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Après les fêtes...

29 ans 262
papille a écrit:
Moi ça me fait un peu peur de lire tous ces messages à la suite qui disent et surenchérissent le "j'ai trop mangé", "c'est pas bien",  
"vite, faire attention, il faut bien manger", "être gros c'est vraiment l'horreur". Je ne sais pas si j'exagère, c'est l'effet que ça m'a fait en tout cas.

C'est plus difficile d'écouter ses sensations quand on est en groupe, et quand le contexte est festif et associé comme l'est Noël à l'alimentation.

Mais si le reste de l'année, on continue de fonctionner sur le mode de la restriction cognitive en cherchant à "bien manger", "faire attention", et compagnie, on prépare juste une formidable bombe à retardement qui au mieux, explosera l'an suivant lors de la période de noël qui apporte le contexte idéal aux compulsions socialement autorisées.

Et si vous aviez trop mangé non pas parce que c'était noël mais parce que vous continuez de vouloir vous priver, ou que vous continuez de penser qu'il ne faut "manger correctement" (et/ou bouger), parce que manger et être gros, c'est mal ?

Si la fin des fêtes est synonyme d'un impératif à faire attention, à manger mieux, on se met en restriction cognitive, on se prépare à la privation, et c'est pour ça je crois que les restes sont mangés plutôt que simplement mis de côté ou jetés.
Peut-être qu'avant de vouloir mettre au placard le plaisir alimentaire, il faut mettre au placard la restriction cognitive et désamorcer les processus de culpabilité-compulsion ?

Zouzou, c'est génial que tu aies pu te caler sur tes rythmes de faim. C'est fragile au début, mais le fait que la période de noël ait changé à nouveau cela ne gâche pas le changement que ça a introduit. Laisse toi le temps, tu reviendras vers cela petit à petit.


Pour ma part être gros n'est pas l'horreur à partir du moment ou on le vit bien, et même dans mon cas je n'irais pas jusqu'à dire que ça l'est. D'ailleurs je me suis pas privée pendant les fêtes et ce n'est pas ma philosophie au quotidien.
Seulement la période des fêtes me renvoient à mes rondeurs et à mes complexes. J'ai l'impression d'enfler à vitesse grand V et je rie jaune quand j'entends les filles de mon âge dans mon entourage dire qu'il va falloir compenser tout ça parce qu'elles ne savent pas réellement ce que ça fait d'être ronde.
35 ans arlon 329
Hello...
Aucune privation de mon côté non plus... simplement un excès.

Nous avons été invité un peu partout pour la nouvel année...
Noel et nouvel an chez moi...
Les lendemains chez parents, beaux-parents, grands parents...
Nous sommes des familles de bons mangeurs... donc voilà Midi, Soir la total ^^

En plus je n'ai pas l'habitude de manger chaud et en ces quantités le soir (j'entends quantités par apéro, entrée, plat, dessert...)

Voilà, sinon pour ma part les kilos et les complexes ce n'est pas mon quotidien... je le vis bien merci de s'en inquiéter ^^
43 ans 191
Moi j'ai très bien vécu les fêtes cette année.

Contrairement à d'habitude où justement c'était empiffrage pour "profiter".

Là j'ai appliqué ma RA en me faisant plaisir, en savourant chaque bouchée, chaque plat ... en respectant ma faim !

Ca a été un régal ! Donc le "après fêtes", à part les cartons des jouets du fiston qui trainent un peu partout ben je le vis très bien :lol:
49 ans Paris 9874
Marmitte a écrit:
Moi j'ai très bien vécu les fêtes cette année.

Contrairement à d'habitude où justement c'était empiffrage pour "profiter".

Là j'ai appliqué ma RA en me faisant plaisir, en savourant chaque bouchée, chaque plat ... en respectant ma faim !

Ca a été un régal ! Donc le "après fêtes", à part les cartons des jouets du fiston qui trainent un peu partout ben je le vis très bien :lol:


Pareil pour moi! depuis que je respecte les principes de la ra, période de fêtes ou pas, mon poids est stable et je n'ai plus jamais l'impression d'avoir abusé. Je ne me bourre pas car je sais que "c'est Noël toute l'année", que je remangerai quand je voudrai. Et je n'hésite pas à finir les restes de chapon le lendemain d'un gueuleton, j'attends juste d'avoir faim (même si c'est à 15h) ;)
51 ans 35 10308
poupoule a écrit:
Pareil pour moi! depuis que je respecte les principes de la ra, période de fêtes ou pas, mon poids est stable et je n'ai plus jamais l'impression d'avoir abusé. Je ne me bourre pas car je sais que "c'est Noël toute l'année", que je remangerai quand je voudrai. Et je n'hésite pas à finir les restes de chapon le lendemain d'un gueuleton, j'attends juste d'avoir faim (même si c'est à 15h) ;)

Pareil aussi pour moi (et j'ai eu le même ressenti que Papille en lisant cette discussion, je dois dire).

