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peux t on perdre 30 kilos en 3 mois

33 ans 1489
Je repensais à ce truc de "comptage de calories", que vous (Mycea et Reinette) semblez appliquer assez librement, et je crois que je peux tout à fait comprendre.
Avant tout, le  
fait de compter les calories s'apparente pour moi aussi à une sorte de régime (en général) et j'avoue être très méfiante vis à vis de ça. En particulier car j'aurais l'impression que la nourriture occupe une place trop importante dans mon cerveau.
Mais dans vos cas, je pense bien sur au passé d'anorexie et/ou de TCA, je comprends qu'il s'agisse d'une solution qui est la meilleure, ou du moins la moins pire, pour le moment. Cela permet de garder un contrôle, de ne plus tomber dans des comportements déreglés, tout en ne s'interdisant aucun aliment, et par conséquent tout en continuant à se faire plaisir. Quand Mycea dit qu'il n'y a pas si longtemps, elle bouffait 300cal par jour, je comprends que plus ou moins 1500cal avec un paquet de sucettes en prime paraisse une libération!
Moi aussi je pense avoir développé des stratégies similaires, dont j'essaie de me débarrasser (c'est même primordial pour moi). Par exemple, vers mes 17 ans je me pesais plusieurs fois par jour, tout en sachant à quel point c'était idiot. Je me suis par la suite imposée de ne le faire qu'une fois par semaine, ce que j'ai rapidement réussi à faire. Or, j'étais toujours dans une forme de contrôle, et de dépendance vis à vis de la balance, mais cela m'affectait déjà moins. Petit à petit, les pesées ce sont espacées. Lors du retour d'un voyage à Beyrouth il y a un peu plus d'un an, je me suis pesée et ai constaté que j'avais pris 3kg. Cela ne m'a pas affectée. Et j'ai compris à ce moment que ma relation toxique avec la balance touchait à sa fin. A la pesée d'après un ou deux mois plus tard, j'avais retrouvé moins poids d'avant Beyrouth, sans que je m'en sois rendu compte. Actuellement, ma dernière pesée remonte à 2013. Et je pense m'être débarrassé de ce problème.
Tout ça pour dire que je trouverais idéal que ces stratégies mènent à un détachement vis à vis d'elles-mêmes. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire ;) Et dans vos cas, en particulier pour Reinette qui comme elle le dit se sent de mieux en mieux dans son corps, cela semble bien parti!
(désolée pour le pavé, j'admire les gens comme entre autres Trashrap, LovelyLexy ou MaudK qui s'expriment brièvement et clairement, ce n'est pas franchement mon cas :lol: )
93 ans 9582
pour répondre à la question initiale, oui avec une bonne tronçonneuse en amputant les deux jambes, pas besoin d'attendre trois mois, c'est instantané ! :shock:

sérieusement, oui je l'ai fait, et oui j'ai repris avec un GROOOOOS bonus. A la posteuse du sujet de voir ce qu'elle veut... si c'est être mince dans trois mois et tant pis pour ce qui arrivera par la suite, oui c'est faisable (et très dur).

quant à l'argument j'ai rien à me mettre en taille supérieure... les échanges sur la BAV, ça coûte zéro ou presque et ça semble une meilleure idée que se flinguer la santé et l'estime de soi... pour la vie.
50 ans à la maison ! 10072
Je comprends très bien que le "comptage" de calories puisse être une béquille , mais je pense juste que ce n'est pas quelque chose qu'on peut conseiller et surtout qu'à un moment ou un autre, la béquille devient un frein. De même que les petites roues de vélo permettent de garder l'équilibre quand on apprend, mais on découvre rapidement qu'elle ralentissent aussi le vélo et peuvent gêner dans les virages... alors bien sûr, sans, on peut chuter et se faire mal (et là, je sais de quoi je parle, lol), mais on s'en remet et on remonte sur le vélo. Apprendre à tomber est important.
42 ans très au sud 7915
Trashap, je n'encourage pas tout le monde à compter les calories. Je voulais juste souligner que oui on pouvait se sentir bien en le faisant et que ça pouvait être une aide et pas forcément un frein. Je ne le conseille pas à tout le monde. Et dans les cas précis de "perdre 30 kgs en 3 mois", il me semble que le danger pour le corps est dans un futur proche, et qu'elle n'entrevoit pas les TCA sur le long terme puisqu'elle ne met pas son alimentation en perspective (du passé, présent ou futur). Il y a donc danger à tous les niveaux et c'est un peu la politique du conseil "le moins pire" hélas...

