elle n'a eu aucun scrupule ni gêne à se resservir ... ainsi que l'inverse, la collègue qui n'a aucun gêne à te dire que ça c'est gras et ça aussi alors qu'elle voit que tu en manges. Tout le monde (presque ;) ) s'en fiche de ton ressenti ou de ce que tu vas penser vis à vis de leur alimentation alors au nom de quoi ce que tu manges regarde l'autre?
C'est ça que je me dis quand ça ne va pas , les gens s'en tapent de se baffrer ou faire un régime devant moi avec leur réflexion, alors pourquoi moi je dois en avoir à faire quelque chose de leur point de vue?
Bref tu manges comme tu manges et tu les e... car eux ne se soucient pas de toi. C'est ça que j'essaie de dire ;)
38 ans 2879
mamykro a écrit:

Mais le truc, c'est que je me sens fragile vis-à-vis de ce qu'elle raconte (même si je sais qu'elle a tort). J'en arrive à culpabiliser de manger les trucs gras qu'elle ne veut pas manger. Et je me sens coupable, j'ai des pensées qui m'assaillent du style: "je devrais faire pareil, c'est pour ça que je suis grosse", même si je sais que c'est n'importe quoi.

Si tu veux te convaincre que c'est n'importe quoi tu peux regarder les assiettes des autres et voir qu'ils ne sont pas tous à la salade et à l'eau plate, sans pour autant être tous ronds :)

C'est vrai que le n'importe quoi répété, asséné avec force, peut finir par s'insinuer dans le cerveau. Mais on confirmera toutes : elle pense n'importe quoi avec ses aliments tabous, elle a un problème avec l'alimentation.

Vivre en ayant peur d'une cuillère de mayonnaise, c'est pas une vie...Elle aurait besoin de sortir de l'ornière mais de l'extérieur il n'y a pas grand chose à faire.

Tu peux en tout cas la considérer comme souffrant de troubles et considérer ses paroles sur la nourriture comme nulles et non avenues.
Voir que les autres, ceux qui vivent leur alimentation sereinement depuis toujours, le font (en mangeant ce dont ils ont envie, à leur faim) devrait t'aider, si tu te sens fragile.

Et je te fais des bisous au passage !
50 ans Sur un gros arbre perché 7658
Trois pages pour dire au final que la fille est un peu cinglée sur les bords. :lol:
J
52 ans 575
Mamykro, je crois que tu as trouvé le nœud du problème, tu ne peux pas rire ou te moquer gentiment d'elle car elle te renvoie à une souffrance personnelle.
Elle fait remonter chez toi des sentiments que tu croyais bien enfoui.
Souvent lorsque on cherche à oublier quelque chose de franchement désagréable , il y a toujours un déclencheur qui le fait remonter à la surface. La situation nous échappe, et nous sommes surpris et démunis.
C'est ton rapport à la nourriture qui remonte, elle ne sert juste que de déclencheur.
Elle arrive, elle dit, oh je suis tellement mince, c'est trop gras, je ne peux pas et toi tu entends un écho qui te dit, tu manges trop c'est pour ça que t'es grosse.
Pour te sentir mieux, tu pourrais réfléchir sur cette souffrance qui remonte, cette culpabilité , la regarder franchement et ne plus l'ignorer, et au fur et à mesure, elle va s'estomper.
37 ans 1547
Je suis d'accord, mais cette personne n'est pas juste un "déclencheur" d'un truc qui concerne simplement Mamykro, même si je vois bien ce que tu veux dire JulaleximanSandra. Je suis d'accord que Mamykro pourra aussi avancer sur ce terrain là, par rapport à ce que ça lui fait.
Mais cette femme n'est pas un déclencheur malgré elle, elle crée un climat de restriction. Elle ne fait pas que subir sa propre violence, elle la partage. "Cadeau les copains !"
Ça me rappelle les procès "fous" d'une série télé autour de la loi contre le harcèlement sexuel aux états-unis. Pouvait être considéré comme du harcèlement sexuel (et puni, donc) tout acte mais aussi tout propos ou attitude créant une "atmosphère hostile" au travail.

Je reformulerais bien le sujet par "les gens qui entretiennent la restriction cognitive et la peur/honte d'être gros".
(l'arrosé devient arroseur)

Comme beaucoup ici, comme le disait Darlee-Doo.
Comme beaucoup ailleurs.

Mamykro, tu manges plus que d'autres filles.
Par quelle logique est-ce lié pour toi au fait que tu sois grosse ?

Ton sujet m'a bien interpellé en tout cas parce que je suis régulièrement dans la situation où on me dit des choses de cet ordre ou on les dit en ma présence.
Et personnellement je n'y réagis pas que dans ma tête ou mes mots, mais aussi dans ma manière de m'alimenter et je mange plus. Ça me fait manger compulsivement, c'est subtil parfois mais c'est bien là.
Mais la question ne se limite pas à l'analyse de mes réactions et des émotions que ça suscite en moi.

Il y a aussi un discours ambiant qui circule tout le temps autour de l'alimentation et du corps, et à un moment donné, peut-être un autre discours à faire entendre. Comment et dans quel contexte, je ne sais pas.
Je ne crois pas qu'un jour je serai tranquille avec ça. Opter pour une ignorance systématique de ces propos, si ce n'est pas forcé et que c'est spontané, ça doit être confortable. Mais c'est peut-être aussi les laisser agir librement. Sur soi, et sur les autres.

En tout cas mamykro je te remercie car ce sujet m'aura permis de réaliser certaines choses et de m'interroger sur d'autres.
42 ans très au sud 7915
Dis Mamykro alors en fait le gros du malaise c'est qu'elle te renvoie à pas mal de questions persos en fait alors?
Tu es toujours dans la démarche de RA?
Tu en as parlé de la RA autour de toi?
Parce que même si tu ne veux pas dire que tu en fais une, lancer une discussion sur ça "Hier j'ai trouvé une émission sur le net qui parlait de la RA, j'ai trouvé ça intéressant" ça permettrai de lui couper l'herbe sous le pied non? Si tu lances la conversation là dessus avant même qu'elle la ramène sur son alimentation ça devrait la stopper net non? Difficile de centrer une conversation sur sa restriction cognitive (que tu nommes au passage l'air de rien sans la viser elle tralalala ça passe tout seul)ensuite non?
34 ans 193
je ne suis pas sure que lancer le thème de la RA soit une bonne idée (bien que je soutienne totalement la RA) car avec ce genre de personne ça va juste démarrer un long débat dans lequel elle ne voudra rien entendre puisque pour elle minceur= restriction. Donc c'est porter encore plus la discussion là dessus. Je crois qu'une petite remarque comme quoi elle radote un peu et que c'est marrant combien elle semble tellement fixée sur son assiette permettrait plus de dévier un peu les sujets de cantine sur autre chose que la nourriture
B I U


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