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une de mes amies a un lourd secret

41 ans Près de la mer... 139
Sur la durée des peines, 100% d'accord avec toi. C'est n'importe quoi.
41 ans Près de la mer... 139
aurelie3367 a écrit:
urasque a écrit:
Pour l'exemple du vol à l'arraché du collier par rapport à un vol à main armé, des personnes âgées sont mortes suite à ce type de vol

Bien sûr, mais là, on va aussi condamner l'homicide: vol avec violences ayant entrainé la mort sans intention de la donner ou coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner.
De meme que si l'agresseur/violeur tue sa victime après, il sera jugé pour meurtre ou "viol suivi de meurtre".
Mais faut-il donner le meme nom aux choses pour dire "ca ne se fait pas"?
Si on vole un colier et que la victime ne tombe pas et n'a pas de trace de coup ou de violence, faut-il juger le voleur pour meurtre, histoire de rappeler que ca ne se fait pas d'arracher un colier et que parfois certains en meurent???
Non, on va le juger pour vol. 3 ans de prison, c'est quand meme suffisant pour marquer que qqch ne se fait pas.


Je suis d'accord. Cependant lorsqu'on attaque une personne âgée pour la voler, le voleur est aussi conscient qu'il s'agit d'une personne plus fragile et que les conséquence de son geste risque d'être plus grave, non ?
Pour moi, il s'agit de circonstances aggravantes.
P
56 ans 3727
On ne peut pas déterminer une peine en fonction du traumatisme et des séquelles psychologiques. Faut s'en tenir au barème défini par la loi, qui est adapté à la gravité du crime ou du délit. On ne peut infliger la même peine pour une main au cul et pour un viol caractérisé parce que la victime de la main au cul va mettre des années à s'en remettre. Là on ne jugerait plus les faits mais on s'en tiendrait à une interprétation et l'arbitraire prendrait la place de la justice.
Prax a écrit:
On ne peut pas déterminer une peine en fonction du traumatisme et des séquelles psychologiques. Faut s'en tenir au barème défini par la loi, qui est adapté à la gravité du crime ou du délit. On ne peut infliger la même peine pour une main au cul et pour un viol caractérisé parce que la victime de la main au cul va mettre des années à s'en remettre.

Bien sûr! Et ca ne justifie nullement qu'on prenne de haut la victime de la main au cul en la décourageant de porter plainte, comme c'est bien trop souvent le cas.
Pour moi, le risque de banalisation, il est là: une secretaire qui se prend une main aux fesses se voit découragée de porter plainte, parfois meme par les policiers eux-memes; une patiente qui se fait tripoter les seins s'entend dire "c'est pas si grave, vous n'allez pas porter plainte pour ca, vous n'avez pas de preuve de toute facon",etc.
Ce n'est pas parce qu'on jugerait les tripoteurs comme des violeurs que ca s'arrangerait, bien au contraire...
Qu'on commence par appliquer les lois existantes et à respecter la parole et les droits des victimes, ca sera déjà pas mal!
41 ans Près de la mer... 139
http://www.agoravox.fr.../pedophilie-abus-sexuels-22088

"L’abus sexuel ça va, le viol, bonjour les dégâts !

Rappelons cette publicité préventive contre l’abus d’alcool : « Un verre ça va, deux verres, bonjour les dégâts ! ». On peut user mais pas abuser. Quelque part, le mot abus implique que l’on a un droit d’user dans certaines limites et sous certaines conditions. Si l’on applique cette idée au terme tant utilisé « abus sexuel », cela signifie que l’on a des droits sexuels sur l’enfant mais qu’il ne faut pas aller trop loin. C’est d’ailleurs pourquoi en France on a classifié les infractions sexuelles selon une échelle de « gravité » avec des peines proportionnelles. Malheureusement, c’est mal connaître les conséquences des infractions sexuelles, qui peuvent varier d’un individu à l’autre. C’est aussi punir des actes physiques sans tenir compte de l’acte psychologique très grave : la trahison d’un lien d’amour et de confiance. Quand il s’agit d’inceste, cette trahison peut mener au suicide même si il n’y a pas eu de rapport sexuel complet, et ce, quel que soit l’âge de l’enfant. Les termes violences sexuelles ou infractions sexuelles seraient plus appropriés. Attention, l’expression « agressions sexuelles » est à utiliser avec circonspection car il s’agit d’une appellation juridique. Les infractions sexuelles se répartissant en trois catégories : les délits d’atteintes et d’agressions sexuelles et le crime de viol. Pour illustrer la permissivité en vogue dans notre société, précisons que les atteintes sexuelles (ex : attentat à la pudeur) sont des agressions sexuelles sans violence, menace, contrainte ou surprise. Interprétation juridique : la victime était consentante et ce quel que soit son âge. Ci-après, un communiqué illustrant le résultat de cette permissivité, datant certes de 1977, mais la loi existe toujours et personne ne parle de la supprimer. Il est tellement évident qu’un enfant de cinq ans ne va pas dire non, se défendre, prendre une arme, crier... quand son papa ou son grand-père va s’adonner à des actes sexuels sur lui. Enfin, la situation rappelle étrangement les arguments d’Outreau qui, c’est le moins qu’on puisse dire, ne bénéficient pas aux victimes.

