Alors euh bon.
Je me permets d'intervenir parceque d'une certaine manière je vis la même chose que toi Adele, et en même temps pas du tout du tout. Et je ne supporterais pas de vivre ce que tu vis, et parallèlement, je ne suis pas d'accord avec tous tes degrés d'exigence.
Bref, ta situation n'est pas simple.
Déjà, tu sors, on peut même dire aujourd'hui que tu es dans une relation stable avec quelqu'un qui a 20 ans quasi de plus que toi. Vous n'avez pas la même expérience de vie (vous auriez le même age je dirais pareil), mais vous n'avez pas non plus forcément les mêmes attentes du reste de votre vie...
Vous ne venez peut-être pas du même milieu social, alors ce qui pour toi apparait comme de la procrastination "irresponsable" (tu ne le dis pas, mais c'est ce que je ressens quand tu parle "du mieux pour son enfant"...) est peut être quelque chose d'irréalisable pour lui quand à toi cela a toujours été facile. Cf Bourdieu.
Par ailleurs, je vais te raconter mon expérience, dans laquelle tu vas retrouver certaines choses.
Mon conjoint et moi sommes ensemble depuis deux ans. à l'époque son ptiot avait 7 ans. Comme toi, mon conjoint avait son fils 1 week end/2 et la moitié des vacances.
Première question que j'ai posé chatonchaton, et que je te pose à toi : "pourquoi pas la résidence alternée ????"
ça permettra peut être à ton homme de ne pas avoir à surcharger émotionnellement son fiston les rares fois où il le voit, et à garder une place équilibrée.
Ce ne peut^pas être une question de ressources, dans son cas il ne touche aucune aide et verse peut être une pension alimentaire, en cas de résidence alternée pas de pension alimentaire et les frais/les aides sont partagées.
Chatonchaton avait fait le choix d'un appart 3 pièces, pour que son fils ai sa propre chambre. De fait, je rejoins les autres : si vous voulez de la liberté le soir, mieux vaut que l'enfant ai sa chambre et vous le salon. Si pas possible de déménager, dans ce cas créer un espace chambre d'enfant à l'enfant dans la chambre de son père peut lui permettre de ne pas avoir l'impression de squatter quand il joue, par exemple... Pour le couchage, si l'appart reste le même, dans ce cas l'achat d'un clic-clac/BZ ou tout autre canapé transformable me parait le minimum.
Pour ce qui est de l'annonce, un an ça me parait sacrément long. Nous on a mis trois mois.
Disons que déjà il a tenu à ce que je rencontre son fils assez vite, tant il en était fier. On s'est cachés au début, j'étais une simple amie.
Et puis rapidement, je n'ai pas eu envie d'éterniser ce que je prenais moi pour un mensonge : il était pas idiot ce gamin, soit il nous avait déjà grillés, soit il serait fâché contre nous de lui avoir caché la vérité pendant tant de temps. Bref, nous avons mis 3 mois avant que son père ne lui dise (il était pas franchement chaud, lui, car j'étais la première après la mère du ptit). Réaction du bambin : "chouette, comme ça je pourrais la voir encore plus quand vous serez mariés" - alors 1° on en était pas là du tout du tout, pas de presse. 2° Mon coeur de nouvelle belle-mère a fonduuuuuuuuuuuuuuu...
Maintenant ce môme, là, a eu quand même une drôle de réaction quand vous vous êtes rencontrés... Des pédopsy auraient à en redire. Autant que sur la place que laisse ton compagnon à son fils.
Non, je suis désolée, je vais être dure et cassante, et pas du tout en accord avec mes ptits camarades, mais son fils ne passe pas "avant toi". Vous êtes pas DU TOUT sur le même créneau. Faut pas confondre.
Dans mon cas, bien sûr que le Pouchin passe en premier... Sauf quand la mère dudit pouchin a démménagé à 700km. Si le Pouchin était passé avant moi, Chatonchaton aurait peut être déménagé lui aussi. Sauf que la nana s'est abrrée pour mettre de la distance entre les pères et elle, ça n'aurait pas arrangé le bataclan. Et puis Chatonchaton se serait ruiné dans ce changemlent de ve, qui l'éloignait de 1000km de sa famille, et de 700km de sa vie et de ses amis... et de moi. Qui ai un emploi stable ici, pas là-bas.
Il n'a pas eu à réflechir. La démarche de madame était puérile et destructrice du lien père/fils, j'aurais pas été là la situation aurait été la même.
N'empêche que je suis là, et heureusement pour lui, car je lui suis d'un grand soutien, et à deux nous arrivons à faire face de manière plus équilibrée à la situation complexe.
Et ça lui permet de sortir la tête de l'eau marasmatique où la situation d'éloignement de son fils le plonge (ce en quoi ton compagnon et le mien ont l'air de se ressembler), lui permettre effectivement de parler librement d'un avenir, à deux, pro, etc. Mais j'ai le même à la maison, qui procrastine, qui est au chômage 8 mois sur 12...