Pour moi compter ce n'est peut être qu'une étape, je ne sais pas, je l'espère que je peux encore progresser. Mais j'ai besoin de "digérer" cette étape, de voir comment mon corps et mon esprit y réagissent, se l'approprient. Ensuite peut être que j'arriverais à ne plus compter 2 semaines, un mois, des mois... je l'espère car oui objectivement ça serait plus simple. Mais là c'est déjà tellement moins compliqué et douloureux que c'est déjà super.
Pour moi ça se passe par la fameuse "clé du corps", pour d'autres elle sera importante mais moins qu'une autre. Là je suis heureuse comme cela, équilibrée à ce moment là de ma vie. C'est déjà énorme et la RA se "limite" là pour le moment. Je ne ferme pas la porte, je réfléchis toujours mais j'ai besoin de cette pause aussi, de juste profiter de ce que je vis comme un moment de calme et d'apaisement.
50 ans à la maison ! 10072
Je te comprends tout à fait. :)
47 ans Paradise island 524
aurelie3367 a écrit:
poupoule a écrit:


Nenufar a écrit:
ici il est totalement accepté (encouragé?) de perdre des dizaines de kg grâce à la chirurgie mais absolument tabou (condamnable?) de chercher ds infos pour en perdre 30 en faisant un régime...
Oui moi aussi j'ai du mal à comprendre cette logique parfois


Tu as sérieusement besoin qu'on t'explique la différence entre un régime et une chir bariatrique?


Alors, moi perso, j'avoue que j'ai un peu de mal aussi. Je respecte totalement les gens qui font le choix de se faire opérer, à condition qu'ils aient bien compris les enjeux et soient bien suivis ensuite, mais je ne comprends pas en quoi ce qu'on fait après l'opération n'est pas un régime: on doit respecter un protocole alimentaire et d'activité physique, perdre du poids très vite à un rythme qui respecte une courbe de perte de poids prédéfinie, ensuite on rentre dans une phase de stabilisation et il faut ensuite se controler toute sa vie pour ne pas reprendre de poids, puisque ca semble etre le risque après 2 ans (dixit discours d'un chirurgien bariatrique vu à la télé). Pour moi, ca ressemble énormément à un régime...
Et j'avoue avoir un peu de mal à comprendre qu'on puisse etre anti-régime et pro-chirurgie. Je ne suis pas anti-chirurgie dans l'absolu (je le suis pour moi mais de toute facon je ne serais pas opérable à cause de mon handicap, de mon insuffisance respiratoire et de mes autres problèmes de santé) mais je vois quand meme un paradoxe.


concernant la chirurgie:
-la perte de poids n'est pas pré-définie,ni dans la quantité ni dans le temps.On te dit normalement que tu peux espérer perdre tant mais ça peut être plus comme moins,le but est de permettre d'améliorer ces conditions de vie,ce qui est possible même avec une perte moindre.Jamais vu un médecin me dire qu'à telle date je devais avoir perdu tant de poids.
-il n'y a pas plus de contrôle que pour une personne mince "naturellement".Ceux qui ont besoin de retomber dans le cercle vicieux des régimes n'ont pas réglés certains problèmes collatéraux (continuent de manger avec la tête,compensent,etc).Justement c'est le contraire,si on respecte bien sa faim,on mange de tout sans se frustrer.
-ayant fait nombre de régimes,la chirurgie n'a strictement rien à voir
-l'idée qu'on mange "comme des enfants de 5 ans" sous entend qu'on serait sous alimenté,c'est aussi insultant que de dire qu'un obèse se gave à longueur de journée et totalement faux.C'est vrai si on compare à ce qu'on mange "avant" mais dans l'absolu on mange suffisamment.
Après je comprends que ça puisse sembler paradoxal avec les autres rubriques de VLR,mais ne pas aborder le sujet,le nier ce n'est pas forcément mieux.
47 ans Paradise island 524
aurelie3367 a écrit:
trashrap a écrit:
aurelie3367 a écrit:

Bin en fait, moi, c'est ca: je ne me sens pas capable de me limiter à vie.


