Pour ma part, j'ai trouvé intéressant de commencer à verbaliser ce que je ressentais dans ces situations, plutôt que de ronger mon frein en silence comme tu sembles le faire. Sans agressivité mais tout naturellement. Du style quand tu es dans la boutique avec la copine qui te dit ça, pourquoi ne pas lui faire part immédiatement de ce que tu penses de sa réflexion, genre "j'ai envie de me faire plaisir maintenant et pas dans un futur hypothétique", "tu penses que je devrais me priver parce que je ne suis pas assez bien", bref lui dire simplement ce que tu ressens et que tu nous a livré dans ce topic. Tu pourrais être étonnée du résultat.
Je ne sais pas si j'ai déjà cité l'anecdote suivante, que j'ai vécue il y a 5 ans :
dans une boulangerie, je commande le plus gros gâteau à la crème de la vitrine (génoise aux poires, un délice), c'était vraiment le plus gros (genre pour 15 personnes) et le plus appétissant. Le monsieur derrière moi me dit (de quoi il se même celui-là -c'est un autre sujet) : "tss, tss, il faut pas manger ça, c'est pas bon pour la ligne". Et là, première fois de ma vie, au lieu de me taire ou de l'envoyer chier en mode agressif, je lui réponds avec un grand sourire "au contraire, on va le manger ce soir et j'espère qu'il sera aussi bon que ce qu'il en a l'air". Le type me dit alors "remarquez, vous avez raison, et puis vous n'en avez pas besoin". OK, sa dernière réponse atteste du connard parfait. Mais MOI, ça m'a fait un bien FOU de m'affirmer dans ce que j'avais envie de faire (en l'occurrence manger le gâteau)!