laisser une autre personne vous aider?

Citation:
Je réponds simplement à la question initiale sans entrer dans les détails ni les cas particuliers : pour moi c'est non. Je n'ai aucun souci dans la vie et je n'ai donc nullement besoin d'aide, et comme j'ai toujours fait en sorte de ne jamais être redevable de quelqu'un, je n'irais pas étaler un problème si il survenait.

Comme Prax, je ne fais que répondre. Pour moi aussi c'est non. En fait, avec tout mes vécus, je me dois d'y arriver toute seule, je dois prouver que j'en suis capable. Ayant des parents TRES envahissant, j'ai tendance à ne plus cherche d'aide nul part. Ce comportement à bien faillit mettre en l'air mes études et parfois me pourrie la vie.

Je fais aussi en sorte de ne dépendre de personne et que personne ne dépende de moi. Ce qui joue aussi sur mes relations avec les autres, bien sûr.

Citation:


tu sais on est bien trahis que par les personnes que l'on aime .

ensuite , je te dirai que comme toutes les personnes très fortes moralement , bin ta faiblesse c'est ta force .

assez curieux n'est-il pas ?

et pourtant , lorsqu'on a l'habitude de se débrouiller seule , de gérer ses trucs , on a du mal a accepter l'aide des autres .

en fait on le perçois comme une faiblesse .
donc on trouve toutes les excuses possibles pour ne pas demander ou accepter une aide quelconque .

qui plus est cela nous surprend qu'on veuille nous aider .

j'ai appris doucemanette a accepter l'aide quand elle m'était gentiment proposée , sans en concevoir de crainte et sans me dire ouai je ne suis plus rien car j'ai besoin d'aide .

pour tes parents , je pense que c'est leur mode de fonctionnement.
ta mère a bien dû se rendre compte dès le départ que ton père était un anxieux .....

reinette, être parent c est aussi donner une liberté à ses enfants et ne pas les laisser prendre un rôle qui n est pas le leur.

Meme si a un certain âge, on devra s occuper de nos parents comme d enfants, on devrait pouvoir se sentir libre de vivre notre vie avant cela. Le lien d amour reste, mais on devrait pouvoir vivre notre vie librement.

c est au parent de dire a son enfant, "ne te fais pas de souci , je me debrouillerai", quand cela n est pas possible, c est l enfant qui arrive a l âge adulte doit s affranchir de cela.

Un livre m a beaucoup aide, c est "au diable la culpabilite" de Yves-Alexandre Thalmann, si jamais, c est un psy qui etait physicien et il n a pas un discours tres prise de tete.


ma belle soeur n a jamais reussi a le faire, elle a mon age, toutes ses histoires ont foire, et elle forme maintenant couple avec sa mere qui la rend heureuse et malheureuse a la fois, c est triste car elle n arrive plus maintenant a s en sortir. Cela ne s arretera qu a la mort de sa maman, car maintenant elle arrive a un âge ou elle a vraiment besoin d aide.

reinette81 a écrit:
Moi aussi, je réponds juste à la question: non, jamais.
J'ai beau être une personne à mobilité réduite, il est pour moi essentiel de rester 100% autonome, du coup je n'accepte absolument aucune aide. Comme si j'avais l'impression que si j'ouvrais le robinet, les vannes allaient s'ouvrir et mon autonomie se sauver par la bonde... Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire.
Je pense aussi que c'est une question d'éducation: ma mère m'a élevée seule et, malgré d'énormes problèmes au fil des années, elle s'est toujours débrouillée, sans vouloir qu'on l'aide (ni financièrement ni autrement).

Pour répondre à la question, je pense pouvoir dire aussi que non dans la très grande majorité des situations.

Je suis vraiment la première à proposer mon aide.
Je suis aussi parfois celle à qui on demande de l'aide.

Mais je suis bien la dernière qui ferait la démarche, sauf sans doute cas extrêmes.

C'est aussi un peu de cette façon que j'ai été élevée : aider les autres d'un côté et savoir se débrouiller de l'autre.

