MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

RA et traitement hormonal

37 ans 1547
Bonjour,

Voilà, j'ai envie de partager un peu mes questions et inquiétudes par rapport à un traitement hormonal que je m'apprête à commencer (androcur et un gel associé).
Je n'ai pas du  
tout l'habitude de prendre des traitements, et ça m'impressionne pas mal.
J'en ai parlé à ma nutritionniste car la gynéco-endocrino qui me l'a prescrit m'a indiqué qu'il n'y avait pas de prise de poids mais que les premiers temps ça ouvrait l'appétit, il ne fallait pas manger plus que d'habitude.

Là, ma nutritionniste me dit qu'effectivement je ne serais plus la même en débutant ce traitement, mon corps va recevoir plus d'hormones que d'habitude le temps qu'il fasse effet et que cela va accroître mon appétit et qu'il ne faut pas m'y tromper. Un peu déstabilisée à l'idée de ne plus pouvoir faire confiance en mes sensations, j'ai finalement compris que ça n'agissait pas sur la faim mais sur l'appétit, qu'elle différencie : la faim est physiologique et le corps a besoin de nutriments; l'appétit est l'envie de manger, la pulsion, et ça peut venir par exemple rien qu'en voyant un aliment qui a l'air bon.
Ça m'a rassuré car ce n'est pas que je ne peux plus me fier à ma sensation de faim, au contraire, c'est qu'il sera d'autant plus important que je m'y fie.

Je me demande comment je vais arriver à gérer ce temps d'adaptation et cette augmentation de l'appétit vu que j'ai déjà du mal à respecter mes sensations.
J'ai peur de déstabiliser le déjà assez fragile équilibre que j'ai car je sens que je progresse sur de petites choses mais que rien n'est vraiment bien installé encore dans la RA que j'ai commencé il y a un an.

Elle m'a conseillé à plusieurs reprises de bien m'observer pendant ces premiers temps du traitement. Mais comment différencier une envie de manger émotionnelle d'une envie de manger hormonale ? Vais-je y réagir différemment ?
J'ai presque 30 ans et je viens tout juste de faire le lien entre mon cycle menstruel et un changement d'humeur manifeste à un moment très précis (c'est fou ce que je découvre depuis que je suis "dans" mon corps).

Ce que j'ai trouvé vraiment bien, c'est qu'elle m'a proposé qu'on se voit de façon plus rapprochée pendant ce premier mois pour qu'on en parle. Elle m'a aussi proposer de me peser (pour la première fois depuis que je la vois) pour se servir de cela comme un indicateur (elle m'a proposé de ne pas forcément dire le poids qui s'affichait et de n'en parler que si une augmentation s'observe, mais je ne saurais pas dire si c'est la prise de poids qui m'inquiète).
Je ne sais pas trop, je crois que ça me fait peur de sentir des changements dans mon corps alors que je commence à peine à me découvrir dans son fonctionnement actuel. C'est vraiment extrêmement récent.
Ce que je redoute c'est de me mettre à beaucoup manger, d'être mal, de m'en vouloir, bref, de retomber dans des choses pas si lointaines et pas si (dé)passées que ça.
C'est fou en fait comme je me sens fragile, même dans les progrès que je peux constater.
Et puis j'ai peur des effets secondaires (baisse de la libido, gêne respiratoire, et la façon dont mon corps va fonctionner si j'arrête le traitement, mais c'est encore autre chose).

D'un autre côté je me dis que quoi qu'il en soit, il s'agira toujours d'attendre que la faim revienne, comme aujourd'hui si je mange plus que mon corps n'en a le besoin à ce moment là.

Est-ce que certaines d'entre vous sont passées par là ?
Comment ça s'est passé ?
Il y a des choses qui vous ont aidé à tolérer sans trop de frustration une augmentation de l'appétit (sans faim) ?
Avez vous perçu des changements importants après le début d'un traitement hormonal ?

