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Je me pose juste un instant...

42 ans Nord 163
Lui, moi
10 ans déjà
Le temps passe...
Des hauts, des bas, logique.

Je l'aime mon homme
Il m'aime mon homme

(ouf, un point de certitude).

Il est atypique mon homme
Il est méticuleux, calme, et  
speed, colèrique et patient.
Ambivalent
Il rit
Il déprime
Il stagne
Il fonce
Je l'aime comme ça, c'est mon homme à moi.

Oui mais voila, parfois, ça bug.
Il a été hospitalisé... Deux fois... En "centre de crise", et en institut d'urgence psy...
Parfois, ses colères deviennent des rages... ses tristesse, des désespoirs... ses joie des exubérances.
A tel point qu'il perd le contrôle.

Je l'aime mon homme

Mais parfois... ça me pèse.
Quand il est dans la stabilité, c'est cool, rassurant... Quand il est dans la joie euphorique, c'était bien au début :), mais maintenant, ça m'angoisse, car ça laisse présager une chute.... chute vers la déprime.

Un mot ?
Dépression latente à été dite
Bipolarité à été évoquée
Trouble schizo-affectif aussi

Mouais, rien de très net, rien de très clair.

Pas de suivi (bon, de toute manière, il ne s'y tiendrait pas lol, trop de rébellion dans le sang mon homme).

Des traitements mis en place.
Mais il les arrête sur un coup de tête car "il va bien".

mouais

Moi ça me va, l'important pour moi c'est qu'il soit "juste" avec lui... Qu'il se sente libre. Qu'il ne se fasse pas de mal... [belles paroles]...

Mais parfois, moi, ça me pèse.
En ce moment par exemple, il est absolument désintéressé par le sexe et la sexualité... et toute mes approches, mes tentatives de séductions sont veines...

Alors que notre couple fonctionne si bien sur ce point dans d'autres moments.

Rien n'est vraiment "explicable".
Un peu comme si, tout devait être vécu au jour le jour.

Sans être sûre que le lendemain ne serait pas une catastrophe, ou un rayon de joie...
Je m'y perds moi-même.

Mais alors, pourquoi donc est ce que je ne le quitte pas ? c'est vrai quoi, certains de mes amis me l'ont déjà sagement conseillé.
Mon médecin aussi d'ailleurs "quitte-le, il ne changera jamais, et risque de t'entrainer avec lui".

Hors de question bon sang... Pourquoi devrais-je rentrer dans un couple "classique", le laisser, nier l'amour...
NON

Mais parfois... C'est dur.
Et parfois, j'ai juste besoin de me poser deux minutes, et d'en parler.

Merci pour courage d'avoir lu mon pavé

Douce nuit
Tendresse
38 ans 3170
EBathorY, je trouve très touchant l'amour que tu lui portes et ça ne doit pas être facile .
Tu as la sécurité sentimentale si on peut dire ça comme ça mais en même temps une personne cyclothymique, c'est fatiguant pour lui, pour toi, ça use à la longue.
Au départ, on compatis, ou soutient mais petit à petit, on se protège en essayant d'être moins sensible...

J'ai pas vraiment de réponse seulement que rien n'est acquis et encore plus quand la maladie s'installe entre deux mais si ça ne te bouffe pas, ça peut donner quelque chose de beau mais bon les deux doivent se battre.
Tu ne peux pas guérir pour lui et tu ne peux pas le quitter, il faut qu'il ait conscience que c'est important de continuer un traitement et toi peut être pourrais-tu voir un professionnel type psy pour te confier à lui si tu es certaine de vouloir rester avec ton homme, tu dois trouver quelque chose pour toi te vider de tout ça ;)

Douce nuit à toi aussi :kiss:
G
54 ans 1626
j ai bien tout lu


je vais peut être te décevoir le mari d une copine était comme le tien jusqu'au jour ou la crise biboplaire a été plus forte que leur amour
elle a été mise a la porte après plusieurs années de mariage et changer les serrures. la crise a gagne elle a tout
perdu et pourtant elle était toujours la pour lui
bises
49 ans gagny 3067
que dire.que l'amour est plus fort, ça je ne sais pas....mon ex mari n'avait pas ce genre de soucis, je l'ai quitté alors que je l'aimais toujours.

moi je pense au jour où tu voudras pt être un enfant...

vis ce que tu as as vivre, et quand des choix se poseront à toi: seule toi décideras et en subiras les conséquences, qu'elles soient bonnes ou mauvaises.

situation difficile en tout cas, courrage ;)
56 ans 2676
Ayant été -et c'est toujours +ou- en cours... - sur cette interrogation simple depuis de nombreuses années :
"Est-ce que ça passe, ou est-ce ça casse??" -, je ne me permettrais pas de te suggérer de casser.
C'est une décision intime.
Tu parles de "couple classique".
On dirait qu'il y a des couples classiques, où tout est sous contrôle : des gens parfaits, tu les vois comme des amoureux perpétuels, ça crispe, forcément!!!
Jamais d'engueulade, pas de brouille...
Faut arrêter de se faire du mal en croyant que c'est mieux ailleurs...

Ne pas se placer dans la posture de l'infirmière, qui apporte des médicaments et borde le lit, décortique ses affres, anticipe les crises. Tu risques fort, étant très proche de lui, de subir ses humeurs au point de déprimer quand sa déprime arrive...
Tu te dévoues, et en pure perte?