J'ai toutefois conscience que refuser une main tendue peut être mal vécu ou mal interprété par celui qui la tend.

Chez moi, ce refus de vouloir être aidée m'a peut-être même coûté jusqu'à des emplois.

grrrrrognonne a écrit:
Moi aussi, pareil. Mais ça reste quelque chose de primordial pour moi: rester 100% autonome et indépendante, toujours.

grrrrrognonne a écrit:
Ca aussi, pareil. Je suis toujours la première à offrir mon aide et la dernière à accepter qu'on m'aide (jamais, en fait!). Et c'est comme ça que fonctionne aussi ma mère.

Saralou a écrit:

Je suis d'accord à 200%. Mais je dois reconnaitre que j'ai des parents extraordinaires pour ça (rassurez-vous, ils ont leurs propres défauts, et heureusement !). Ils sont à la fois loin (ils sont partis vivre à l'étranger) et très proches de moi. Si j'ai besoin de quoi que ce soit, ils m'aident, sans pour autant que je sois dépendante d'eux Par contre, depuis gamine je les ai toujours aidé dans le boulot par exemple (les joies du commerce), sans jamais demander de salaire.
En fait, il n'y a aucun donnant-donnant de précisé, mais ça se fait naturellement.

du coup, j'accepte facilement qu'on me rendre service et je pense être quelqu'un de serviable.

Et par rapport à ma mère, j'ai pris mes distances géographiques il y a une dizaine d'années. On se voit très rarement mais on se téléphone souvent. Et comme on est aussi indépendantes l'une que l'autre, cela se passe très bien à ce niveau-là.

Je n'ai pas tout lu; je réponds seulement.

C'est clairement non pour moi. J'ai eu que des galères dans ma vie, j'ai un caractère en béton armé. Je suis de celles qui soutiennent, qui appuient, qui volent à la rescousse de qui en a besoin, mais j'ai beaucoup de mal à me faire aider.

J'ai de gros problèmes de santé divers, et peu de gens de mon entourage proche (c'est à dire que je vois régulièrement, je ne parle pas de ma famille) le savent; ou quand ils le savent, comme mes amis, ils l'oublient car je vis comme si je n'avais rien.

Ca marche pour tout, je ne suis pas anxieuse, ni sujette à la panique; donc je gère toutes les situations qui viennent.

Par contre, je suis toujours là pour les autres...Et j'avoue que parfois je les trouve bien faibles. Je rejoins donc Pecs qui dit qu'on pourrait éventuellement voir ça comme une faiblesse d'accepter une main tendue.

Pour la question initiale j accepte de temps en temps de l aide, mais uniquement de gens en qui j ai confiance.

Par contre, je n ai pas le meme point de vue sur la force et la faiblesse, pour moi chercher de l aide a bon escient dans certains moments de ma vie je le considere comme une force plutot que comme une faiblesse.

J aide volontiers quand cela ne depasse pas ma limite personnelle mais je ne me sens pas obligee de le faire si je n en ai pas envie pour x raison.

Dans notre couple on peut s aider mutuellement, sans que cela pose un questionnement ou un malaise.

Saralou a écrit:

Mais c'en est une, j'en suis persuadée. C'est presque idiot de refuser de l'aide; et d'en plus le voir comme une force de se débrouiller tout seul. On vit tout de même en communauté, avec ses inconvénients certes, mais aussi ses avantages et celui là (compter sur un autre) en est un.

Je vais faire un travail sur moi. :lol:

Misscolibriii a écrit:

L'entraide, la vie en communauté est ce qui fait la force de l'humanité. Je ne vois donc pas en quoi toujours refuser toute aide extérieure serait une force.
Savoir accepter de l'aide ne veut pas dire qu'on est incapable de se débrouiller seul, ça veut juste dire qu'on peut améliorer les choses.

Si Reinette avait refusé qu'on la raccompagne chez elle, elle serait arrivée trempée, point. Je ne voit pas ce qu'elle aurait pu y gagner.