Merci d'avance pour vos réponses !
38 ans 3196
Je ne peux pas te répondre sur le traitement hormonal spécifiquement, n'étant pas confrontée à ce cas, mais je rebondis sur ça :

papille a écrit:

J'ai presque 30 ans et je viens tout juste de faire le lien entre mon cycle menstruel et un changement d'humeur manifeste à un moment très précis (c'est fou ce que je découvre depuis que je suis "dans" mon corps).


J'ai également fait ce type de découvertes sur l'influence de mon cycle sur mes envies alimentaires avec la RA. C'est l'une des choses qui m'a le plus frappée : l'alternance entre des semaines d'envies de goinfrage absolu et des semaines où je pourrais quasiment m'abstenir de manger. Je ne pensais pas que les hormones pouvaient avoir une influence telle sur l'alimentation. Du coup, je comprends tes inquiétudes. Mais je suis sûre que tu vas gérer. Viens nous en parler autant que tu le souhaites, on réfléchira ensemble !

Plein de bisous :kiss:
52 ans Lorraine 4326
Bonjour Papille

peut-etre n'auras-tu pas ces effets secondaires qui te font peur ?
Essaies de ne pas trop te stresser quant à cette éventuelle augementation de ta faim, souvent les effet secodaires d'un médoc ne concernent pas la majorité des patients .

Je te comprends, je ne sais pas si nos raisons sont les memes .
Je me retrouve à reprendre la pilule (apres un arret de plusieurs années) et je ne supporte pas l'idée que des hormones puissent avoir une influence sur mon corps, qu'elles le controlent alors qu'habituellement c'est uniquement MON cerveau (donc moi) qui controle mes envies, besoins ....
bon j'attends de voir si elle va calmer mes envies de sucré d'avant regles .
38 ans 3196
ladybugette a écrit:

Je me retrouve à reprendre la pilule (apres un arret de plusieurs années) et je ne supporte pas l'idée que des hormones puissent avoir une influence sur mon corps, qu'elles le controlent alors qu'habituellement c'est uniquement MON cerveau (donc moi) qui controle mes envies, besoins ....
bon j'attends de voir si elle va calmer mes envies de sucré d'avant regles .


[Poursuite de l'aparté "my life"]
Ah tiens, je n'avais pas pensé à ça : je suis effectivement plus sensible aux variations d'appétit liées au cycle depuis que je ne prends plus la pilule... dont l'arrêt coïncide avec le début de la RA. Parfois ma candeur et mon absence quasi-totale de logique me désespèrent #-o

[Fin de l'aparté, merci de votre attention :lol: ]
49 ans Paris 9874
_Aphasie_ a écrit:
ladybugette a écrit:

Je me retrouve à reprendre la pilule (apres un arret de plusieurs années) et je ne supporte pas l'idée que des hormones puissent avoir une influence sur mon corps, qu'elles le controlent alors qu'habituellement c'est uniquement MON cerveau (donc moi) qui controle mes envies, besoins ....
bon j'attends de voir si elle va calmer mes envies de sucré d'avant regles .


[Poursuite de l'aparté "my life"]
Ah tiens, je n'avais pas pensé à ça : je suis effectivement plus sensible aux variations d'appétit liées au cycle depuis que je ne prends plus la pilule... dont l'arrêt coïncide avec le début de la RA. Parfois ma candeur et mon absence quasi-totale de logique me désespèrent #-o

[Fin de l'aparté, merci de votre attention :lol: ]


Moi aussi! la prise d'hormones a plutôt "aplani" les effets du cycle je crois :-k

Papille, ne t'inquiète pas trop avant que le pb soit là, sinon tu le crées. Soit bien à ton écoute, c'est tout! :D
37 ans 1547
Merci beaucoup les filles, c'est vrai que j'anticipe sûrement un peu trop.
C'est l'effet de l'angoisse ça, chez moi !

