J'ai de la chance, je ne suis pas très friande de tous ces aliments dits "de fête". :D
Je n'aime pas les fruits de mer, je ne peux quasiment plus manger de saumon fumé à cause d'une allergie au poisson, je n'aime pas les plats avec beaucoup de sauce, ni les pommes dauphines ou duchesse, j'aime modérément le foie gras, je n'aime pas les gâteaux pleins de crème ni les bûches, tout ce qu'on prépare habituellement pour les fêtes. Il n'y a que le chocolat que j'apprécie, mais on m'en offre souvent beaucoup et toute cette quantité me refroidit un peu. Quant à l'alcool, je ne bois pas, donc c'est réglé. J'ai accepté un fond de flute de champagne pour faire plaisir et de goûter au Jurançon (même pas pu finir le fond de verre qu'on m'avait servi) et ça m'a suffi. Par contre le jus d'oranges sanguines, c'est trop bon ! :D
Donc pendant les fêtes j'ai surtout apprécié la volaille dorée au four, les blinis froment / sarrasin maison d'une amie (mais je les ai mangés sans rien dessus), le fromage et les litchis. :D
Certes on m'a un peu reproché de chipoter et de ne pas manger grand chose, mais pour moi repas de fête n'a jamais vraiment été synonyme de "repas plaisir" à part le plaisir de se retrouver avec des gens que j'aime.
Fêtes ou pas fêtes, j'applique toujours les principes de la RA aussi, je mange quand j'ai faim et je m'arrête quand je n'ai plus faim. Et comme aucun aliment ne me fait vraiment envie, je n'ai même pas à lutter contre l'envie d'en manger même si je n'ai plus faim.
Si j'en crois mes vêtements, je n'ai pas du prendre de poids durant les fêtes et même si c'était le cas, tant pis, avec la RA ça ne devrait pas être un problème.
Je m'interroge aussi sur la signification pour certains et certaines de ces repas de fin d'année trop riches et trop copieux, où on a vraiment la sensation de se "remplir". C'est parce que c'est les fêtes ? Comme une excuse ou un prétexte pour manger parce qu'on a le droit ? Un peu comme le seul moment de l'année où on peut enfin se lâcher sur la nourriture sans trop culpabiliser "parce que tout le monde le fait" et que le regard des autres est différent ? Qu'on ne nous reproche pas de "trop manger" parce que ce sont les fêtes et que c'est normal ? (Je ne juge pas, je me demande juste si les repas de fête ne servent pas d'exutoire, de moyen de se "venger" de privations, de regards, d'opinions...).