37 ans
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Tu te sens peut-être fragilisée par l'absence de ton copain et celle de ton analyste.
Dans un premier temps, j'aurais envie de te suggérer de faire une activité qui te détende.
Pas une activité qui t'occupe l'esprit.
Une activité qui te fasse sentir ton corps et te fasse du bien, fasse abaisser la tension, fasse ressentir du plaisir corporel. Dans ces moments là, selon mes possibilités, ça peut correspondre notamment à: aller à la piscine; aller marcher dehors dans des endroits que j'aime; me masser avec une crème doucement, tout le corps ; prendre une longue douche avec des gants de massage qui grattent un peu et me laver les cheveux, les coiffer plus longtemps que d'habitude. Quoi que tu choisisses dans ce qui te procure un bien-être physique, n'hésite pas à prendre vraiment le temps.
Après cela, je te conseille de choisir très honnêtement les aliments que tu as le plus envie de manger, de prendre le temps de te réjouir à l'idée de les manger, et de les savourer le plus doucement possible.
De ralentir le plus possible le comportement où d'habitude tout s'accélère.
Pour les crises, j'ai l'impression que toute l'énergie que tu mets à ne pas les vivre leur donne cette force obsédante.
J'aurais envie de te suggérer de te laisser manger ce dont tu as envie en désamorçant très consciemment cette idée que les manger serait une "crise" à éviter.
En mangeant le plus lentement possible, en cherchant le plus de plaisir gustatif en mangeant. En en profitant vraiment.
Cela peut être très difficile si tu as associé certains aliments à une forme de culpabilité. Si tu n'y arrives pas le premier coup, ce n'est pas grave du tout. Il faut réaménager progressivement ces croyances sur l'équilibre alimentaire, les "bons" et les "mauvais" aliments, pour ensuite pouvoir être plus serein et plus disponible pour déguster.
C'est un cercle vicieux entre la tentative de contrôle et la compulsion qui nous échappe. L'un nourrit l'autre dans une spirale très douloureuse.
Sur du court terme, tout cela peut peut-être t'aider à abaisser la tension que tu ressens depuis quelques jours.
Tu auras le temps au retour de ton psy de comprendre ce qu'il s'est passé pour toi.
Et pour le long terme, tu peux aller lire la rubrique "rééducation alimentaire" du forum, parcourir le site www.gros.org, notamment autour de la restriction cognitive et des troubles du comportement alimentaire qu'elle favorise et/ou renforce.
Bon courage à toi
Dans un premier temps, j'aurais envie de te suggérer de faire une activité qui te détende.
Pas une activité qui t'occupe l'esprit.
Une activité qui te fasse sentir ton corps et te fasse du bien, fasse abaisser la tension, fasse ressentir du plaisir corporel. Dans ces moments là, selon mes possibilités, ça peut correspondre notamment à: aller à la piscine; aller marcher dehors dans des endroits que j'aime; me masser avec une crème doucement, tout le corps ; prendre une longue douche avec des gants de massage qui grattent un peu et me laver les cheveux, les coiffer plus longtemps que d'habitude. Quoi que tu choisisses dans ce qui te procure un bien-être physique, n'hésite pas à prendre vraiment le temps.
Après cela, je te conseille de choisir très honnêtement les aliments que tu as le plus envie de manger, de prendre le temps de te réjouir à l'idée de les manger, et de les savourer le plus doucement possible.
De ralentir le plus possible le comportement où d'habitude tout s'accélère.
Pour les crises, j'ai l'impression que toute l'énergie que tu mets à ne pas les vivre leur donne cette force obsédante.
J'aurais envie de te suggérer de te laisser manger ce dont tu as envie en désamorçant très consciemment cette idée que les manger serait une "crise" à éviter.
En mangeant le plus lentement possible, en cherchant le plus de plaisir gustatif en mangeant. En en profitant vraiment.
Cela peut être très difficile si tu as associé certains aliments à une forme de culpabilité. Si tu n'y arrives pas le premier coup, ce n'est pas grave du tout. Il faut réaménager progressivement ces croyances sur l'équilibre alimentaire, les "bons" et les "mauvais" aliments, pour ensuite pouvoir être plus serein et plus disponible pour déguster.
C'est un cercle vicieux entre la tentative de contrôle et la compulsion qui nous échappe. L'un nourrit l'autre dans une spirale très douloureuse.
Sur du court terme, tout cela peut peut-être t'aider à abaisser la tension que tu ressens depuis quelques jours.
Tu auras le temps au retour de ton psy de comprendre ce qu'il s'est passé pour toi.
Et pour le long terme, tu peux aller lire la rubrique "rééducation alimentaire" du forum, parcourir le site www.gros.org, notamment autour de la restriction cognitive et des troubles du comportement alimentaire qu'elle favorise et/ou renforce.
Bon courage à toi