Le Monde du 26 janvier 1977 : Nous avons reçu le communiqué suivant :

" Les 27, 28 et 29 janvier, devant la cour d’assises des Yvelines vont comparaître pour attentat à la pudeur sans violence sur des mineurs de quinze ans, Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien et Jean Burckardt, qui arrêtés à l’automne 1973 sont déjà restés plus de trois ans en détention provisoire. Seul Bernard Dejager a récemment bénéficié du principe de liberté des inculpés. Une si longue détention préventive pour instruire une simple affaire de " moeurs " où les enfants n’ont pas été victimes de la moindre violence, mais, au contraire, ont précisé aux juges d’instruction qu’ils étaient consentants (quoique la justice leur dénie actuellement tout droit au consentement), une si longue détention préventive nous paraît déjà scandaleuse. Aujourd’hui, ils risquent d’être condamnés à une grave peine de réclusion criminelle soit pour avoir eu des relations sexuelles avec ces mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favorisé et photographié leurs jeux sexuels. Nous considérons qu’il y a une disproportion manifeste d’une part, entre la qualification de "crime" qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés ; d’autre part, entre la caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d’une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l’existence d’une vie sexuelle (si une fille de treize ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ?) La loi française se contredit lorsqu’elle reconnaît une capacité de discernement à un mineur de treize ou quatorze ans qu’elle peut juger et condamner, alors qu’elle lui refuse cette capacité quand il s’agit de sa vie affective et sexuelle. Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit. Nous ne comprendrions pas que le 29 janvier Dejager, Gallien et Burckardt ne retrouvent pas la libérté".

Ont signé ce communiqué : Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, docteur Bernard Kouchner, Jack Lang, Judith Belladona docteur Michel Bon, psychosociologue Bertrand Boulin, Jean-François Lyotard, François Chatelet, Patrice Chéreau, Philippe Sollers, Copi, Michel Cressole, Gilles et Fanny Deleuze, Bernard Dort, Françoise d’Eaubonne, docteur Maurice Erne, psychiatre Jean-Pierre Faye, docteur Pierrette Garrou, psychiatre Philippe Gavi, docteur Pierre-Edmond Gay, psychanalyste docteur Claire Gellman, psychologue, docteur Robert Gellman, psychiatre André Glucksmann...et bien d’autres.

« Ce n’étaient QUE des attouchements »

Certains avocats disent qu’ils vont plaider une affaire « touche pipi » lorsqu’il s’agit d’attouchements ou, juridiquement parlant, d’atteintes ou d’agressions sexuelles sur mineur. Le terme utilisé dans le langage populaire, par son sens, minimise les actes commis par l’agresseur. Toucher, caresser, qu’y a-t-il de mal là-dedans ? De plus, on parle souvent de « simples » attouchements, ou « que des attouchements ». Il est courant de penser que les attouchements, ce n’est pas grave, qu’il n’y a pas de quoi en faire un plat. Pourtant, les conséquences sont tout aussi graves pour la victime car une fois encore, on esquive l’aspect psychologique de l’acte : la trahison. Cette trahison, suivie de l’incrédulité de l’entourage ou pire de la justice, va enfoncer la victime dans la culpabilité et la honte qu’elle subit déjà depuis l’acte. Si les actes se sont déroulés « en douceur », cette culpabilité sera d’autant plus forte. Notons que les conséquences de l’inceste, pour des victimes de viol ou d’agressions sexuelles par un membre de leur famille, sont les mêmes qu’il y ait eu un rapport complet ou non. La loi s’en tient à l’acte pur, la société aussi, et plus triste encore, les victimes aussi. Elles se persuadent que ce n’est pas grave, ne demandent pas d’aide, ne portent pas plainte, jusqu’au jour où la souffrance et les symptômes, inévitablement, font surface. Tentatives de suicide, suicides, automutilation, alcoolisme, toxicomanie, prostitution, dépressions... la liste des dégâts est très longue, et tout ça pour quelques caresses... C’est pourquoi le terme d’attouchements devrait sortir de notre langage. Nous avons largement de quoi le remplacer : agressions sexuelles, violences sexuelles, infractions sexuelles....

Les mots sont importants, surtout lorsqu’il s’agit de lutter contre un tabou. A nous de prendre conscience de leur importance et de ce qu’ils peuvent induire, déclencher pour l’autre et pour nous-mêmes. Preuve en est, la bataille pour arriver du « présumé coupable » au « présumé innocent ». On ne voit pas les choses de la même manière selon l’expression employée, on ne traite pas non plus la personne de la même manière. Au nom des victimes d’inceste et de pédocriminels, rayons de notre vocabulaire la pédophilie, le pédophile, les abus sexuels, les attouchements."[url][/url]
urasque a écrit:
"L’abus sexuel ça va, le viol, bonjour les dégâts !