Ça m'impressionne beaucoup, car j'ai l'impression qu'avec ces traitements (celui-là sera aussi contraceptif) on joue à l'apprenti sorcier avec mes hormones, et comme Aphasie, je suis stupéfaite de la puissance que mes variations hormonales naturelles ont sur moi, alors je trouve ça vraiment sérieux. Mais je veux voir comment ça se passe, j'ai décidé de prendre ce traitement et de le laisser me faire du bien.

D'ailleurs les apartés et les expériences de chacun sont tout à fait bienvenus :)

Dans mon "syndrome pré-menstruel" (on m'a dit que ça s'appelait comme ça), il semblerait qu'en plus d'un mouvement thymique dépressif très prononcé (et heureusement transitoire), l'appétit soit aussi aux aguets en permanence (j'imagine bien un bonhomme super convivial qui ouvre sa maison et appelle tout le monde à venir casser la croûte gaiement ;) ). Sauf que moi, jusque là, je croyais que c'était parce que j'étais déprimée que j'avais encore plus besoin de manger, j'avais l'habitude de mettre ça sur le dos de mes difficultés à gérer mes émotions. En fait, ce n'est pas si simple.

Je sens que ça m'inquiète assez de sentir que mon corps fait déjà un peu ce qu'il veut en temps normal, même si ça va mieux maintenant que je commence à me connaître un peu. Là, avec un traitement, je pense que ça ravive ces peurs. Et j'ai l'impression de faire "mal" parce que j'ai été éduquée dans une idée plutôt méfiante des traitements hormonaux, vaccins, antibiotiques, etc. C'est quelque chose que je ne partage pas forcément, mais qui est dans ma tête. Ça m'énerve car j'ai quand même envie de bénéficier du traitement et de l'effet placebo ! :D

Par rapport au traitement, l'ouverture de l'appétit est provisoire, c'est en quelque sorte mécanique vu que la sécrétion de mes hormones va se poursuivre le temps que le traitement agisse, qui lui-même va donner une dose d'hormones, supplémentaires donc. Elle m'a expliqué que c'était un peu comme la femme enceinte qui doit grossir pour mener la grossesse à terme et qui a une maxi dose d'hormones qui se sécrètent spontanément et qui ouvrent l'appétit pour que le corps se prépare.

Normalement, quand ça fera un certain temps, ça aura un peu l'effet de lissage des pics que j'ai dans mon humeur ou mon appétit par rapport à mon cycle, donc ça devrait être plus "doux". Un peu comme ce que vous décrire sous pilule.

Elle m'a rassuré, car elle m'a dit que c'était différent des jeunes femmes à qui on prescrivait la pilule sans les éduquer à reconnaître leur sensation de faim et à la distinguer de l'appétit, de l'envie, etc. Elle me disait que je suis préparée, que j'ai déjà avancé sur ces perceptions, donc elle semblait relativement confiante, tout en prenant en compte l'importance de ce type de traitement sur le corps.

Pour les effets secondaires (baisse de la libido, gêne respiratoire, prise de poids, difficulté à retrouver un cycle après l'arrêt...) on verra bien. Comme dit ladybuguette, je serai peut-être dans le bon côté des statistiques ;)

C'est un traitement qui m'est prescrit pour un problème au niveau des récepteurs cutanés, qui déclenche une alopécie et un hirsutisme (un peu comme si j'avais trop d'hormones dites masculines, alors que non). La gynéco-endocrino n'a pas su bien me répondre (à mon goût) sur l'importance de prendre ce traitement. Elle m'a dit que ce problème était associé à un facteur de surpoids, et elle m'a dit "mais vous ne pouvez pas rester comme ça!" en parlant je pense de ma pilosité.
C'est vrai que je serais ravie de ne plus avoir ces poils partout sur un plan esthétique, mais en même temps, je trouve ça assez violent. Je ne suis pas sûre d'être d'accord avec moi quand j'ai envie de prendre ce traitement pour être plus "esthétique". Mais c'est une autre histoire.

Je suis désolée de m'étendre sur tout ça, je dérive aussi du sujet que j'ai posté.

