Je reviens donner quelques nouvelles après ce post...
Alors, je mange toujours beaucoup mais je ne reste plus des heures (celles où mon fils est en garderie) à manger devant internet...cela s'est raccourci et du coup j'ai meilleur moral.
Et je prends du temps pour faire 1/4h de sport le matin, c'est la première chose que je fais lorsque j'ai fait l'urgence (petit-déjeuner, habiller mon fils, m'habiller moi, préparer son sac et l'emmener). Cela me fait un bien fou de me sentir plus active, et j'arrête quand je n'y prends plus de plaisir. Mais avoir la respiration qui s'accélère, le corps qui chauffe et s'élance, c'est sentir la vie qui est là (sans sexe on remplace comme on peut !)
Et surtout je garde en tête tout le long de la journée que je ne passe pas après les autres. Si mon fils m'appelle et que je suis occupée je lui demande d'attendre. Si ma fille râle un peu je ne me précipite pas pour voir. Si l'heure du retour de mon compagnon est là je ne suis pas à me dépêcher pour que le repas soit prêt dès qu'il a passé la porte.
C'est moi qui me mettais au service des autres, de mon propre chef, et sans cette pression cela va déjà mieux.
Sinon, je vous remercie pour ces derniers posts Chantillyfraise et JulaleximanSandra.
Pour mon compagnon, je me mets à oser dire ce qui ne me convient pas, ce que je ne faisais pas auparavant.
Ce n'est pas dans un but de faire comprendre à l'autre, parce que ce sont des choses qu'il sait me déplaire, mais pour m'imposer un peu, prendre ma place.
Pour être concrète, hier soir ma fille hurlait. J'étais dépassée entre elle et mon fils à coucher donc mon compagnon s'en est occupé. De manière très bien avec lui, froide avec moi...Il ne m'a pas dit un mot quand il est revenu chercher sa peluche et que j'ai hasardé un "je crois qu'elle s'est calmée" pour lui montrer que j'étais à nouveau disponible, puis a refermé la porte que j'avais close pour que la maisonnée n'en ait pas plein les oreilles.
Je suis sortie avec ma fille somnolente dans les bras, j'ai entendu mon fils me réclamer et lui répondre que j'étais occupée et que je ne pouvais pas venir (pour lui dire bonne nuit). Il est redescendu, et quand j'ai amorcé le mouvement de monter (déjà le couffin de la puce était là-haut) il m'a dit que mon fils dormait déjà.
J'y suis allée quand même, et évidemment il ne dormait pas du tout ; j'ai pu lui faire un câlin, lui chanter une chanson, enfin dire bonne nuit, avant de redescendre.
Et là je suis allée le chercher pour lui demander ce qui le gênait dans le fait que je dise bonne nuit à mon fils, que lorsque c'était moi qui faisais le coucher jamais je ne faisais cela (même je lui dis si son fils l'attend pour un bisou). Il m'a ressorti le fait qu'il était endormi, ce qui était un bon gros mensonge, et je lui ai donc dit que ce n'était pas très honnête d'avancer cela.
Et il m'a avoué à demi-mot qu'il trouvait mauvais que notre fils me demande autant et que je sois toujours là pour y répondre. Je lui ai rétorqué que pour souhaiter bonne nuit oui je serai toujours là pour répondre, qu'il est important à mon sens d'avoir ce temps avec ses deux parents avant la séparation de la nuit. Ce qu'il a eu l'air d'entendre.
Je crois que je me fais un peu marcher sur les pieds parce que je laisse faire, que je ne dis rien. Je suis sous la coupe parce que je n'essaie pas de m'en extraire.
Et pour avoir été un peu dure avec un ami à moi qui était très effacé je sais que c'est malheureusement un appel d'air pour les plus bas instincts chez les autres.
J'ai beaucoup de choses à réfléchir, tout est encore emmêlé, mais je crois que l'idée de s'imposer, de se faire sa place autant par rapport à soi que par rapport aux autres est un fil directeur.
Merci à vous de m'avoir appuyée dans cette voie, et j'espère que l'évolution sera pérenne.
Merci aussi pour les compliments JulaleximanSandra ; tu m'associes une image très flatteuse (l'écran donne aussi meilleure apparence en même temps, comme la lumière des bougies flatte le physique irl !).
Je crois que je ne mets pas assez mes atouts en actions, en réalisations, du coup je n'en ai pas suffisamment conscience peut-être. Même si je sais en avoir, je ne les ai pas intégrés à mon image de moi...
Tout cela est à mûrir ;)