aurelie3367 a écrit:on peut avoir des pbs de santé sans vouloir en parler, meme à ses proches. Quand on grossit à cause d'un pb hormonal, d'un traitement (cortisone, hormones ou autre) ou d'un tca, on a rarement envie qu'on vous le fasse remarquer!
C'est certain. Mais est-ce que cela ne peut pas être utile justement ?
Quand on ne veut pas voir, entendre de l'autre permet une prise de conscience. Or, ce n'est pas si affreux d'admettre qu'on a un truc qui ne va pas. Et si le proche est à l'écoute on n'est plus seul(e) avec le problème.
Puis, on peut aussi parler de ce qui ne va pas en n'appuyant pas sur le phénomène de compulsion qu'on utilise inconsciemment pour compenser.
Compulser et se récompenser avec des achats, de la nourriture, est une réaction courante. Si le proche est une épaule, un soutien, et une source d'affection et de chaleur, alors cela va diminuer le besoin qu'on ressent de recourir à ces compensations.
Le "comment ne pas compenser et se sentir plus mal encore après" est un autre (et délicat) problème. Sans doute le proche n'est-il pas qualifié pour en parler, sinon pour aider à dédramatiser en disant que c'est courant, justement.