Visite médicale

Mesdames, nous parlons de gamines en début de cursus scolaire...

Et?

On parle d'adultes, et de futures infirmières, qui ne vont pas faire un métier facile, vont se heurter à des relations de travail pas forcément facile, des situations émotionnelles compliquées. Apprendre à s'imposer fait à mon sens partie des apprentissages nécessaires, dans le parcours d'études supérieures. Même si c'est difficile et douloureux.

Penses-tu que tu aurais eu le même discours il y a une quinzaine d'années face à un mec qui aurait pu opposer son véto à ton entrée en fac' de droit ?...

33-17= 16, déjà, effectivement! ^^

Et oui. Je me souviens très bien avoir flippé à ma visite médicale de 1ère année, et avoir répondu à l'infirmière que je ne l'avais pas attendu pour savoir que j'étais grosse. Le médecin par contre était top. Sauf que ce n'est pas une visite d'aptitude. Ma 1ère visite médicale d'aptitude, c'était à 22 ans je crois, pour enseigner à la fac. Je lui avais dit au moment de la pesée que je ne voulais pas entrer dans des débats sur le poids et que je gérais les choses de mon côté. No problème. Mieux vaut prévenir que guérir.

Je me souviens avoir aussi répondu à une prof de svt en 3ème, qui m'avait fait une remarque devant toute la classe sur les rondeurs que j'étais en train de gagner.

Ce qui ne m'a jamais empêché de flipper, d'angoisser, de craindre les moqueries, de pleurer, etc Mais c'est une autre question.

Oh la mauvaise foi...

Je ne discute évidemment pas d'aptitude médicale, mais du principe qu'une personne aurait pu te bloquer dans tes projets à un si jeune âge.

Imagine que l'on t'interdise l'accès à la fac' de droit en raison d'une trop grande rigueur morale, d'une trop grande probité...


Si j'ai bien suivi le sujet PMA, tu envisages de t'installer à ton compte.

Tu es certaines que tu ne vas avoir besoin de la bénédiction d'un ou deux abrutis finis pour mener à bien ton projet ?...

Justdontknow a écrit:

Pas du tout.
Je l'ouvre bien plus aujourd'hui qu'il y a quelques années, et je pense que c'est le cas d'un grand nombre de personnes. Avec l'âge, l'assurance augmente généralement.
La crédibilité aussi, et clairement une gamine de vingt ans a peu de chances d'être prise au sérieux par un abruti convaincu.

Surtout que là on monte dans les tours parce qu'on sait que le discours du type est minable, mais il n'a rien fait de répréhensible d'un point de vue légal (du genre discrimination, sauf s'il la recale pour ça alors que ce n'est pas une contre-indication). C'est juste un con. Se battre contre la discrimination, c'est indispensable, mais contre la connerie, il faut bien plus choisir son moment parce que c'est souvent vain. Donc je reste convaincue qu'il vaut mieux ne pas prendre de risque dans ce cas.

Une remarque comme celle que tu as postée Pecsfamily me paraît bien, ou faire une remarque à son responsable ou une personne de la formation, qui seront bien plus crédibles si elles interviennent. Mais chercher des noises à un abruti en tant qu'étudiante infirmière n'apportera pas grand chose.

le_chat_du_cheshire a écrit:

Non, pas de mauvaise foi: je t'ai dit que la 1ère visite d'aptitude, c'était à 22 ans. Pour la fac de droit, ben voilà hein...t'es sélectionné tous les ans, pis c'est tout. Ensuite, c'est comme pour les recrutements: à certains entretiens, quand des questions trop persos étaient posées, ou quand j'estimais ne pas pouvoir travailler avec ces gens, j'ai déjà entériné cela, renoncé à une collab potentielle. Pas par rigueur ou rectitude: juste parce que parfois, c'est mieux de s'épargner de travailler avec des cons.

Mais là, le risque de blocage est minime enfin. On paranoise dans le vent.

Pour ce qui est d'empêcher les projets d'installation...je ne vois pas qui en fait, c'est l'avantage de ma profession ^^ Pour s'installer, faut des clients, c'est tout, et c'est déjà pas facile.

Faut être un minimum conciliante avec les clients, urbaine avec les confrères et les juridictions. Commerciale avec les clients. Mais il faut aussi ne pas se faire marcher sur pieds et ne pas avoir peur du conflit.

Ensuite, il y a plusieurs façons de voir le métier, d'ailleurs. Certains disent amen à toutes les exigences du client. Moi je considère que je lui vends mes conseils, ma matière grise, mes compétences, mais que je ne lui vends pas une disponibilité H24 quand ce n'est pas justifié, que je ne lui vends pas des talents de psy au delà d'un minimum nécessaire, et cela ne l'autorise pas à être impoli, excessif, etc Donc, j'ai déjà demandé à un client de reprendre son dossier, compte tenu de son attitude. Mais je l'ai formulé plus diplomatiquement.

Justdontknow a écrit:
Et oui pas facile ce métier, il faut bien gagner de l'argent tout en restant en phase avec soi même et ses principes moraux.
Qui a dit de manière provocatrice que les avocats étaient un peu comme des "prostitués de l'intelligence"?

wildtendercat a écrit:
Oh, bin, si on dit ca, on peut le dire aussi de toutes les professions médicales!

wildtendercat a écrit:

Qui a parlé de principes moraux?

Et on vend effectivement une prestation de service, comme les prostitués, si cela te plait de faire le lien.

On peut le dire de toutes les professions libérales.

wildtendercat a écrit:

Et au passage, pas plus difficile qu'un autre ce métier. Je ne crois pas qu'il y ait eu une once de plainte dans mon discours. Je disais justement que le bon côté, de ce métier, c'est l'indépendance.

aurelie3367 a écrit:
oups, je voulais dire "de toutes les professions libérales!"
Meme si de nombreux médecins exercent en libéral, les deux termes sont loin d'etre synonymes!!! Les professions libérales incluent aussi les experts-comptables, avocats, etc.

Justdontknow a écrit:
Bim, collision de posts!

aurelie3367 a écrit:
Ce faisant j'ai cité Arnaud Karlsfeld qui au moins ne manque pas d'auto-dérision.
Enfin, quand même Aurélie, tous les médecins ne cherchent pas à effectuer des actes médicaux inutiles dans le but d'empocher plus d'argent.

Enfin ce n'est pas vraiment le sujet, je ne savais qu'il y avait des examens médicaux d'aptitude pour pouvoir exercer en tant qu'infirmière. Cela m'étonne quand même.