Ben justement, il est là, le problème : personne n'est capable de se limiter à vie. :roll:
Quand tu vois la difficulté qu'ont les diabétiques à se priver de sucre alors qu'ils savent que les conséquences peuvent être très graves et immédiates, comment veux-tu que ce soit faisable pour tous les obèses.


Bin alors, ca, justement, ca me fait peur. Etant en pré-diabete assez avancé (et obese morbide), je sais que tot ou tard je serai diabétique de type 2. Et là, soit je continue à faire l'autruche et à ne pas me faire soigner (et je ne ferai pas très long feu), soit on va m'imposer un régime diabétique... et je ne m'en sens pas capable sur la durée. Comment faire entendre à un médecin "je refuse de faire un régime, meme diabétique, donc filez-moi des médocs pour faire baisser ma glycémie pendant que je me goinfre de sucre"??? Autant ne pas aller chez le médecin. D'ailleurs, j'ai trouvé la solution pour ne pas savoir si je passe du pré-diabete au diabete (et si mon foie gras s'aggrave): ne plus faire de prise de sang... Mais bon, ca ne durera pas toujours... Dans 1 an ou dans 10 ans, les ennuis me rattraperont un jour... Je le sais, mais...



je ne te le souhaite pas mais effectivement,ayant mangé sucré pendant très longtemps,mon foie (et le reste du coup) ne l'a plus supporté.ça fait les mêmes ravage que l'alcool.
Le sucre pour moi c'est comme une dépendance,pas facile d'arrêter mais je n'ai pas eu le choix.
happinesstherapy a écrit:
concernant la chirurgie:
-la perte de poids n'est pas pré-définie,ni dans la quantité ni dans le temps.On te dit normalement que tu peux espérer perdre tant mais ça peut être plus comme moins,le but est de permettre d'améliorer ces conditions de vie,ce qui est possible même avec une perte moindre.Jamais vu un médecin me dire qu'à telle date je devais avoir perdu tant de poids

Alors, ca doit dépendre des équipes. L'autre jour, j'ai vu un reportage avec un chirurgien qui avait mis au point un logiciel ou une application pour mobile (je ne sais plus) qui rappelait à l'ordre les patients s'ils s'éloignaient de la courbe de perte de poids prédéfinie (et au-delà d'un certain écart, le chir recevait une alerte et ca lui permettait de convoquer le patient). C'etait présenté comme un "progrès" et un moyen de mieux suivre des opérés toujours plus nombreux...
Et là, je ne vois plus très bien la différence avec le régime.
Mais d'une manière générale, (si j'ai bien compris) la taille de l'estomac agit sur la "vraie" faim mais pas sur l'envie de manger et les compulsions. Donc, si c'est la tete qui mange, on doit quand meme se sentir frustré, comme avec un régime...
happinesstherapy a écrit:
je ne te le souhaite pas mais effectivement,ayant mangé sucré pendant très longtemps,mon foie (et le reste du coup) ne l'a plus supporté.ça fait les mêmes ravage que l'alcool.
Le sucre pour moi c'est comme une dépendance,pas facile d'arrêter mais je n'ai pas eu le choix.

Bin justement, une dépendance, c'est pas évident à arreter: il y a même des alcooliques qui ne peuvent pas s'empecher de boire malgré une cirrhose du foie ou des fumeurs qui continuent à fumer malgré un cancer du poumon ou un infarctus.
Et moi, je ne peux pas m'empecher de grignoter en général et de grignoter du sucre en particulier. Et j'ai l'impression que, même diabétique, je continuerai meme si ca doit finir par me tuer. Si j'arrete de grignoter, je déprime et je me suicide, donc pour vivre plus longtemps, c'est pas top non plus...
47 ans Paradise island 524
aurelie3367 a écrit:
happinesstherapy a écrit:
concernant la chirurgie:
-la perte de poids n'est pas pré-définie,ni dans la quantité ni dans le temps.On te dit normalement que tu peux espérer perdre tant mais ça peut être plus comme moins,le but est de permettre d'améliorer ces conditions de vie,ce qui est possible même avec une perte moindre.Jamais vu un médecin me dire qu'à telle date je devais avoir perdu tant de poids