SilverPearl il me semble que tu analyses bien la situation et que tu te poses les bonnes questions (la remarque sur ta nécessité d'arrêter de prendre ton corps pour une poubelle me frappe particulièrement). Maintenant, entre se poser les questions et arriver à y répondre, ça n'est pas toujours simple. Tu as essayé les exercices proposés par Zermati? C'est justement cette reflexion sur le "corps-poubelle" qui m'y fait penser.
60 ans 91 25732
J'ai de la chance, je ne suis pas très friande de tous ces aliments dits "de fête". :D

Je n'aime pas les fruits de mer, je ne peux quasiment plus manger de saumon fumé à cause d'une allergie au poisson, je n'aime pas les plats avec beaucoup de sauce, ni les pommes dauphines ou duchesse, j'aime modérément le foie gras, je n'aime pas les gâteaux pleins de crème ni les bûches, tout ce qu'on prépare habituellement pour les fêtes. Il n'y a que le chocolat que j'apprécie, mais on m'en offre souvent beaucoup et toute cette quantité me refroidit un peu. Quant à l'alcool, je ne bois pas, donc c'est réglé. J'ai accepté un fond de flute de champagne pour faire plaisir et de goûter au Jurançon (même pas pu finir le fond de verre qu'on m'avait servi) et ça m'a suffi. Par contre le jus d'oranges sanguines, c'est trop bon ! :D

Donc pendant les fêtes j'ai surtout apprécié la volaille dorée au four, les blinis froment / sarrasin maison d'une amie (mais je les ai mangés sans rien dessus), le fromage et les litchis. :D

Certes on m'a un peu reproché de chipoter et de ne pas manger grand chose, mais pour moi repas de fête n'a jamais vraiment été synonyme de "repas plaisir" à part le plaisir de se retrouver avec des gens que j'aime.

Fêtes ou pas fêtes, j'applique toujours les principes de la RA aussi, je mange quand j'ai faim et je m'arrête quand je n'ai plus faim. Et comme aucun aliment ne me fait vraiment envie, je n'ai même pas à lutter contre l'envie d'en manger même si je n'ai plus faim.

Si j'en crois mes vêtements, je n'ai pas du prendre de poids durant les fêtes et même si c'était le cas, tant pis, avec la RA ça ne devrait pas être un problème.

Je m'interroge aussi sur la signification pour certains et certaines de ces repas de fin d'année trop riches et trop copieux, où on a vraiment la sensation de se "remplir". C'est parce que c'est les fêtes ? Comme une excuse ou un prétexte pour manger parce qu'on a le droit ? Un peu comme le seul moment de l'année où on peut enfin se lâcher sur la nourriture sans trop culpabiliser "parce que tout le monde le fait" et que le regard des autres est différent ? Qu'on ne nous reproche pas de "trop manger" parce que ce sont les fêtes et que c'est normal ? (Je ne juge pas, je me demande juste si les repas de fête ne servent pas d'exutoire, de moyen de se "venger" de privations, de regards, d'opinions...).
49 ans Paris 9874
Patty a écrit:
Je m'interroge aussi sur la signification pour certains et certaines de ces repas de fin d'année trop riches et trop copieux, où on a vraiment la sensation de se "remplir". C'est parce que c'est les fêtes ? Comme une excuse ou un prétexte pour manger parce qu'on a le droit ? Un peu comme le seul moment de l'année où on peut enfin se lâcher sur la nourriture sans trop culpabiliser "parce que tout le monde le fait" et que le regard des autres est différent ? Qu'on ne nous reproche pas de "trop manger" parce que ce sont les fêtes et que c'est normal ? (Je ne juge pas, je me demande juste si les repas de fête ne servent pas d'exutoire, de moyen de se "venger" de privations, de regards, d'opinions...).


