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ce qu'est la nourriture pour vous ?

Justdontknow a écrit:
Disons qu'avec ma tendance à dire au monde entier d'aller se faire voir, j'aurais tendance à surjouer et à ajouter de la provoc, quand ça parle  
régime

Ca, je pratiquais bcp quand j'étais ado, notamment avec ma mère, qui voulait toujours que je maigrisse, donc à certaines périodes, je faisais exprès de faire tout le contraire pour l'embeter.
Aujourd'hui, je ne suis globalement plus dans cette logique, sauf dans certaines circonstances, du genre:
-ma mère que je vois tous les 2 ans, si elle me fait une réflexion, je vais manger encore plus devant elle pour lui montrer ce que je pense de ses dictats
-si je vais chez le médecin et qu'il me dit de me mettre au régime, il y a des chances pour que j'aille au mac do ou le patissier en sortant. Il ne le verra pas, mais moi ca me fera du bien!
Mais au quotidien, je ne me nourris pas en fonction de ce que pensent les gens, ni dans un sens ni dans l'autre
J
42 ans Paris 1842
aurelie3367 a écrit:
Justdontknow a écrit:
Disons qu'avec ma tendance à dire au monde entier d'aller se faire voir, j'aurais tendance à surjouer et à ajouter de la provoc, quand ça parle régime

Ca, je pratiquais bcp quand j'étais ado, notamment avec ma mère, qui voulait toujours que je maigrisse, donc à certaines périodes, je faisais exprès de faire tout le contraire pour l'embeter.
Aujourd'hui, je ne suis globalement plus dans cette logique, sauf dans certaines circonstances, du genre:
-ma mère que je vois tous les 2 ans, si elle me fait une réflexion, je vais manger encore plus devant elle pour lui montrer ce que je pense de ses dictats
-si je vais chez le médecin et qu'il me dit de me mettre au régime, il y a des chances pour que j'aille au mac do ou le patissier en sortant. Il ne le verra pas, mais moi ca me fera du bien!
Mais au quotidien, je ne me nourris pas en fonction de ce que pensent les gens, ni dans un sens ni dans l'autre


Je n'ai pas écrit que je me nourrissais en fonction des gens, justement. Dans mon premier post, je disais que j'avais dépassé le fait de manger les aliments interdits pour dire aux gens d'aller se faire foutre.

Par contre, si ça parle régime, je vais argumenter, en rajouter dans la provoc anti régime, me moquer, etc etc
M
79 ans 327
Je pratiquais déjà les préceptes de la RA (faim, satiété, refus des injonctions extérieures et des croyances, pompe à chocolat ...) mais il m'arrivait encore d'avoir recours à la nourriture pour me réconforter, combler mon ennui, me distraire d'une tâche à faire ... Et j'étais encore dans le désir de contrôle malheureusement. Mais suite à des événements très douloureux et la dépression qui a suivi, j'ai arrêté de me tourner vers la nourriture car rien ne pouvait me consoler dans les faits. Et comme vous parliez de la culpabilité, si j'avais arrêté de me sentir coupable de manger pour me sentir mieux, la culpabilité est revenue car je mangeais et je me sentais alors plus mal après. Durant le traitement de la dépression, je me suis rendue compte que je n'avais plus que très peu d'affects relatifs à la prise de nourriture, ou à la nourriture elle-même (plus d'aliments doudous par exemple).

Depuis, la nourriture occupe une petite place dans ma vie : j'y pense essentiellement quand j'ai faim, j'arrête d'y penser quand je n'ai plus faim. J'ai minimisé l'intendance au maximum, j'ai des moyens qui me le permettent : je fais mes courses d'épicerie une fois par mois sur internet et je me fais livrer, j'achète des aliments surgelés qui se conservent longtemps, les fruits, je m'en veux, mais je trouve très pratique de les acheter au vendeur à la sortie du métro. Je précise que je vis seule, donc j'ai la liberté qui va avec.

