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Vide et solitude?

93 ans 9582
c'est en deux ou trois RDV donc faut pas habiter trop lin de la frontière sinon tu manges la différence en essence...
35 ans 940
Exact, ou dans mon cas en billet de train
93 ans 9582
encore plus cher alors ;)
93 ans 9582
sinon tu squattes chez une VLRienne frontalière :lol:
50 ans Sur un gros arbre perché 7658
* Regarde s'il habite loin d'une frontière *
93 ans 9582
j'ai dit UNE, vieux cochon-chat ! :twisted: :lol:
50 ans Sur un gros arbre perché 7658
Pfff...Sexiste !...
35 ans 940
:lol: :lol:
93 ans 9582
ah mais clairement je le revendique !! :lol:
N
37 ans 30
Petit HS par rapport au nouveau tournant du sujet (très intéressant d’ailleurs, et qui m’a aussi fait passer qq heures à redécouvrir Desproges - merci :D ), mais je voulais te répondre, Tribulations, notamment pour te rassurer (ou me rassurer ? ;) )…

Si tes interventions me parlent, c’est autant pour la situation que pour la longueur d’ondes, et même si la situation n’est pas toujours des plus simples, tes interventions ont un effet apaisant du fait que je me sens moins seule à vivre ces moments-là (tout comme on découvre sans arrêt sur ce forum que pour tout un tas de choses, nous sommes loin d’être la personne étrange et inédite que l’on pense être, niveau malheur, bizarrerie, et j’en passe !). Le fait de savoir que d’autres sont dans une situation similaire, en parlent et s’en sortent (ou du moins font tout pour) est vraiment une aide, et j’en pense autant de tes interventions, donc ne sois pas désolée pour moi, au contraire ! Tu mets les mots justes sur ce qu’il m’arrive de ressentir, et ce n’est pas parce que les situations concernées sont parfois difficiles que pour autant je m’en trouve mal (bon, aujourd’hui je suis dans un bon jour, mon discours serait peut-être différent un jour « sans » ;) ).

C’est peut-être bizarre de le dire comme ça, mais lire certains de tes posts m’a au contraire donné une sorte de force, de volonté dont j’avais besoin au moment où je les ai lus (ou une sorte d’espoir, je ne sais pas trop), et notamment dans la légèreté que tu y mets (ou que j’y trouve) et qui rend les choses bien plus sympathiques à regarder !

Donc merci à toi pour tes posts, et ta proposition de mp (que je garde sous le coude pour plus tard, étant en ce moment dans un petit ouragan personnel – rien de grave, juste que ça bouge beaucoup (en bien !) tout autour ! d’où ma réponse tardive !)

(désolée pour le HS, et sa longueur, je crois que je ne sais pas faire court, ni simple ;) )
35 ans 940
nathasmog a écrit:
Petit HS par rapport au nouveau tournant du sujet (très intéressant d’ailleurs, et qui m’a aussi fait passer qq heures à redécouvrir Desproges - merci :D ), mais je voulais te répondre, Tribulations, notamment pour te rassurer (ou me rassurer ? ;) )…

Si tes interventions me parlent, c’est autant pour la situation que pour la longueur d’ondes, et même si la situation n’est pas toujours des plus simples, tes interventions ont un effet apaisant du fait que je me sens moins seule à vivre ces moments-là (tout comme on découvre sans arrêt sur ce forum que pour tout un tas de choses, nous sommes loin d’être la personne étrange et inédite que l’on pense être, niveau malheur, bizarrerie, et j’en passe !). Le fait de savoir que d’autres sont dans une situation similaire, en parlent et s’en sortent (ou du moins font tout pour) est vraiment une aide, et j’en pense autant de tes interventions, donc ne sois pas désolée pour moi, au contraire ! Tu mets les mots justes sur ce qu’il m’arrive de ressentir, et ce n’est pas parce que les situations concernées sont parfois difficiles que pour autant je m’en trouve mal (bon, aujourd’hui je suis dans un bon jour, mon discours serait peut-être différent un jour « sans » ;) ).

C’est peut-être bizarre de le dire comme ça, mais lire certains de tes posts m’a au contraire donné une sorte de force, de volonté dont j’avais besoin au moment où je les ai lus (ou une sorte d’espoir, je ne sais pas trop), et notamment dans la légèreté que tu y mets (ou que j’y trouve) et qui rend les choses bien plus sympathiques à regarder !

Donc merci à toi pour tes posts, et ta proposition de mp (que je garde sous le coude pour plus tard, étant en ce moment dans un petit ouragan personnel – rien de grave, juste que ça bouge beaucoup (en bien !) tout autour ! d’où ma réponse tardive !)