Hier soir j'ai commencé le traitement, c'est parti ! :)

Toutes vos expériences ou observations sur comment ça se passe pour vous par rapport à vos hormones (traitement ou non), je trouve ça assez intéressant, n'hésitez pas à partager.
37 ans 1547
(Rien à voir mais poupoule, ton avatar est chouettissime. Peu importe ce que tu dis, rien que le fait que tu postes ça participe au crédo du forum: zéro complexes ! ;) Tu devrais mettre un miroir devant ton avatar pour qu'il sache qu'il est awesome ;) )
51 ans 35 10308
papille a écrit:
Je sens que ça m'inquiète assez de sentir que mon corps fait déjà un peu ce qu'il veut en temps normal, même si ça va mieux maintenant que je commence à me connaître un peu.

Bien sûr que ton corps fait ce qu'il veut! ;) Je pense que c'est le cas de tout le monde en fait. Pourquoi ça t'inquiète? J'ai l'impression que derrière (peut-être loin derrière, mais quand même) il y a encore un besoin de contrôle (je peux me tromper mais c'est un peu comme ça que je ressens ta phrase). Ton corps est vivant, ce n'est pas une machine, c'est normal qu'il ne réagisse pas toujours pareil. La RA ça aide à se regarder, mais quand tu dis "ça m'inquiète" tu es encore quelque part dans le jugement, pas juste dans le regard bienveillant.
Ceci dit je comprends très bien tes inquiétudes face à ce nouveau traitement, mais je pense exactement comme Poupoule : soit bien à ton écoute.
:kiss:
49 ans Paris 9874
papille a écrit:
Elle m'a rassuré, car elle m'a dit que c'était différent des jeunes femmes à qui on prescrivait la pilule sans les éduquer à reconnaître leur sensation de faim et à la distinguer de l'appétit, de l'envie, etc. Elle me disait que je suis préparée, que j'ai déjà avancé sur ces perceptions, donc elle semblait relativement confiante, tout en prenant en compte l'importance de ce type de traitement sur le corps.


Remarque pleine de sagesse! =D>

PS: Oui, cet avatar a fait tilt: envie de PO-SI-TI-VER! :lol:
49 ans région parisienne 5831
Je viens apporter mon tout petit témoignage.

perso, une gynéco m'a aussi trouvé un syndrôme pré-menstruel important (déprime, fringale) et m'a prescrit un petit traitement hormonal ("à base d'hormones naturelles" m'a-t-elle dit, je ne sais pas ce que cela signifie). Le traitement a bien fonctionné, sans que je sache la part de l'effet placebo et la part de l'efficacité du traitement.

Quoi qu'il en soit, j'ai toujours une grande admiration quand une fille me raconte qu'elle maitrise parfaitement les signaux envoyés par son corps. J'ai plusieurs amies qui savent repérer leur ovulation par exemple. Moi, j'ai parfois cru savoir le faire, mais je ne suis jamais tombée enceinte grace à ma prétendue "science" (à vrai dire, les 2 fois où je suis tombée enceinte, je pensais ne pas avoir ovulé :roll: ).

Et pourtant, j'ai presque 40 ans! Pour autant, je peux quand même dire que j'ai fait de gros progrès dans la découverte de mon corps. Il y a plein de choses que j'arrive désormais à repérer, alors qu'avant, je n'avais même pas conscience que c'était des signaux envoyés par mon corps. Ce ne sont pas des choses que ma mère m'a expliqué, j'ai dû l'apprendre seule, sur le tas...

Bref, peut-être qu'apprendre à connaitre son corps, ça prend toute la vie (sans compter qu'il y a aussi des moments où notre corps évolue). Je suis sûre que, petit à petit, tu vas réussir à reconnaitre les signaux de faim et ceux d'appétit. Tu as déjà fait des progrès dans cette voie.