Le midi, j'emporte mon repas au boulot (sandwich, wrap, quiche ...), et je le mange à mon bureau. C'est interdit, mais personne ne me dit rien. Je n'apprécie pas du tout les "ambiances cantines", je préfère le calme. Le soir, je fais souvent un plat avec des quantités pour trois fois, ça me permet d'espacer. Je vois mon évolution car je n'ai plus la tentation de finir le plat (il faut dire que mes portions sont relativement importantes pour arriver à satiété, je ne suis jamais frustrée quand j'ai fini de manger).

J'adore toujours autant manger, quand je vois les publicités qui proposent d'apprendre à s'"alimenter", je me dis que c'est encore un signe de la conversion hygiéniste latente de notre société. Les fois où je mange au delà de ma satiété, c'est devant les buffets : j'ai envie de goûter à tout ce qui me fait envie. Et puis, j'adore toujours autant les fromages et le chocolat !
M
93 ans 1565
Je me suis réconciliée avec elle,je n'ai plus ces périodes où rien que l'odeur de la nourriture m'écoeure et que j'ai des nausées constantes.
60 ans calvados 16079
Ca dépend du contexte :?

Enfant, ma mère n'a trouvé que ce moyen pour manifester son amour, ce qui fait que j'ai eu un très mauvais rapport au sucré tôt :twisted:
Donc le sucré est resté un substitut affectif quand je vais mal.

Quand je suis seule, rien n'est vraiment bon, je ne différencie pas le goût entre un bon steak et une tranche de jambon. Donc pas de cuisine .
Je n'apprécie pas de manger seule et je ne prends que le petit-déjeuner et un repas le soir.
Parce qu'il faut de quoi faire tenir mon organisme, pas de sensations de faim réelles ni de plaisir à manger.
En fait je serais mince si je ne craquais pas le soir sur le chocolat :oops:

Quand je suis en famille, là c'est top, je redécouvre les saveurs des mets et le plaisir du partage.Et je mange peu car je discute :lol:

Donc ni amie ni ennemie, juste plaisir par moments, indispensable à d'autres :? mais un peu dommage pour cette addiction au sucré :cry:
44 ans Petite fleur bleue 690
Pour moi la nourriture, ça dépend ce que je mange !

En général j'associe la nourriture à l'amour, au réconfort, à la vie, au câlin.

Quand je prends des aliments où il faut beaucoup mordre, c'est pour me défouler, exprimer ma colère. Tout ce qui est salé je l'associe à la haine, à la colère, au ressentiment.

Tout ce qui pique un peu : à un besoin de danger, de sensation forte, de masculin.

Tout ce qui est sucré pour moi c'est de l'ordre du câlin, de la tendresse, de l'amour.
Mebele a écrit:
Quand je prends des aliments où il faut beaucoup mordre, c'est pour me défouler, exprimer ma colère.

Tout ce qui est salé je l'associe à la haine, à la colère, au ressentiment.

Tout ce qui pique un peu : à un besoin de danger, de sensation forte, de masculin.

Tout ce qui est sucré pour moi c'est de l'ordre du câlin, de la tendresse, de l'amour.


Ah, c'est marrant, ça! Je n'avais jamais envisagé les choses comme ça, de façon différenciée selon le goût ou la texture des aliments!
53 ans Dans le Sud 484
Longtemps la nourriture a été mon pansement...elle me consolait mais me faisait énormément grossir..je pensais qu'elle était mon amie, mais NON un ennemi indescriptible. Aujourd'hui je l'éduque et lui fait comprendre qu'elle n'est plus ma consolation. C'est dur, mais petit à petit on arrive à vivre avec....le hic est que je n'aime pas mais alors pas du tout cuisiner, faire les courses est une corvée ...mais bon, on s'acclimate et avance lentement mais surement.
43 ans Angers 1764
Drôle de question.. La nourriture, l'alimentation de manière générale, c'est une contrainte, un réconfort, une corvée, un plaisir, une occupation, une nécessité. Ça occupe quand même pas mal de mes pensées.. Qu'est ce que je vais préparer ce soir ? J'ai faim, quand est-ce qu'on mange ? Qu'est ce que je vais bien pouvoir avec tel ou tel légume ?