(désolée pour le HS, et sa longueur, je crois que je ne sais pas faire court, ni simple ;) )

Merci nathasmog pour ton message, et ne t'excuse pas de sa longueur ni de faire un HS: je ne sais ni faire court ni faire simple non plus, et tu n'est pas HS du tout!

Je suis contente si mes posts et interventions ont pu t'aider d'une façon ou d'une autre (et je te rejoins sur le sentiment qu'ici, il arrive souvent qu'on se dise "ouf, je ne suis pas la seule à qui ça arrive": ça permet de prendre un peu de recul, de dédramatiser: tant mieux si mes posts ont pu te faire cet effet là :kiss: )
Et je réitère ma proposition de mp, c'est avez plaisir que je discuterai avec toi lorsque ton ouragan positif se sera calmé. Dans l'intervalle, courage et bons changements (si on peut te le souhaiter comme ça)! ;)
35 ans 940
Je remonte ce topic car je suis dans une nouvelle phase qui, je crois, n'est pas totalement étrangère à cette question de vide-solitude que j'avais soulevée voici quelques semaines.

Mais avant d'aller plus loin, je tiens à m'excuser de la façon dont je participe au forum - c'est-à-dire très peu. J'aimerais bien participer davantage, être aussi constructive pour vous qui le fréquentez que vous l'êtes pour moi: j'espère que j'y arriverai bientôt.

En attendant, je sollicite donc une nouvelle fois votre point de vue/expérience/aide, car je suis dans une phase assez difficile depuis 2,5 semaines, j'ai un méchant "effet boomerang" lié à ce que j'ai traversé tous ces derniers mois, et sans entrer dans les détails disons que cela me confronte à ce qu'on pourrait appeler de "vieux démons": des mécanismes, des fonctionnements anciens, ancrés, qui m'empêchent d'avancer ou constituent un frein dans mon développement. ça fait des années que je travaille dessus, j'ai pas mal progressé, et là j'ai l'impression de gentiment toucher au coeur du problème. Mais voilà, pour l'instant, ce "coeur" semble un mur infranchissable.

Plus concrètement, pour vous la faire simple, je suis en train de réaliser qu'en fait, tout tout tout au fond de moi, vraiment profondément, je n'ai pas confiance en moi. Ou disons, pour être plus précis ou pour vous le décrire tel que je le ressens, que je doute de ma "légitimité d'être". Actuellement, de façon assez violente, à cause de ce que j'ai traversé et parce que ça fait écho à des événements de mon passé, je doute profondément de la valeur que je peux avoir "pour moi-même". C'est difficile à expliquer, mais en fait je me demande en quoi mon existence est légitime, et comment je peux avoir la prétention d'espérer qu'on puisse m'apprécier. Objectivement, rationnellement, j'ai une armada d'arguments pour lutter contre ce genre de pensées. Mais ça ne change rien au fait que quand je suis fatiguée, donc que j'ai moins de maîtrise sur mes émotions, ce sentiment de profonde insignifiance refait surface. Alors je me dis qu'il faut peut-être que je me penche vraiment dessus.
La question que je me pose c'est: comment me convaincre profondément et émotionnellement du contraire - du fait donc que j'ai de la valeur et que je suis légitime en tant qu'être humain? Spontanément, je me dis que j'aurais besoin de la reconnaissance des autres, mais ayant un passé de dépendante affective, je me dis que ce n'est pas une solution. Du coup je me demande: faut-il que j'essaie de faire pour moi-même ce que j'aimerais que les autres fassent pour moi? Faut-il que je m'autorise à avoir de la valeur? Si oui, comment faire?

Enfin voilà... je ne sais pas si je suis claire, mais tous vos avis/conseils sont les bienvenus, car là tout de suite je me sens désemparée, j'ai des difficultés à voir comment guérir cette blessure que je porte depuis mon enfance.
En tous cas, si vous êtes arrivés jusque là, merci de m'avoir lue.
37 ans Paris 232
Tribulations, je n'ai malheureusement pas de solution... mais je me reconnais dans ton discours... Je peux te dire que maintenant ça va beaucoup mieux, mais comment ça s'est passé, je ne sais pas. Et je ne suis pas encore "au top".
Mais je vais quand même essayer de te donner quelques pistes :

- imagine ta meilleure amie qui vient te voir et te tient ce genre de discours. Tu lui conseillerais quoi ? tu lui répondrais quoi ? (j'ai toujours pensé qu'il est plus facile d'aider quelqu'un que de s'aider soi même, alors en partant de là j'essaye de me dire que je suis quelqu'un que je dois conseiller)

