RA : questions pratiques pour débuter...

Personnellement, je ne dirais pas qu'il y a des manières de cuisiner tabou du point de vue de la RA. Par contre, on peut être attentif à la qualité des ingrédients et à la façon de les préparer (ne pas laisser cramer l'huile...)

Pour ce qui est de la satiété, en théorie elle vient avec une quantité moindre si on mange plus calorique. Mais on risque plus de la dépasser avec des aliments très riches: si les besoins sont comblés à la troisième bouchée, on ne s'en rend pas forcément compte tout de suite. D'où l'importance de manger lentement.

Je ne sais pas si le fait que les calories viennent plutôt de la graisse que d'autre chose a une importance, je ne l'ai jamais entendu (enfin, si, quand je croyais aux régimes).

Mathilde76 a écrit:

Pour résumé, tout ton message est à l'opposé de la RA. ;)
Dans la RA, il n'y a AUCUN tabou. que ce soit dans la quantité, la quantité ou la façon de préparer les aliments.
Dans la RA,ce ne sont pas les aliments qui régulent la faim ou la satiété, c'est la faim et la satiété qui régulent la consommation des aliments. En apprenant à t'écouter, tu apprendras à savoir si ton corps veut quelque chose de sucré, de gras, de léger, riche en fer, en calcium, en vitamine C ou en eau ! Mais seul ton corps peut te dire de quoi il a besoin.

En gros, pour faire une RA, il faut oublier tous ces principes (artificiels) de diététique.

Et une bonne part de toute son éducation, surtout !

J'aurais tendance à dire que si je mange mes haricots verts avec une pointe de beurre, il se pourrait que j'aie envie d'un tiramisu en dessert. Si je les mange baignés de beurre, j'aurai davantage envie d'une salade de fruits... c'est à peu près la seule influence du mode de cuisson ;)

Fritures interdites?? pourquoi envisager des mesures aussi horriblement drastiques!! :lol:

C'est bien ce qu'il me semblait que les repas thérapeutiques devaient pas être totalement RA...

Mais cette histoire de gras qui dérèglerait la sensation de faim / satiété tu ne l'as jamais entendu ? C'est un concept purement restrictif ? Il me semble l'avoir vu dans une émission qui est repassé récemment à la télé contre les régimes, dans laquelle intervenait Z.

Un truc comme ça?

http://www.7sur7.be/7s...er-gras-augmente-la-faim.dhtml

Oui un truc ans ce gout là. Vous avez remarqué ça vus qui faites la RA : difficulté à ressentir la satiété quand vous mangez plus gras ? Impression de manger plus que d'habitude ?

Mathilde76 a écrit:
Non, pas du tout. Au contraire même car dès que j'arrive à satiété avec quelque chose de gras, je suis vite écœurée (ça me le fait aussi avec le sucré d'ailleurs).

trashrap a écrit:

Exactement, autant quand je dépasse ma faim avec des glucides -et surtout rapides- ben il n'y a pas de conséquences, autant quand c'est avec un aliment gras c'est nausée/écoeurement direct !

Et est-ce que vous dépassez plus facilement votre faim avec les aliments gras ?

Vous me dites si je suis embêtante, j'essaie de comprendre, c'est pas facile...

sandydidou a écrit:

Pareil pour moi, pas de tendance à surmanger quand c'est gras... alors que c'était la règle en restriction cognitive (fameuse pensée du "foutu pour foutu"...) :roll:

Ce que je trouve difficile c
avec la ra c'est qu'on ne peut pas généraliser. Chacun peut témoigner de son parcours individuel et de ses réactions propres. Mais au final il y a autant de ra que d'individus et chacun selon son âge, son histoire, son capital génétique, sa culture, son éducation, sa santé etc...............chacun va le vivre différemment.

Cette histoire du gras pour ma part c^'est différencié selon le type d'aliments:

-les fritures, frites, calamars frits ou que sais je. pas de soucis j'en mange à satiété il y a un moment ou je n'en ai plus ni envie ni faim avant d'être écoeurée.

