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Mon allaitement, mon combat

41 ans 677
essaibébé, tout est une question de point de vue.
une maman peut aussi adorer allaiter son bébé, et ne pas detester du tout donner le biberon (c'est mon cas, pour rien  
au monde je n'aurai arreter de l'allaiter si mon bébé n'avait pas choisi de se détourner du sein), et je me suis rendue compte que le moment du biberon avait une importance que je ne soupçonnais pas !!

Sans culpabiliser personne, il faut des fois prendre un peu de recul par rapport a la situation, pour ne pas être malheureux de A à Z !
D
43 ans 58
Oui prendre du recul est essentiel , pour ne continuer àse maltraiter de la sorte , et PROFITER de ces doux et bons moments d'etre avec son petit sans stress , sans douleur , juste du bonheur et de la plénitude !!
41 ans Strasbourg 492
dinedoune a écrit:
Oui prendre du recul est essentiel , pour ne continuer àse maltraiter de la sorte , et PROFITER de ces doux et bons moments d'etre avec son petit sans stress , sans douleur , juste du bonheur et de la plénitude !!


Je crois surtout que tu ne peux pas comprendre.
Je ne pense pas qu'elle ait l'impression de se maltraiter mais plutôt qu'on l'a délaissé dans son parcours de maman allaitante.

Il doit exister une solution pour qu'elle puisse mener à bien son projet et si on avait des gens mieux formés au sein des unités de naissances, elle ne passerait pas des moments aussi difficiles.

Concernant sa fille elle prend maintenant plus facilement du poids grâce à l'allaitement mixte. Cela peut être une solution provisoire comme du long terme.

L'important c'est aussi de ne pas se sentir frustrée dans ce qu'on a envie d'accomplir.
Et si en fin de compte l'allaitement ne peut se faire comme elle le voudrait, elle peut être satisfaite du chemin parcouru.
42 ans Sous les pins!!! 7782
j'ai allaité ma fille 6 mois dont 4 mois en exclus mais au début j'ai été obligé de lui donner des biberons.
Les débuts ont été dur, crevasse, bébé qui prend pas correctement ect ect. J'avais trés envie d'y arriver et j'avais la chance d'être trés bien entouré à la maternité (ma mère est sage femme et certaines de ses amies sf qui ont tout fait pour m'aider). Je pense que sans elles j'aurais vite arrêter car la douleur était insupportable et j'étais vraiment crevée. J'ai été obligé au début de lui donner des bibs de complément car j'ai fait une infection urinaire et je me tordais de douleurs et on voulait rien me donner et j'étais incapable de donner le sein à ma fille.
Malgré tout j'ai repris l'allaitement en exclue jusqu'à ses 4 mois puis en mixte jusqu'à ses 6 mois.
Bref tout ça pour dire que oui tu peux faire du mixte un moment et repasser sur de l'exlue si tu as assez de lait et si tu stimules la production.
Bon courage et en tout cas bravo pour ta volonté ;)
38 ans Saint-quentin 146
Bon, dis donc ca succite débat.

C'est très gentil dinedoune et je peux comprendre ton point de vue. Mais j'aime ces moments calins (apres le debut de prise douloureux!) ou elle me regarde, j'aime ses petites mains contre mon sein, j'aime l'entendre déglutir...et surtout, ca me raproche de ma mere. Toute ma grossesse, ma mère, décédée il y a dix ans m'a manqué. Elle ns as allaité mes trois soeurs et moi. Et je ne sais pas pourquoi mais avec Noémie contre moi, j'ai l'impression de l'avoir aussi près de moi.

Noémie ne perd plus de poids. On lui donne du lait artificiel pour cela, et sans culpabiliser. Alors certes la prise n'est pas fulgurante (10g par jour) mais ca suffit pr la pmi et ma sf dc ca me va.

Alors oui, je suis surement tetue, mais en meme temps, comme cela s'améliore de jour en jour, je me dis que franchement je veux pas avoir fait ca pr rien. Même si ce n'est pas pr rien, elle aura deja eu au moins quatre semaines de lait maternel.

Je suis surtout dégoutée du personnel médical. Déja qu'ils avaient crtiqué en apprenant que j'avais choisis l'haptonomie...et je vs raconte pas la tete de certain quand je dis qu'on a pas de poussette (on la porte en echarpe).