Oui, pendant des années ça a été ça. La période du "là c'est permis" répondant à 11 mois de frustration, de condamnation plus ou moins consciente de la nourriture riche. Je mangeais jusqu'à avoir mal au ventre à chaque fois, comme si on pouvait "stocker" le plaisir... alors qu'il décroît si rapidement (Epicure 4 ever <3 ) ;)
36 ans 251
Papille : Si ça peut te "rassurer", mon propre fonctionnement et mode de pensée me fait peur aussi, et me dégoûte. Parce que j'ai compris à quel point il était malsain et contre productif. Mais je n'arrive visiblement pas à m'en défaire si facilement. Je dis bien qu'il ne faut pas "faire attention" après avoir (un peu) trop mangé, mais comme c'est ce qu'on nous serine depuis des années... ils ont réussi leur coup hein, je ne dis pas que certains n'ont réussi à se sortir de ça, mais majoritairement, on reste bien lobotomisés.
(Par contre, j'ai toujours du mal avec l'idée d'être grosse, ce n'est pas que ce soit mal ou méprisable ou dieu sait quoi, mais je ne le souhaite pas pour moi (ni spécialement pour les autres en fait).

Angia : Oh, oui, je "zermate" (enfin, j'essaie !) depuis presque deux ans. Grosso modo, c'est une réussite (surtout vu d'où je partais...), quasi plus de compulsions, surtout plus de crises de boulimie-vomissement, plus d'aliments tabou, je ne me sens plus obligée de finir obligatoirement mon assiette... le problème ce sont les pensées qui reviennent épisodiquement se glisser dans ma tête et qui essaient de me remettre sur la fausse route. Je me demande combien de temps ça prend pour se débarrasser des culpabilités ridicules liées aux prises de nourriture.
42 ans très au sud 7915
Pour ma part qui suit en pointillé la RA, les fêtes ont été assez copieuses.
Mais parce que j'ai passé Noël à la montagne à beaucoup marcher et faire des randos en raquettes. Et j'ai mangé du local, comprendre raclette et fondue+charcuterie.
Et quand j'ai froid j'ai toujours envie de fromage fondu! Par contre je n'ai pas cédé sur certains points. Par ex pour moi 1 coupelle suffit pour la raclette parce que je la mange doucement. Avec 2 je n'apprécie pas, ça va trop vite.
J'ai beaucoup mangé (dans le sens de au delà de ma faim) mais j'ai mangé doucement ce qui fait que déjà ça passe beaucoup mieux.
Mais cette semaine à la maison, sans la neige, bouger me manque et j'ai hâte de reprendre la danse lundi! Pas pour éliminer et compter les calories mais juste le plaisir de danser qui me manque et de le faire avec les copines de danse.

Pour le jour de l'an j'avais la grippe... mais je ne me sens pas frustrée, il y a quelques restes et mon kiff pendant les fêtes c'est surimi+ blinis et pommes duchesses, poêlées de marrons et ça il y en a encore :lol:

Mais pour dans la semaine je me suis pris de quoi me faire des super salades et soupes comme je les aime en sucré/salé. Pas par calcul de perte de poids mais parce que c'est ce qui me faisait envie! Je pense que mon corps s'équilibre tout seul en me signalant que j'ai envie de ça. Et pour le coup, de retour à la maison (dans le sud!) je mangerai mes salades avec plaisir et je ferais la tête si j'avais à remanger une raclette, pas envie! A moins que le froid fasse ici aussi son comme back, mais il a pas l'air motivé...
Je me dis que les principes de la RA doivent commencer à rentrer et que mes envies sont en harmonie avec mon corps.
47 ans Moselle 1923
J'ai pas ce problème,la gastro étant chez moi depuis une semaine :?
34 ans 1324
Pour ma part, j'avoue que j'avais peur des fêtes de fin d'année, des remarques sur mon poids, je les craignais vraiment. Mais au final, je m'en suis pas trop mal tirée je pense. J'ai arrêté de manger quand je n'avais plus faim. Je ne me suis pas resservie même quand on m'a proposée de le faire. Je n'ai pas ressenti le besoin de manger le chocolat quand il était devant moi. Je me suis écoutée (ou mon corps ou mes craintes) mais pour une fois, je ne les ai pas écoutés eux. Bon après oui, je suis allée au sport pour "compenser" et je sais que ça, c'est une mauvaise pensée. Mais finalement, ces repas de fin d'année 2013 ont été moins terrifiants et douloureux que prévu pour moi. :oops:
C
49 ans là 2187
poupoule a écrit:
Marmitte a écrit:
Moi j'ai très bien vécu les fêtes cette année.

Contrairement à d'habitude où justement c'était empiffrage pour "profiter".

