Voilà les dernières nouvelles.
J'ai mis les choses au point et ça ne s'est pas trop mal passé (je crois). Ce matin, je l'ai prise discrètement à part (ce qui lui a donné le sourire), lui ai dit qu'elle me plaisait mais que je ne voulais pas d'aventure au bureau. Son visage s'est fermé, on pouvait y voir la déception mais je n'ai pas senti quelque chose qui ressemblait à de la peine. Alors elle m'a souri et a pris un air beau joueur qui voulait dire "tant pis" et j'ai regagné mon bureau.
Dans les minutes, sa collègue de bureau est venue me voir et m'a demandé pourquoi je ne voulais pas d'elle, parce qu'elle ne comprenait pas, qu'elle était jolie, tout ça tout ça. L'attention était louable, j'ai insisté sur le fait qu'on était au boulot et que ça ne me plaisait pas du tout. Elle a semblé comprendre un peu mon point de vue et on en est restés là.
En milieu de matinée on s'est recroisés dans la cuisine pour la pause café, elle m'a demandé avec assez d'instance si j'aurais été attiré par elle si on s'était rencontrés ailleurs, je lui ai dit que oui. Peut-être qu'elle avait besoin de savoir, pour ne pas se sentir frustrée ou rabaissée, par manque de confiance en elle, etc, j'en sais rien. Maintenant, plus qu'à laisser suivre son cours.
* * *
Je vais quand même répondre aux derniers messages.
Je ne veux pas associer les possibilités de changement d'emploi aux affaires de coeur qui pourraient tourner mal en me disant que je n'aurais qu'à prendre la "fuite" si ça devenait problématique. Je sais que je ne resterai pas là indéfiniment mais cet emploi me plaît quand même beaucoup.
Difficile de parler de confiance, de supposer, d'imaginer, de définir ce dont les gens sont capables ou non. Pour donner un exemple assez récent, j'ai été le "témoin" d'un divorce qui a mal tourné. JAMAIS je n'aurais cru que ce couple, que je connaissais très bien, aurait pu en arriver à de telles bassesses. Tous les deux m'ont écoeuré à un point inimaginable. Alors que dire à propos de gens qu'on connaît à peine ?
mamykro a écrit:Je dirais même que si tu les juges capables de ça, j'ai du mal à comprendre pourquoi tu restes dans cette boite.
Je ne peux que me fier à mon accueil très animé. Elles sont parfois très vaches entre elles mais tant que ça ne me touche pas, ça n'est pas un problème pour travailler sereinement. Maintenant, si pour une raison ou une autre qui serait liée à de nouvelles conditions de travail, certaines recommençaient leur manège, ma réplique serait à la hauteur. Avoir été mal accueilli est une chose, mais dorénavant qu'on est "copains", je n'accepterais plus de tels comportements. Et j'ai plus d'un tour dans mon sac pour calmer les excités.
mamykro a écrit:Perso, je n'ai jamais vu ce genre de gamineries dans aucun des boulots que j'ai pu faire.
Ca m'étonne mais tu as de la chance parce que j'en ai vu et pas qu'au travail, de tous ages, de toutes instructions, de toutes éducations qui ne s'arrêtent devant rien quand ils s'y mettent. Mes collègues actuelles sont déjà allées très loin, des fois elles sont sournoises entre elles mais je sais que si il y a un "problème" qui les concernent toutes (de près ou de loin), elles pratiqueront la
solidarité genrée, à l'aveugle.
Histoire de coeur qui se passe mal suivie d'une séparation. Si la copine pleure c'est qu'elle souffre et si elle souffre c'est qu'un salaud l'a fait souffrir. Tu crois qu'il y en a beaucoup qui cherchent à comprendre plus en profondeur ce qui s'est réellement passé ? C'est tellement plus simple de cracher son venin ou de lâcher cyniquement un "je t'avais pourtant prévenue", inventé pour l'occasion. Alors en plus avec une large majorité féminine et leurs antécédents, tu imagines les risques ?
Même si maintenant l'ambiance est bien meilleure, qu'elles sont sympas, je vais garder une certaine distance, sans m'immiscer dans leurs conversations, sans me dévoiler trop à elles, là où ça pourrait un jour se retourner contre moi. Je suis d'un naturel méfiant et c'est comme ça.
Okapi a écrit:Honnêtement, à part l'enveloppe corporelle qu'est-ce qu'il y avait d'intéressant ?
C'est ce que je disais, rien d'autre, pas de coup de coeur, pas de picotements. Et retour à la case arrivée : pour moi, une "belle enveloppe" est suffisante pour tenter l'affaire (toutes les histoires ne commencent pas par un coup de foudre), mais trop aléatoire dans le cadre du travail (avec vos avis et témoignages, j'en suis maintenant entièrement convaincu).
(pour JulaleximanSandra)
Là c'est côté bureaux qu'il s'agit. Même si certains salaires ne sont pas très élevés, ce sont des bonnes places, avec une patronne très humaine, pas chiante du tout et elles en abusent, jamais satisfaites. A ma connaissance, pas de risques de restructuration ou de licenciements (ni dans l'atelier). Mais, exemple concret, passer de versions dépareillées de Microsoft Office à une version unique de Libre Office (pour des raisons financières et de compatibilité optimale) ne s'est pas fait dans la douceur. Comme tu dis, ce sont les habitudes et le confort ancrés depuis longtemps et qui étaient modifiés qui a mis le feu aux poudre. Et puis le petit nouveau a toujours tort.
Mais j'ai fait mon travail consciencieusement, les formant à cette nouvelle suite bureautique (avec énormément de mauvaise volonté de leur part, au début) et ça a fini par être payant. Idem pour le reste. Seule la comptable (et le responsable commercial, qui n'est pas souvent au bureau) n'a fait aucune histoire, puisqu'elle connaît mieux que les autres différents outils informatiques.
Devenir le gars de l'informatique "qui sait tout" et être assez indispensable pour elles est en quelque sorte une petite revanche à ma façon. "Vous voyez que finalement, je ne suis pas si inutile que ça". 8)
Patty a écrit:je suis adepte du "no zob in job"
Mon dicton : "Au boulot, ne baisse ta braguette ou ta culotte que pour aller pisser !"
Je suis allé dans le sens de ton avis. ;)