Il est vrai que je manque surement de recul (et de repos?) mais on va travailler sur ce qu'on peut et...dormir :)

elle fait effectivement je pense une petite confusion sein/bib puiqu'au debut de la tt, elle essaye bouche fermée. puis qd elle comprend que ca coule pas, elle ouvre. Dc c une petite maline! puis manifestement, elle aussi en veut, sans son aide à elle, j'en serais pas la. C'est elle qui tete vaillament, qui attrape le sein meme quand je la traite de chameau, qui me regarde drit dans les yeux quand je me recule en lui disant "non, ouvre grand"...et même ces moments la, je crois que je les aime un peu (non, je suis pas maso)
38 ans Saint-quentin 146
Oh. Et j'aime bien lui donner le bib, Zohm aussi mais c différent et ce n'est pas mon rêve. Pour le moment, on a encore en ns de quoi ns accrocher ts les trois à mon allaitement, tant que ce sera la, on continuera. si un jour j'ai à nveau peur de la mettre au sein parce que je souffre trop j'arreterai. Mais je n'en suis plus la.
38 ans Orgrimmar 6511
pmk c'est très émouvant ce que tu dis sur ta mère...
Et, copine, nous aussi on n'a que l'écharpe! Malheureusement, vu que ce n'est pas moi qui irai systématiquement le chercher à la crèche, on va devoir prendre une poussette "de dépannage" pour la belle famille.
38 ans Saint-quentin 146
Hello!

juste une petite "mise à jour".

Cela se passe bcp mieux ici, il fallait qu'on y arrive sans douleur pour que je lache prise. L'allaitement est toujours mixte, avec des compléments soit de lait maternel, soit de lait artificiel.

Si elle prends mon sein gauche, c evident qu'elle va redemander du lait artificiel derrière. Et il semblerait que le droit coule un peu vite pour elle mais c pas grave, elle prends bien le sein, profite de ce moment et moi aussi. Et ensuite elle profite de son papa le plus souvent pour un petit biberon. Cela nous prends du temps mais on est deux à la maison, autant en profiter!

Si je ne suis pas présente au moment de la tétée, cela ne me gene plus qu'il lui donne un bi. Je me sens en paix. J'ai fait tout ce que je pouvais, je me suis rapprochée au mieux de ce que je désirais. On va continuer au gré de ses envies et nous verrons ou cela nous menera.

Bonne journée :)
44 ans 306
he bien j'ai lu ton post et franchement je te tire mon chapeau. j'avoue que je ne comprends pas trop non plus comment la volonté d'allaiter peut-être si forte que tu supportes de crier de douleur et de te brûler les pieds à force de les frotter etc ... de voir ta petite qui ne prenait pas de poids mais tu persistais. C'est quelque chose qui me dépasse, moi, que je n'aurai pas supporté, mais que je respecte bien entendu.

Ton lien avec ta maman c'est quelque chose de tout à fait personnel et c'est comme ça que tu lui rends un peu hommage. j'ai aussi perdu ma maman y a 10 ans et je n'ai pas allaité, mais j'ai aussi beaucoup pensé à elle tout au long de ma grossesse, et bien sûr au début de la vie de mon enfant. Je pense que c'est intimement lié, le fait de devenir maman et de "revoir" même en imaginaire la scène de nous avec notre bébé par rapport à notre maman et nous. c'est "le cycle de la vie" :)

tu es très très forte j'admire ta pugnacité et je suis ravie que tu sois parvenue à tes fins que tu sois contente de ton allallaitement. Tu l'as bien mérité !
38 ans Paradise 559
Avec Elia j'ai eu le même souci, sauf que moi j'ai été entouré, trop même, à la maternité.

Pour Anaëlle, l'ainée, je tenais à allaiter coute que coute. J'ai eu des débuts difficile mais on m'a aidé, heureusement.
J'ai tenu tant bien que mal 3 mois environ en exclusif, et aprés plus rien, et comme elle perdait du poids j'ai laché.
Pourtant on a tout essayé. Je l'ai mal vécu, comme un échec.