Oui tout est vécu "au jour le jour", et ça c'est la vraie vie.
C'est peut-être bien + facile à dire qu'à faire, mais il faut garder l'espoir en des jours meilleurs...
Faire des projets, avancer dans la vie... Parce que le temps passe, et l'on a l'impression de le perdre, le temps.

Concernant 'qu'il ne se fasse pas de mal'.. On en reveint à l'infirmière.

Courage à toi ou plutôt à vous 2!
42 ans Nord 163
Merci ChantillyFraise & golf4 pour vos réponses.

@ ChantillyFraise : Je me suis en effet beaucoup interrogée à mon sujet.
Pourquoi lui ?
Comment faire ?
Qu'est ce que "rester" dit de moi ?
J'ai pu en discuter avec des professionnels, et la conceptualisation émerge assez rapidement à chaque fois.
Ça tourne en boucle, "mon lien a ma mère", son "désamour", mon combat...
Ok, ok.
Oui, ça je ne vais pas dire le contraire.

Mais j'en fais quoi ?!

Visiblement, soit je me braque inconsciemment, et je m'obstine désespérément. Ou alors, il n'y a pas vraiment de solution.
Celles proposées (les solutions) sont toujours radicales : partir, trancher dans le vif, le mettre dehors.
.... c'est tellement violent.... tellement pas ce que je veux...

Ca ne me ressemble pas.

J'ai l'impression d'être face à un casse tête dont les issues sont la peste, ou le choléra...

Je me sens bien seule dans ce combat d'ailleurs.


@ Golf4 : oui j'entends, je sais bien, je ne suis pas surprise pour ton amie, cette situation pourrait m'arriver aussi promptement, sans que la lutte ou le refus n'y change quoique ce soit. Nous avons déjà souvent frôlé le drame.


Je vous remercie beaucoup pour vos réponses.
Dialoguer me soulage beaucoup.
Échanger aussi
Les solutions radicales, je m'y oppose.... (aujourd'hui en tout cas, un jour, peut-être, j'aurai une autre vision des choses).

Chaleureusement
E.Bathory
42 ans Nord 163
Clelia_1975 & Poirier

Nos réponses sont synchro. ;)

MERCI, tellement merci pour vos partages d'expériences.

C'est con... mais voir que je ne suis pas la seule, pouvoir échanger,... ouf... [j'en pousse un soupir de délestage]

L'infirmière ? c'est tellement ça, tellement juste. (j'y mettais jusqu'alors le terme "sauveur" (plutot péjoratif d'ailleurs)

Infirmière, c'est pile poil ce que je ressens. Et forcement, je subis l'impact des déprimes.

... ça me semble tellement injuste, tellement. Pour lui, pour nous. (lol Caliméro, sors de ce corps ! ;) )
30 ans 294
Ma tante est bipolaire. Elle a eu un fils, des amoureux mais est assez seule maintenant.
C'est comme tu le décris, parfois elle va très bien et parfois elle est invivable. La dernière fois qu'on a regardé dans sa boite à médicaments, elle y avait mis des oeufs de pâques parce que "je vais très bien, je ne suis pas malade" et une heure après, il fallait la traiter mieux parce que " vous vous foutez de moi, je suis malade ! " :roll: . Elle demandait à aider à faire le repas, on la laissait et 3 minutes après elle nous envoyait les assiettes dessus parce qu'on la forçait à faire des trucs.
Elle a toujours un de ses amoureux, avec lequel elle ne vit plus qui est toujours aux petits soins avec elle. C'est assez dur au quotidien surtout pour les sautes d'humeur. Une fois elle a décidé qu'elle refusait de prendre en compte le changement d'heure et vivait dans sa bulle. D'ailleurs, elle ne travaille même plus :? .

Par contre, c'est une maladie qui circule dans la famille du côté de mon père (et qui se transmet par les femmes) et il se trouve que mon oncle est également atteint. Mais lui, est quelqu'un de très terre à terre et prend ses médicaments tous les jours. Et bien il est totalement normal. A la base, il est pire que ma tante pourtant. Menacé son ex femme avec un couteau, pris l'autoroute à l'envers... Il y a juste eu un incident où le médicament a été mal digéré et c'est à ce moment là que sa compagne actuelle a réalisé qu'il y avait un problème (après 10 ans de relation quand même). C'est au point où je me suis rappelée qu'il l'était aussi en écrivant le post.

Tout ça pour dire que ça peut bien se passer tout comme ça peut être l'enfer. Ça dépend assez du caractère de ton homme en fait... En tout cas, je te fais plein de bisous et te souhaite plein de courage parce que ça, vous allez en avoir besoin.
42 ans Nord 163
Mycea a écrit:
La dernière fois qu'on a regardé dans sa boite à médicaments, elle y avait mis des oeufs de pâques parce que "je vais très bien, je ne suis pas malade" et une heure après, il fallait la traiter mieux parce que " vous vous foutez de moi, je suis malade ! " :roll: .


Oui, exactement pareil ici.... "Je vais bien/je vais mal" qui tourne en boucle... :?

Mycea a écrit:

il se trouve que mon oncle est également atteint. Mais lui, est quelqu'un de très terre à terre et prend ses médicaments tous les jours. Et bien il est totalement normal.


C'est rageant, en effet, sous traitement, ça va bien mieux, il est toujours caractériel, mais l'amplitude des haut et des bas s'amenuise, et ça devient pour lui, beaucoup moins fatiguant (et par ricochet, pour moi aussi)


Mycea a écrit:
En tout cas, je te fais plein de bisous et te souhaite plein de courage parce que ça, vous allez en avoir besoin.


Merci !!! <3
B I U


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