Alors, ca doit dépendre des équipes. L'autre jour, j'ai vu un reportage avec un chirurgien qui avait mis au point un logiciel ou une application pour mobile (je ne sais plus) qui rappelait à l'ordre les patients s'ils s'éloignaient de la courbe de perte de poids prédéfinie (et au-delà d'un certain écart, le chir recevait une alerte et ca lui permettait de convoquer le patient). C'etait présenté comme un "progrès" et un moyen de mieux suivre des opérés toujours plus nombreux...
Et là, je ne vois plus très bien la différence avec le régime.
Mais d'une manière générale, (si j'ai bien compris) la taille de l'estomac agit sur la "vraie" faim mais pas sur l'envie de manger et les compulsions. Donc, si c'est la tete qui mange, on doit quand meme se sentir frustré, comme avec un régime...



ça me fait plus penser à un bracelet électronique de détenu qu'à un progrès...
en plus le postulat de départ est totalement stupide,on ne maigrit pas tous à la même vitesse suite à la chirurgie et d'ailleurs ce n'est pas une course!
L'important c'est qu'on arrive au poids qui nous convient et qu'on le stabilise,ça arrive en général entre 18 et 24 mois.
Oui tout à fait on se sent très frustré de ne pas pouvoir manger un plat en entier si un travail préalable n'a pas été fait,donc oui dans ces cas là il y a frustration et même sentiment que pour un régime,d'où l'importance de faire une RA ou un travail psy avant l'opération et de ne pas penser que couper l'estomac va suffire pour stopper l'envie de manger,c'est faux.
47 ans Paradise island 524
aurelie3367 a écrit:
happinesstherapy a écrit:
je ne te le souhaite pas mais effectivement,ayant mangé sucré pendant très longtemps,mon foie (et le reste du coup) ne l'a plus supporté.ça fait les mêmes ravage que l'alcool.
Le sucre pour moi c'est comme une dépendance,pas facile d'arrêter mais je n'ai pas eu le choix.

Bin justement, une dépendance, c'est pas évident à arreter: il y a même des alcooliques qui ne peuvent pas s'empecher de boire malgré une cirrhose du foie ou des fumeurs qui continuent à fumer malgré un cancer du poumon ou un infarctus.
Et moi, je ne peux pas m'empecher de grignoter en général et de grignoter du sucre en particulier. Et j'ai l'impression que, même diabétique, je continuerai meme si ca doit finir par me tuer. Si j'arrete de grignoter, je déprime et je me suicide, donc pour vivre plus longtemps, c'est pas top non plus...



Je sais bien que c'est difficile à arrêter,très dur!
Mon père est diabètique type 2 suite à une vie d'épicurien qui aime le bon vin et le chocolat (tout en fait) et à 72 ans il continue de manger ce qu'il aime.Je le vois manger une boite de chocolats entière,je ne sais pas comment il gère avec son diabète mais je ne l'ai jamais vu mal.Il est comme ça il ne changera pas.Son médecin lui avait déjà parlé by-pass il y a plusieurs années,j'avais été choquée car d'une il n'est pas obèse morbide (même pas sévère) et de 2 il ne veut clairement pas changé...c'est son choix de vie je le respecte totalement.
De mon côté le sucre m'a rendue malade donc j'ai bien été obligée de changer les choses.J'aime toujours autant le "sucré" je fais plusieurs fois par semaine des desserts mais le plus souvent à IG bas,le sucre raffiné ne m'attire pas tant il m'a rendue malade,mais c'est vraiment une addiction!
M
93 ans 1565
aurelie3367 a écrit:

Alors, ca doit dépendre des équipes. L'autre jour, j'ai vu un reportage avec un chirurgien qui avait mis au point un logiciel ou une application pour mobile (je ne sais plus) qui rappelait à l'ordre les patients s'ils s'éloignaient de la courbe de perte de poids prédéfinie (et au-delà d'un certain écart, le chir recevait une alerte et ca lui permettait de convoquer le patient). C'etait présenté comme un "progrès" et un moyen de mieux suivre des opérés toujours plus nombreux...
Et là, je ne vois plus très bien la différence avec le régime.