Le vol, ca va... Le braquage, bonjour les dégats!
L'homicide involontaire, ca va... Le meurtre, bonjour les dégâts!
C'est du meme niveau.
Personne ici n'a dit que l'agression sexuelle et l'atteinte sexuelle n'étaient pas graves.
Ce que je dis (et d'autres aussi), c'est que tout est grave, que tout doit etre puni (mieux qu'aujourd'hui) mais qu'il y a des degrés dans la gravité.
Quand un médecin est jugé pour homicide involontaire parce qu'il a fait n'importe quoi avec un patient, la famille demande qu'ils soit condamné, pas qu'il soit condamné pour meurtre!
Si déjà on condamnait TOUS les auteurs d'agressions et d'atteintes sexuelles, ca serait déjà pas mal... Juger tout le monde pour viol ne va pas faire avancer le schmilblick!
41 ans Près de la mer... 139
Donc si je suis ton raisonnement : on peut toucher ton clitoris au point de te faire hurler de douleur (juste l'endroit le plus innervé du corps de la femme), de te tordre les mamelons (technique utilisée par les médecins pour vérifier la mort cérébrale car c'est une douleur atroce et qu'il y a forcément une réaction), ton agresseur n'aura fait "que" des attouchements et donc ne mérite "que" de passer en correctionnel car ce n'est "qu'un" délit...
urasque a écrit:
Donc si je suis ton raisonnement : on peut toucher ton clitoris au point de te faire hurler de douleur (juste l'endroit le plus innervé du corps de la femme), de te tordre les mamelons (technique utilisée par les médecins pour vérifier la mort cérébrale car c'est une douleur atroce et qu'il y a forcément une réaction), ton agresseur n'aura fait "que" des attouchements et donc ne mérite "que" de passer en correctionnel car ce n'est "qu'un" délit...

Si ca compte comme acte de torture et de barbarie, ca redevient un crime. Mais après, il y a des délit passibles de 7 ans, voire 10 ans d'emprisonnement. Ce n'est pas rien. Un crime, ca va de 10 ans de réclusion criminelle jusqu'à la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 22 ans. 7 ou 10 ans d'emprisonnement, c'est déjà une "belle peine"! Encore faudrait-il que ces peines soient réellement prononcées - et exécutées...
Pour moi, le vrai problème, ce n'est pas que la loi prévoit des peines insuffisantes mais que les peines effectivement prononcées sont souvent dérisoires (sauf quand c'est super médiatisé, donc super "croustillant"). Et le pire, c'est qu'avec les remises de peines et les libérations conditionnelles, on ne fait souvent que la moitié de la peine. Donc pour un viol "simple", la peine encourue est de 10 ans, la peine prononcée n'est parfois que de 3 ans, et la peine exécutée ne dépasse pas toujours 18 mois. 18 mois de prison pour un viol, c'est absolument ridicule. Pour moi, le scandale est là.
Donc, au lieu de vouloir renforcer la loi, qu'on commence déjà par l'appliquer correctement!
P
44 ans 655
A priori Aurèlie tout le monde est a peu près d'accord.
Les seuls points de divergence que je rejoins, semble être sur le fait que tu considères la pénétration comme le pire supplice sexuel existant, et qu'il n'y a aucune autre agression sexuel qui peut égaler le supplice engendré par la pénétration....
Personnellement je pense que ca dépend essentiellement des gens..... Je sais pas compare une pénétration forcer qui va durer 20 minutes, et une agression sexuel d'un autre type qui pourrait durer plusieurs heures ou jour.... Je sais pas que le mec te lèche partout, qu il te demande de le lécher partout, qu il te demande de lécher et d'avaler tout les 3 heures le sperme avec lequel il t'aura recouvert les pieds, les cuises ou le visage..... enfin je sais pas des trucs super tordu y en a plein.....
Et je ne suis pas persuadé que le deuxième cas "sans pénétration" mérite d'être traité moins sévèrement que le premier....

Ensuite mais ca c'est plutôt moi, je ne comprend pas que la nudité ou le sexe normal soit censuré a ce point.... c'est quelque chose de la vie de tout les jours, quelques chose de banal, qui ferra partie de la vie d'une bonne partie des ado des 16 ou 17 ans.... C'est quelques choses qu'on fait aussi souvent que de faire cuire des pates....

Pourquoi le sexe "normal" ou la nudité devrait être a ce point tabou ? je dis pas leur montrer ca à 8 ans mais au plus de 12 ans par exemple..... au plus de 12 ans, on leur montre bien des gens qui en tue d'autres.....
B I U