Voilà,
je m'excuse d'avance si c'est un peu long mais je crois que j'ai besoin de vider mon sac... Je n'ai pas l'habitude d'étaler ma vie sur Internet mais je
ne sais pas vraiment vers qui me tourner. Ce sera donc vous.
Mon histoire n'est somme toute, pas très compliquée, il s'agit d'un jeune homme et d'une jeune femme qui se sont aimés. Le jeune homme a, aujourd'hui, largué les amarres, depuis deux mois maintenant et la jeune fille est restée sur le quai, le coeur en miettes après sept ans d'amour. La raison de cette triste fin? Il veut aller mieux, de lui-même.
Trève de métaphore. On s'est rencontré il y a huit ans maintenant, au lycée. D'abord meilleurs amis, les choses ont dérapées et sont devenues plus sentimentales. En 2011, premier baiser et premiers émois. Lui, dépressif depuis ses 15 ans. Moi, je tentais d'aller de l'avant en trainant mes kilos et ma presque vraie bonne humeur et ma grande gueule constante. Pendant très longtemps, il m'a fait miroiter des choses (exclusivement sentimentales) pour se raviser en général quelques jours ou semaines plus tard. Un peu "je t'aime, moi non plus" et "suis moi, jte fuis, fuis moi, jte suis". Disons, qu'au bout du compte, et après une première rupture, il s'est ravisé et est revenu. Pendant un an, tout allait bien (ou à peu près comme dans tous les couples). Au bout de cette année, je me suis à nouveau faite dropper, comme une malpropre sous le prétexte, encore une fois que non, il ne savais pas où il en étais et qu'il ne pensais pas être capable d'aimer. (Deuxième rupture, donc!)Il est dépressif mais ne le savais pas à l'époque. Un mois et demi plus tard et de nombreux messages et coup de fil après, il est à nouveau revenu. Amoureuse éperdue, je l'ai laissé revenir, non sans l'avoir (presque) supplié et avoir discuté avec lui pendant des heures. Bref, toujours est-il que la première année se passe, pas une seule ombre au tableau, les décisions prise lors du rabibochage se tiennent et rien ne semble entâcher notre "routine" (nous ne vivions pas ensemble, et oui, même après sept ans...). Il a fallu attendre le mois de mars de l'année qui a suivi pour que tout s'effondre... Et là, pardonnez mon langage, c'est la merde. Le 5 Mars 2014, après deux semaines de presque non-communication (peu de messages, d'appels et lorsqu'il y en avait, il restait froid et distant: "il n'y avait plus de calins dans sa voix..."), il a fallu que je lui tire les vers du nez pour qu'il arrive à me dire qu'il ne savait plus où il en était et que pour lui, il semblait logique que notre histoire s'arrête là.
Le coup de grâce après deux semaines de stress intense, le glas avait sonné, s'en était fini de nous, de notre histoire, 7 ans dans le vent.
Juste après (oui, parce que ce n'est pas fini), il m'appelle, penaud, me dit qu'il ne peut avancer sans moi, que c'est trop dur, que sa vie est nulle et qu'il a du mal à y voir clair. Ni une ni deux, je file en vitesse le rejoindre (chez sa mère soit dit en passant) pour le soutenir, n'attendant (ou presque) rien en retour. Vous allez dire que je les cherche aussi, pourquoi y aller après tout ça? Ben, je ne pouvais pas le laisser aussi perdu, tout seul. Je suis comme ça! Et avec tout le monde, mon surnom pour bien comprendre "Mère Thérésa"... Bref, ça a duré deux mois, lui venant chez moi et moi allant chez lui mais en copain, il ne s'est absolument rien passé. Je commencais à sentir qu'il allait de mieux en mieux.
Le problème, oui parce qu'il y en a bien un, c'est qu'aujourd'hui, il va mieux (son épisode dépressif semble être passé), il avance et tout ça...sans moi. On ne se voit plus, on ne s'appelle presque plus et ça me pèse...
Je me suis oubliée, volontairement, pour l'aider. J'ai enfouis un chagrin énorme qui explose aujourd'hui et qui me rend la vie de plus en plus difficile. Il me manque, je suis mal à en crever et moi, j'ai personne pour me ramasser...
Je voulais partager ça, avoir des gens avec qui en parler, parce que mes ami(e)s en ont trop entendus parler et aussi parce que des ami(e)s à moi seule, j'en ai plus beaucoup. Je me sens terriblement seule... :oops:
Désolée pour cet énorme pavé sans doute bourré de fautes...