Ce n'est même plus un régime,c'est du flicage! :shock: Ou de l'infantilisation,c'est selon.
happinesstherapy a écrit:

aurelie3367 a écrit:
Alors, ca doit dépendre des équipes. L'autre jour, j'ai vu un reportage avec un chirurgien qui avait mis au point un logiciel ou une application pour mobile (je ne sais plus) qui rappelait à l'ordre les patients s'ils s'éloignaient de la courbe de perte de poids prédéfinie (et au-delà d'un certain écart, le chir recevait une alerte et ca lui permettait de convoquer le patient). C'etait présenté comme un "progrès" et un moyen de mieux suivre des opérés toujours plus nombreux...


ça me fait plus penser à un bracelet électronique de détenu qu'à un progrès...


Quand je parlais de "progrès", c'etait de l'ironie... Moi aussi, je trouve ca assez effrayant...
Mais bon, quand tu vois qu'avec l'anneau, ils te resserrent l'anneau si tu ne perds pas aussi vite que tu devrais, c'est un peu la meme logique...
47 ans Paradise island 524
aurelie3367 a écrit:
happinesstherapy a écrit:

aurelie3367 a écrit:
Alors, ca doit dépendre des équipes. L'autre jour, j'ai vu un reportage avec un chirurgien qui avait mis au point un logiciel ou une application pour mobile (je ne sais plus) qui rappelait à l'ordre les patients s'ils s'éloignaient de la courbe de perte de poids prédéfinie (et au-delà d'un certain écart, le chir recevait une alerte et ca lui permettait de convoquer le patient). C'etait présenté comme un "progrès" et un moyen de mieux suivre des opérés toujours plus nombreux...


ça me fait plus penser à un bracelet électronique de détenu qu'à un progrès...


Quand je parlais de "progrès", c'etait de l'ironie... Moi aussi, je trouve ca assez effrayant...


oui oui j'ai bien compris que ce n'était pas ton point de vue...on voit vraiment de tout en matière de chirurgie de l'obésité donc difficile de généraliser.
Mais si les chirurgiens pensent que bipper leurs patients s'ils ne perdent pas assez vite,plutôt que de leur assurer un bon suivi pluri disciplinaire,les choses ne changent pas vraiment.
J'ajoute aussi que les chirurgiens qu'on voit le plus à la télé,ne sont clairement pas les meilleurs en la matière,au contraire même je dirai...un peu comme pour les nutri en fait 8)
Mais bon, quand tu vois qu'avec l'anneau, ils te resserrent l'anneau si tu ne perds pas aussi vite que tu devrais, c'est un peu la meme logique...
happinesstherapy a écrit:
Je sais bien que c'est difficile à arrêter,très dur!
Mon père est diabètique type 2 suite à une vie d'épicurien qui aime le bon vin et le chocolat (tout en fait) et à 72 ans il continue de manger ce qu'il aime.Je le vois manger une boite de chocolats entière,je ne sais pas comment il gère avec son diabète mais je ne l'ai jamais vu mal.Il est comme ça il ne changera pas.Son médecin lui avait déjà parlé by-pass il y a plusieurs années,j'avais été choquée car d'une il n'est pas obèse morbide (même pas sévère) et de 2 il ne veut clairement pas changé...c'est son choix de vie je le respecte totalement.

Si je pouvais espérer vivre comme ca jusqu'à 72 ans, je ne m'inquieterais pas... Mais j'en ai 38, une obésité morbide, un pré-diabete (ou peut-etre déjà un diabete, je ne fais plus controler l'évolution, je garde la tete sous le sable), un "foie gras" (stéatose hépatique), une insufisance respiratoire chronique, et j'en passe. Donc, j'en arrive au stade où je me demande si je verrai mes 50 ans. Mais l'idée de me priver m'est plus insupportable que celle de mourir. Si j'avais un mari et des gosses, je verrais sans doute les choses autrement. Mais je suis seule, condamnée à le rester (entre mon handicap et mon obésité, je ne vois pas qui voudrait de moi!), donc je m'arrange avec mon frigo: je le remplis, et il me remplit...
B I U


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