Volonté ... Dépassement de soi ... Et si on vivait ?

Prax a écrit:
Pour soi-meme, chacun fait ce qu'il veut (bon, ok, si on peut éviter la crise cardiaque sur la piste, c'est mieu mais bon...)
Tant qu'on n'essaie pas de vendre le culte de l'effort au autres, et en particulier à ceu qui ont des kilos "en trop", ca me va.
Le pire, c'est de dire à un obèse morbide qui n'arrive meme plus à mettre ses chaussures "tu devrais te remettre au sport, ca te ferait du bien, je vais faire un footing, allez, viens!". Là, c'est non seulement de la torture mais ca risque aussi d'etre de la mise en danger de la vie d'autrui (enfin, pas légalement, mais en pratique!)

La vie humaine n'est qu'un éternuement à l'échelle du temps galactique. Tout est vain. On peut s'asseoir dans son fauteuil pour attendre la mort ou courir, ça ne changera rien.

J'étais assise dans le fauteuil jusqu'à 40 ans et je me suis mise à courir et à me dépasser. Tout compte fait, je vis mieux l'attente de la mort.

zoum a écrit:
Très bien pour toi! Mais ca ne marche pas pour tout le monde. Et on peut se dépasser sans courir. Et on peut vivre heureu sans se dépasser. Pas de règle, pas de dogme à "vendre" ou imposer à qui que ce soit! Et pas de culpabilisation des autres non plus.

zoum a écrit:
Et on peut faire autre chose assis dans son fauteuil que d'attendre la mort!!! Heureusement!!!

Pas la peine de chercher des excuses au fait que tu n'aimes pas le sport : tu en a le droit. :D

Souvent ceux qui parlent de dépassement de soi confondent ce dépassement et le shoot d'endorphines, de dopamine, d'adrénaline et de noradrénaline procuré par le sport. Le vrai dépassement de soi, c'est quand l'effet de ces hormones ne suffit pas ou plus pour rendre l'effort et la douleur supportables. Ce sport peut aussi être une façon de se vider la tête ou de combler certains vides (donc une façon de cacher un manque de volonté par rapport à autre chose dans sa vie). Chacun fait, ou ne fait pas, de sport pour ses propres raisons. Et imposer ces raisons aux autres n'a pas de sens.

J'aime bien me dépasser, j'aime bien savoir jusqu'où je peux aller. A quel niveau je ne me sens plus capable... Bref, j'aime bien connaître mes limites, parce qu'il s'agit de se connaître aussi et de prendre conscience de ses capacités. Le problème c'est qu'on ne peut pas connaître sa limite avant de pousser jusqu'à l'atteindre.

Quand je fais du sport, j'aime bien transpirer. Pour moi faire du sport, ce n'est pas sensé être une promenade de santé. Si tu sens pas ton corps en effort, à quoi ça sert? Et puis malgré tous ses inconvénients, faut pas oublier que c'est bon pour la santé de faire du sport.

trashrap a écrit:
effectivement, ca n'a pas de sens... ca n'empeche pas de nombreuses personnes de pousser "les gros" à en faire et de les culpabiliser parce qu'ils n'en font pas. Je crois que c'était l'idée sous-jacente dans le post d'origine.

Sibell a écrit:
Tant mieu si ca te fait du bien! Par contre, d'autres ont le droit de ne pas en faire, sans se faire culpabiliser!

Ce que je ne comprends pas Aurélie,c'est qu'à chaque fois que quelqu'un dit qu'il/elle aime faire du sport pour telle ou telle raison,tu rajoutes à chaque fois que les autres ont le droit de ne pas en faire ou de ne pas aimer sans être culpabilisés de ne pas en faire mais personne n'a essayé de culpabiliser qui que ce soit de ne pas en faire dans ce post.

MaudK a écrit:
non, mais la posteuse d'origine parlait de sa soeur qui la poussait à faire du sport et la culpabilisait
et force est de constater que cette pression et cette culpabilisation contre les gros sont très courantes
donc, que qqn fasse du sport et aime ca, très bien. Mais qu'il ne cherche pas à "vendre" son mode de vie à la terre entiere!

Suffit de lui expliquer gentiment que tu ne portes pas le même intérêt qu'elle à son sport. ça doit lui procurer tellement de sensations qu'elle aimerait que tu connaisses aussi ça je pense ...

Perso je n'ai rien contre le principe de volonté/dépassement de soi , au contraire, car je pense qu'on peut être très surpris par nos propres capacités en sortant de nos zones de confort. ça permet de mieux connaître nos limites, les fixes, les modulables, être content de soi ou se satisfaire d'avoir essayé ... Après chacun son domaine ( et le sport est sûrement le plus reconnu/félicité ) et ce n'est pas obligatoire. Chacun sa philosophie de vie ;)

aurelie3367 a écrit:

Où est-ce que j'ai dit qu'il fallait culpabiliser? Chacun son mode de vie. Personnellement, je m'en contrefous que mon voisin fasse du sport ou pas. Mais réciproquement, je n'aime pas qu'on vienne me dire qu'on ne voit pas l'intérêt de chercher à se surpasser... Je ne me permettrai jamais de dire à quelqu'un que je ne vois pas l'intérêt de stagner dans son confort... J'aimerai que l'inverse soit valable.

Sibell a écrit:
Je n'ai jamais dit que je ne vois pas l'intéret de chercher à se surpasser mais que je ne sais pas ce que ca apporte à ceu qui le font. c'est un fait: je ne sais pas ce que ca apporte. ce n'est pas un jugement de valeur, juste un constat: moi, je ne sais pas.
et je ne parlais pas de toi, pour la culpabilisation, je parlais en général, des gens qui critiquent et cherchent à culpabiliser les gros qui ne se bougent pas, et je répondais à la posteuse pour sa soeur.

Moi, ça m'apporte de connaître mes limites. De savoir jusqu'où je peux aller et surtout jusqu'où je peux progresser. D'exploiter mon potentiel à son maximum. Ca me permet de me connaître et de connaître mes capacités.