Là j'ai appliqué ma RA en me faisant plaisir, en savourant chaque bouchée, chaque plat ... en respectant ma faim !

Ca a été un régal ! Donc le "après fêtes", à part les cartons des jouets du fiston qui trainent un peu partout ben je le vis très bien :lol:


Pareil pour moi! depuis que je respecte les principes de la ra, période de fêtes ou pas, mon poids est stable et je n'ai plus jamais l'impression d'avoir abusé. Je ne me bourre pas car je sais que "c'est Noël toute l'année", que je remangerai quand je voudrai. Et je n'hésite pas à finir les restes de chapon le lendemain d'un gueuleton, j'attends juste d'avoir faim (même si c'est à 15h) ;)


Pareil pour moi aussi.
49 ans région parisienne 5831
Idem pour moi.

En fait, malgrè certains repas copieux, j'ai plutôt la sensation d'avoir maigri, ou plutôt d'avoir pris du muscle, à force de faire du ski et d'avoir tellement de trucs à faire que je n'avais pas beaucoup de temps pour manger... :lol:

De toutes façons, depuis que j'ai fait une RA, je me suis rendue compte que dépasser largement ma satiété ne me plaisait pas du tout. Même dans un contexte festif. Je suis désormais incapable de me bourrer de dinde et de reprendre ensuite du fromage si j'ai dépassé ma faim.

Le problème (si je puis dire), c'est que je fais un repas plus ou moins normal (en quantité de calories ingérées) quand les autres font un énorme repas, et que du coup, ils n'ont plus faim le repas suivant, alors que moi, j'ai faim comme d'habitude. Du coup, je suis souvent la seule à refaire ensuite un autre repas normal quand tout le mond mange léger et me regarde avec stupéfaction. :roll:

Je ne suis pas encore assez à l'aise pour trouver cette situation simple à gérer. Je ressens souvent le besoin de me justifier, ou de faire remarquer que j'ai moins mangé qu'eux au repas précédent.

Et c'est encore moins simple quand c'est mon père qui dit des trucs du style: "ah non, tu as assez mangé au repas précédent, faudra pas t'étonner si tu es grosse, il faut manger léger maintenant...etc...", parce qu'évidemment, lui expliquer que j'ai mangé normalement au repas précédent au pisser dans un violon, c'est un peu la même chose... :roll:
42 ans très au sud 7915
Oui tout le monde croit que tout le monde mange comme soit pendant les fêtes.
Et le rôle social de la nourriture est décuplé pendant les fêtes de fin d'année je trouve. Il faut se faire plaisir (le gros paradoxe dans la même phrase d'associer un impératif et plaisir :? ), tout le monde part en disant "je vais trop manger" voir pire "et ensuite ça sera régime".
C'est vraiment bizarre les fêtes pour ça!

A la montagne les parents qui sont plutôt tradi voulaient regarder pour les huîtres, foie gras, crustacé, bref ce que l'on mange chez nous d'habitude pour les fêtes. Bien sûr il y en avait peu dans une station de ski ou alors pas super frais et cher. Heureusement ils ont fini par capter et sont restés sur le local. Perso les produits de d'habitude ne m'ont pas manqué. j'étais au contraire ravie de ne pas avoir à enchaîner 3 entrées et de n'avoir qu'un grand plat à gérer toute seule.

Le seul truc qui me lourde là ça va être les galettes. Déjà aujourd'hui je trouve ça trop près des fêtes, je l'apprécierais plus dimanche prochain. mais surtout dans mes lycées tout le monde en amène et "faut pas laisser ça!" est le mot d'ordre, "c'est celle de untel" comme si socialement je devais lui signifier mon amitié en mangeant SA galette. Oui mais non, de la galette 2 fois par jour, moi ça me sort par les trous de nez!
Je pense que je vais faire comme l'année dernière, mettre mes parts de côté discrétos et les offrir au SDF que je croise à la sortie du parking de chez moi, lui au moins les appréciera.
49 ans Paris 9874
Un peu HS mais pas tant que ça: j'ai trop mangé pendant les fêtes donc je vais faire une cure de """"DETOX""""........

Jamais compris à quelles toxines, quelles molécules, cela faisait référence, jamais réussi à avoir une réponse sérieuse.

Personne ne sait ce que sont les toxines... et pourtant des tonnes de produits (y compris en pharmacie!) sont vendus pour lutter contre :shock:

Pour moi c'est comme si on enseignait l'astrologie à côté des mathématiques.

http://charlatans.info...-mythe-de-la-detox?artpage=2-2
B I U


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