J'aime bien faire une partie des courses : Normal, je prends des paniers style AMAP que je me fais livrer et quand je les reçois, c'est comme si c'était Noël ! Quand je vais à la supérette, c'est que j'ai une idée ou une envie en tête donc ce n'est pas vraiment contraignant (mais j'évite les grandes surfaces comme la peste)

J'aime bien cuisiner parce que j'aime manger des trucs bons et j'aime faire plaisir à ceux qui mangent avec moi. Enfin, faut avouer qu'après le boulot, c'est plutôt une contrainte, il est parfois difficile de se motiver à cuisiner même le truc le plus simple de la terre donc soit je délègue, soit on se fait livrer.

Quelques fois, je mange juste parce que j'en ai envie/besoin (sans faim) pour me remettre d'une contrariété, d'une frustration. La plupart du temps, je m'écoute quand même.
49 ans région parisienne 5831
Comme Célia, je crois que ma relation avec la nourriture est très fluctuante: parfois, c'est un ennemi, ça me soûle, j'ai pas envie de manger, parfois c'est un plaisir. C'est comme la cuisine: de façon générale, j'aime bien, mais fatiguée, après le boulot, je peux ne pas en avoir envie du tout. Les courses, c'est la même chose: j'ai parfois vraiment envie de faire les courses et j'y prends plaisir, et d'autres fois, c'est la corvée du jour...

J'ai bien du mal à définir ma relation avec la nourriture de façon fixe, ça dépend de mon humeur, de ma fatigue... c'est sûrement un truc qu'il me faudrait creuser d'ailleurs...
93 ans 9582
même si c'est fluctuant, des fois c'est positif pour vous... pour moi c'est corvée, punition, culpabilité... de façon très constante :?
93 ans 9582
une grosse heure en cuisine pour des trucs qui vont disparaître dans la soirée ou la journée de demain, demain faudra recommencer, j'en ai marrrre et j'ai un de ces rangements de cuisine en vue... j'espère au moins qu'ils apprécieront (lasagnes chèvre épinard, 2 flans pâtissiers de 24 cm de diamètre, soupe, salade de fruits)

des fois j'ai l'impression d'être traiteur, maaaaaarre (ouais je sais je l'ai déjà dit) et en plus des fois je ne reçois que des critiques :twisted: heureusement chéri est un estomac sur pattes très bon public, toujours content parce que les ados grrrr je devrais leur faire des pâtes Macani ils seraient calés pareil :lol:
43 ans Angers 1764
En fait se nourrir, c'est vraiment une grosse contrainte pour toi.. On dirait moi quand il s'agit de dormir (je trouve que c'est une perte de temps :p)

Ton conjoint ne participe pas quand tu cuisines ? Ne cuisine pas du tout ? Tu cuisines pour combien ?

Le mien me sert de commis de cuisine, il aime bien participer, ça allège et ça rend la chose moins contraignante (je trouve) Sinon je lui demande de faire à manger (bon, ça se limite à des trucs basiques mais sympa quand même ^^) Après, on n'est que deux et monsieur est assez facile. C'est sûr que si tu dois cuisiner pour 4 ou 5 personnes, ça doit être moins évident et parfois plus long :/
93 ans 9582
je n'ai pas de conjoint au sens conventionnel du terme, mais un amoureux qui ne mange chez moi que rarement (et 90 % des fois où on mange ensemble on est que deux, il fait la cuisine une fois sur quatre je dirai, uniquement parce qu'il rentre bien plus tard que moi). Sinon j'ai trois garçons, enfin ogres, quoi, qui ne me donnent pas la main du tout en cuisine (à part le vidage de plats express, je veux dire)

oui c'est ma punition, mon calvaire, mon chemin de croix personnel :twisted:
J
42 ans Paris 1842
a-nonyme a écrit:
je n'ai pas de conjoint au sens conventionnel du terme, mais un amoureux qui ne mange chez moi que rarement (et 90 % des fois où on mange ensemble on est que deux, il fait la cuisine une fois sur quatre je dirai, uniquement parce qu'il rentre bien plus tard que moi). Sinon j'ai trois garçons, enfin ogres, quoi, qui ne me donnent pas la main du tout en cuisine (à part le vidage de plats express, je veux dire)

oui c'est ma punition, mon calvaire, mon chemin de croix personnel :twisted:


Lol! Courage!

Pas moyen de mettre les trois garçons en cuisine? Au moins une fois de temps en temps?
B I U


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