(pour Justdontknow)
L'irresponsabilité pénale n'est pas une circonstance atténuante, c'est bien ce que j'avais écrit. Mais j'ai oublié la négation dans la phrase suivante (Elle
ne peut être prise en compte lorsque le prévenu est jugé responsable). Les 2 phrases seraient sinon incohérentes.
Le manque de moyens, c'est l'excuse facile. Dire que les gens ne peuvent pas savoir si ils n'ont pas assisté aux audiences est tout aussi facile. Quand les faits sont parfaitement établis (comme pour les 3 violeurs), pas besoin de fouiller en profondeur pour se faire une idée fidèle. Et l'intime conviction, je préférerais 100 fois que la justice s'établisse uniquement sur les preuves ou les aveux.
Tu ne comprenais pas le sens de ma dernière question : tu y a pourtant répondu conformément à ce que je supposais.
(pour LaPo)
C'est bien avec toi, je suis passé du mec relativement bien qui 3 messages plus tôt
avait raison sur de nombreux points à je ne sais quoi, mais suffisamment pour que tu ailles faire des simagrées dans d'autres sujets. Mais ça ne me surprend pas..........
Contrairement à toi, je ne prends parti pour personne, je ne suis engagé dans aucune lutte, je ne défends aucune cause (et sûrement pas la cause féministe) et je n'enverrai pas un mec au bûcher après avoir lu un témoignage de quelques lignes. Je lis, j'écouterais si ce forum était vocal, mais comme je sais raison garder, je n'en fais pas une affaire personnelle, même si j'ai été très ému par le témoignage de Mousseline.
Les "viols de rue", même si ils sont minoritaires (ce qui reste à voir) existent toujours. Les viols commis par un proche, prémédités, sont sans ambiguïté. Ces deux types d'agression sexuelle sont pour moi des viols. Mais alors pour ce qui se passe dans les chambres à coucher, je reste prudent, plus nuancé, car les cas de figure sont innombrables et comme j'estime être honnête, je ne mettrai pas tout le monde dans le même panier en espérant le même châtiment (ce que je verrais comme une justice expéditive) sans avoir écouté longuement, compris comment ils en sont arrivés là.
Il y a les maris brutaux, qui frappent, qui prennent leur femme pour un bout de viande, qui les persécutent, qui les traumatisent, et pour eux, je n'ai vois aucune circonstance atténuante. Ce sont des animaux et il faut les mettre hors d'état de nuire.
Mais il y a tous les autres, ceux qui ont dérapé une fois, qui le regrettent, ceux qui ont perdu patience et retenue, leur femme se refusant complètement ou presque, ceux dont les couples se dégradent au fil des années, qui de guerre lasse en ont eu marre et ont pris leur épouse sans lui demander son avis. Eux je ne vais pas les traiter comme les autres, et leur épouse, leurs enfants, n'auraient certainement pas envie non plus qu'ils soient condamnés à 10 ans de prison pour un acte qui ne laissera pas de traumatisme comparable à un "viol de rue".
Et pour finir il y a les couples que tu appelles normaux. Mais combien y a-t-il de dérapages quand une seule fois Madame n'a pas voulu ? Tu as des chiffres pour cette catégorie précise ? Il ne doit pas y en avoir beaucoup, heureusement. Parce que moi un homme qui fait l'amour très régulièrement, qui se voit refuser un soir pour une raison quelconque et qui force sa femme, c'est le divorce direct et peut-être même un service psy !
Au fait, accepter pour faire plaisir, c'est accepter à contre-coeur, s'adonner à un acte dont on n'a pas envie, et donc, c'est une forme de contrainte, surtout si elle n'a plus guère de sentiments pour lui.
Pour conclure, tu as raison. Je n'en suis pas un, je suis bien trop fier pour abuser d'une femme ou accepter d'elle quelque chose qui ne lui procurerait aucun plaisir.