Avec le traitement hormonal en plus, il faudra être un petit peu plus attentive, mais il n'y a pas de raisons que le traitement masque entièrement tous les signaux que tu commences à reconnaitre. Ca prendre peut-être juste un peu plus de temps... ;)
N
55 ans 62
salut , juste une précaution avec androcure , demande des prises de sang régulières sur les transaminases (foie)
j'ai pris ce medoc pendant 2 ans pour autre chose que toi et :!: intoxication medicamenteuse a ce medoc (transaminase elevée 6 mois pour tout retablir )
prend aussi l'avis de ton medecin généraliste (2 avis valent mieux qu'un )
37 ans 1547
Angia a écrit:
papille a écrit:
Je sens que ça m'inquiète assez de sentir que mon corps fait déjà un peu ce qu'il veut en temps normal, même si ça va mieux maintenant que je commence à me connaître un peu.

Bien sûr que ton corps fait ce qu'il veut! ;) Je pense que c'est le cas de tout le monde en fait. Pourquoi ça t'inquiète? J'ai l'impression que derrière (peut-être loin derrière, mais quand même) il y a encore un besoin de contrôle (je peux me tromper mais c'est un peu comme ça que je ressens ta phrase). Ton corps est vivant, ce n'est pas une machine, c'est normal qu'il ne réagisse pas toujours pareil. La RA ça aide à se regarder, mais quand tu dis "ça m'inquiète" tu es encore quelque part dans le jugement, pas juste dans le regard bienveillant.
Ceci dit je comprends très bien tes inquiétudes face à ce nouveau traitement, mais je pense exactement comme Poupoule : soit bien à ton écoute.
:kiss:


C'est tout à fait ça, ce n'est pas toujours évident pour moi de sentir à quel point ça m'échappe. Je n'en reviens pas de me sentir soudainement infiniment triste alors que j'étais gaie la veille et que ma vie n'a pas changé du jour au lendemain ;) Quand je peux faire le lien avec mon cycle, j'arrive mieux à voir ça d'un regard curieux, bienveillant je ne sais pas, mais disons plus ouvert, en me disant : "tiens, voyons voir ".
En tout cas c'est certain qu'il y a quand même là un point très sensible pour moi.
37 ans 1547
mamykro a écrit:
Bref, peut-être qu'apprendre à connaitre son corps, ça prend toute la vie (sans compter qu'il y a aussi des moments où notre corps évolue). Je suis sûre que, petit à petit, tu vas réussir à reconnaitre les signaux de faim et ceux d'appétit. Tu as déjà fait des progrès dans cette voie.


C'est rassurant d'entendre ça, que c'est à tâtons et que ça prend du temps.
:-)

Nina, merci du conseil. Elle m'a prescrit une prise de sang dans six mois pour vérifier le cholestérol.
Ce sera peut être effectivement l'occasion de revoir mon généraliste, vu que ça fait un petit moment que je voulais le consulter pour différentes raisons.
49 ans région parisienne 5831
papille a écrit:
Quand je peux faire le lien avec mon cycle, j'arrive mieux à voir ça d'un regard curieux, bienveillant je ne sais pas, mais disons plus ouvert, en me disant : "tiens, voyons voir ".


Pour moi, ça a été le chemin qui m'a menée à l'arrêt du syndrôme pré-menstruel: tant que je n'avais pas conscience du phénomène, je me sentais réellement déprimée. Quand j'ai pris conscience que c'était ma chute d'hormones avant les règles qui boulversait mon humeur, petit à petit, j'ai cessé de déprimer. Je me disais plutôt "rien de grave, ce sont juste les hormones" et du coup, mon moral ne tombait pas aussi bas qu'avant, car j'avais conscience que ce n'était qu'un mécanisme physique.
84 ans Bretagne 724
mamykro a écrit:
syndrôme pré-menstruel


Oh, merde. Ca a un nom? C'est défini, et tout? Quand je pense avoir peiné des plombes à tenter de convaincre mon psy (et mon moi-même sceptique) que j'étais sincèrement convaincue d'un lien entre mes règles et mes crises de déprime.
Je comprends mieux son sourire.
Il aurait pu me le dire, zut. Je me sens con.

Bon, et bien...merci.
B I U