- le fromage est un truc spécial sur lequel il es toujours difficile pour moi de me réguler Je ne sens pas la satiété ou le gout qui change sur le fromage. Alors avec les raclettes ou fondue je suis attentive à la quantité dans le sens ou si je m'écoute je mange largement au dessus de mes besoins, je ne sens pas mes besoins en fait, et les heures suivantes et le lendemain je le paye cher en digestion douloureuse.

- les huiles le beurre etc. je ne sais pas j'agis dans une forme de "bon sens" je crois, noisette de beurre sur les haricots, huile en fond de poelle pour tout ce que je fais revenir, c'est un peu "au bol" mais quel serait l'intérêt d'en mettre des louches?. J'ai parfois des mauvaises surprises au restau avec les salades qui arrivent noyées sous des sauces beurk alors je demande l'huile et le vinaigre.

-Le gras des trucs genre viennoiseries gâteaux etc. là idem j'en mange un peu, selon ma faim, selon la taille selon différents critères et ensuite la faim se recale d'elle même. Si c'est un petit croissant la faim revient assez vite, maintenant un gros déj genre brunch avec pain au choc oeuf au plat etc....la la faim revient plus tard c'est tout. Mais pareil je ne pense pas avoir envie de manger 4 croissants.

ensuite on mange rarement "du gras" tout seul, le beurre j'adore sur le pain mais bon à la cuillère....et c'est les mélanges sur la journée, la semaine qui vont faire que l'organisme se régule, demande plus d'une chose à tel moment et pas un autre.

Je suis pour ma part mes "périodes" par ex de salade de betteraves rouges bien assaisonnées, qui se finira pour autre chose, j'ai eu une période flocons d'avoine cuits le matin mais là c'est passé. Hier soir j'ai adoré mon poisson mais mon mélange de céréales bof.

Tout cela est une alchimie prodigieuse et le plus dur pour moi est de faire confiance à l'organisme.

Si on mélange le tout avec toutes les théories qu'on nous balance difficile de s'y retrouver.

sirelle a écrit:

Tout le monde le vit différemment... et notamment avec des conséquences sur le poids assez imprévisibles!
Mais certaines grandes règles semblent bien se retrouver... par exemple les aliments tabou qui persistent en tant que tels, peut-être parce qu'on les a diabolisés trop longtemps. Est-ce le cas pour toi concernant le fromage?

Non le fromage n'est plus du tout tabou. Il ne l'a jamais trop été sauf au siècle dernier en période de régimes.C'est un aliment que j'aime vraiment. Par contre j'ai découvert que le lactose me causait des soucis digestifs très gênants ce qui limite mes ardeurs. Heureusement il en existe beuaocup sans lactose que j'ai toujours aimé avant même de savoir qu'ils étaient sans lactose dailleurs.

Le seul truc tabou qu'îl me reste à la limite c'est les chips paprika (nature j'aime pas). Paprika c'est une véritable drogue dans le sens ou toutes mes papilles sont surexcitées, le sel et les épices mélangées font que vraiment c'est uen recherche de ce gout de plus en plus fort. Oui mais bof je n'aime pas ensuite l'état de mes gencives.....donc en fait je n'en achète pas. Qaund il y en a à un barbacue ou autre j'en mange mais je ne sais même pas si j'aime cela en vrai. C'est addictif je ne vois que cela il y a de la drogue dedans....enfin pour moi c'est un genre de drogue.

Sinon me concernant directement j'ai retrouvé les coordonnées d'une diét super que j'avais croisée il y a des lustres mais qui ne pouvait pas pratiquer comme elle l'entendait à l'époque (facon gros) mais qui s'est installée en indépendante. Je vais la contacter.

J'ai aussi un rv avec quelqu'un de proche qui est médecin diabétologue endocrino et toutiquanti. Je vais lui poser toutes mes questions au vu de ses 10 années d'expérience et de pratique. Elle est archi contre les bypass et très prudente concernant les médicaments. Je ne lui ai jamais trop parlé parce que quand c'est dans la famille je trouve cela délicat. En même temps si c'était un plombier ou en carossier je lui demanderai sans autre de me faire profiter de ses connaissances.