- au lieu de penser à pourquoi tu serais légitime (parce que bon, tu le dis tu as plein d'arguments pour) prends le problème à l'envers : pourquoi tu serais illégitime ? tu fais une liste de ce qui te le fais penser. Et une fois que tu as ta liste tu peux réfléchir sur chaque point, essayer de trouver des contres arguments pour chacun

- aller en discuter avec un psychologue. L'idée n'étant pas de changer mais de défaire les noeuds qui se sont faits au fur et à mesure de ta vie.
35 ans 940
Perilipine a écrit:
Tribulations, je n'ai malheureusement pas de solution... mais je me reconnais dans ton discours... Je peux te dire que maintenant ça va beaucoup mieux, mais comment ça s'est passé, je ne sais pas. Et je ne suis pas encore "au top".
Mais je vais quand même essayer de te donner quelques pistes :

- imagine ta meilleure amie qui vient te voir et te tient ce genre de discours. Tu lui conseillerais quoi ? tu lui répondrais quoi ? (j'ai toujours pensé qu'il est plus facile d'aider quelqu'un que de s'aider soi même, alors en partant de là j'essaye de me dire que je suis quelqu'un que je dois conseiller)

- au lieu de penser à pourquoi tu serais légitime (parce que bon, tu le dis tu as plein d'arguments pour) prends le problème à l'envers : pourquoi tu serais illégitime ? tu fais une liste de ce qui te le fais penser. Et une fois que tu as ta liste tu peux réfléchir sur chaque point, essayer de trouver des contres arguments pour chacun

- aller en discuter avec un psychologue. L'idée n'étant pas de changer mais de défaire les noeuds qui se sont faits au fur et à mesure de ta vie.

Merci Perilipine pour ta réponse et tes pistes.

L'idée de se dire à soi-même ce qu'on dirait à sa meilleure amie, c'est ce à quoi je pensais quand j'écris "faire pour soi-même ce qu'on aimerait que les autres fassent". Je vais essayer de m'écrire ce que je dirais à une amie dans ma situation, on verra ce que ça donne.

Essayer de prendre le truc à l'envers, de se demander pourquoi je suis illégitime, c'est une bonne idée, je vais essayer de creuser de ce côté :)

Et concernant le suivi psy, en fait j'ai fait 7 ans de thérapie et je vois ma psy quand j'en ressens le besoin (très rarement depuis 3 ans). Je me suis fixée que si je me sentais toujours aussi bloquée en novembre (car je vais avoir un mois d'octobre assez rempli), j'irai lui dire un petit bonjour. Mais là où je me demande si ça serait utile, c'est que je suis assez au clair avec la raison de ces noeuds, pour reprendre ton expression. Je sais pourquoi j'ai ce sentiment, à quoi c'est lié, et pourquoi ça refait surface comme ça aujourd'hui. Je sais pourquoi le mur est là, comment il s'est construit, j'ai quelques idées pour l'abattre, à vrai dire j'ai déjà bien avancé dans cette déconstruction, là j'arrive aux fondations, mais c'est comme s'il me manquait un outil, ou un élan. Je sens que j'ai un cap à franchir, mais je ne vois pas comment faire. Et là je me demande dans quelle mesure ma psy pourrait m'aider. Mais j'aviserai en novembre.

En tous cas, une fois encore, merci de ta réponse - et contente de lire que toi ça va mieux qu'à un époque de ce côté :kiss:
37 ans Paris 232
Tribulations a écrit:
Je sens que j'ai un cap à franchir, mais je ne vois pas comment faire.


Dans mon idée c'est que effectivement parfois on est bloqué, on voit pas comment avancer. Et je comprends complétement ce que tu dis quand tu écris que tu ne vois pas comment la psy pourrait t'aider.
Mais voilà, moi aussi j'ai fini (enfin!) par identifier les problèmes, ils ne me pèsent plus mais je sens qu'ils m'empêchent de m'épanouir complétement. Je sais pas comment m'en dépatouiller. Alors j'ai pris la décision d'aller voir une psychologue. Je vois pas comment elle peut m'aider dans la mesure où moi je me sens impuissante je me dis que j'ai pas grand chose à perdre à demander de l'aide à quelqu'un qui a l'habitude de gérer des situations plus ou complexe.

Pour une comparaison marrante, c'est un peu le "coup de fil à un ami" : soit tu as la réponse et tu gagnes soit tu n'as pas la réponse et tu continues à chercher seule... il n'y a pas beaucoup de risque mais tellement de bénéfices si ça marche que ça vaut le coup de tenter.
Voilà mon point de vue ;)

Bon courage :kiss:
B I U