Pour Elia j'avais décidé de me prendre bcp moins la téte. Le stress, la pression, tout ça ça joue énormément.
Mais il semblerait que ce soit réellement un problème physique. On nous bourre le mou à nous convaincre que TOUTES les femmes peuvent allaiter, mais moi je suis persuadée qu'il y a des morphologies, des peaux, des organismes qui tolèrent mieux les mises au sein que d'autres.
Perso j'ai eu des montées de lait trés tardives. Jamais vu la tronche de mon lait, jamais eu d'engorgements, même sans tétées régulières. Impossible de tirer mon lait, manuellement, avec une téterelle, rien à faire, pas une goutte quasiment.
Jamais vu le colostrum non plus, et pourtant bcp de SFs se sont escrimées sur mes seins !

Pour Elia, comme ça ne fonctionnait pas et que j'avais trés trés mal, j'ai donné des Bibs de LA avec le DAL, une sorte de paille trés fine. Tu introduis le bout dans la bouche et tu mets ton petit doigt pour que le bébé téte, c'est une bonne alternative au biberon.
Pour les biberons sinon moi j'ai utilisé les MAM, pas les dodies, les MAM en relais de l'allaitement et ça n'a jamais empêché mon allaitement mixte, bien au contraire.

Avec Elia je n'ai pas souhaité galérer et stresser comme je l'avais fait avec Ana, parce que qu'avec le recul je me suis rendue compte que ça avait littéralement gaché tout. Je me suis tellement accrochée à l'allaitement que donner le sein n'était plus un plaisir, ma fille le ressentait et finalement on ne profitait plus l'une de l'autre, c'était de la torture, mentale et physique.

Il y a un fossé entre ce que l'on voudrait être, faire, et ce qui est réel. On a souvent des désillusions post accouchement, parce qu'on s'était fait une idée précise de ce qu'on veut et ça ne fonctionne pas aussi bien dans la réalité.
Mais tout passe trop vite pour qu'on fiche en l'air ces moments, juste parce qu'on ne veut pas accepter que ça ne fonctionne pas. je pense qu'à un certain moment il faut savoir faire le deuil de ce "rêve" et réadapter à la situation, même si ça nous rend triste.

Je ne dis pas d'abandonner l'allaitement mais de voir ça moins comme un challenge mais plus comme un plus positif. Si ça fonctionne, cool, mais si ça ne marche pas, malgré les tentatives, et bien tanpis, tu auras essayé et fait de ton mieux.

Je pense que quand on choisit d'allaiter ça a forcément un lien avec nos propres éducations. Moi aussi je recherchais la proximité, j'avais besoin de ce contact avec ma fille. Quand je suis née, prématurément, j'ai été séparée de ma maman pdt un mois, je n'ai eu aucun contact avec elle, nous étions dans deux hopitaux différents, à 3/4h de route, moi ds ma couveuse et elle allongée ds le noir (Elle a fait un gros décollement de rétine suite à une pré écclampsie, elle avait 50 ans à l'époque, je suis une enfant de vieux).
J'ai tjrs eu peur de l'abandon, du rejet, que mes filles se sentent seules. L'allaitement pr moi c'était vital, primordial, et pr mon ainée, quand j'ai du passer au bib j'ai pleuré.
Avec le recul je me trouve bien bète lol. Il faut vraiment lâcher du lest, parce que ça peut avoir des conséquences graves, déshydratation, perte de poids, et même sur le moral, le mental, le bien être.

J'ai jamais su pourquoi ça ne fonctionne pas chez moi, mais hormonalement parlant je suis bien bien chargée. Je fais des blues post partum assez sévères qui s'en vont comme par enchantement au retour de couches... J'ai des syndrômes pré menstruels assez costauds, je tombe enceinte assez facilement... J'ai une forte poitrine, une peau super fine qui favorise les crevasses...
Mon ainée avait un frein de langue qui l'empéchait de téter aussi, il a été coupé mais rien n'y a fait.
Plus de lait malgré tout, les tisanes, la stimulation, le tire lait tous les jours, les positions, le cododo... On a cru que je faisais un syndrome d'éjection fort mais pas ça non plus.
Les filles hurlaient de faim et avaient de la constipation et des remontées. La deuxième régurgitait tout, on a du passer à différents laits épaissis.

Ma fille ainée allaitée a été bien plus svt malade que ma deuxième que j'ai allaité 15 jours, et pas en exclusif. Et elle est tout aussi proche de moi que l'ainée.
B I U