Pareil que Remus, je ne pense pas que prendre l'habitude d'un désinhibiteur soit une bonne idée (encore moins celui cité).
Je suis totalement comme ton monsieur Dolcee. Je fais énormément de blocages du à beaucoup de choses prenant racine dans mon enfance, surtout à cause du manque d'affection de la part de ma famille je crois bien.
De mon expérience, je dirais que la solution repose sur la confiance. Durant mon adolescence j'étais avec un garçon, et pour diverses raisons je n'ai jamais pu me sentir en confiance avec lui (dans aucun domaine) et mes blocages étaient vraiment insurmontables... alors qu'à côté de ça il était quelqu'un très en demande (lui n'avait pas été privé d'affection, il avait au contraire été très couvé/comblé et agissait souvent en égoïste et surtout très impatient). Puis j'ai rencontré il y a peu quelqu'un, et là confiance totale tout de suite (vécus similaires etc)... tout roule, parfois je stresse un peu pour certaines choses mais j'ai tellement confiance en lui que je passe au dessus de mon stress sans grand problème.
Pour moi donc, il faut construire une solide confiance entre vous deux (lui montrer qu'il peut compter sur toi, que tu es là pour lui, etc), et essayer de communiquer (l'idée de la lettre est pas mal), mais vraiment prendre son temps car plus il sera "poussé" moins il avancera (il voudra reculer même). Une fois la confiance installée vous pourriez vous découvrir peu à peu au niveau intime (aller par étapes, de plus en plus loin).
Ça peut prendre du temps, vraiment beaucoup de temps parfois. à toi de voir si tu es capable d'attendre. Tu dois te demander au fond de toi si vraiment tu es prête à traverser ça avec lui sans lui en faire reproches , si à tes yeux il en vaut la peine. Et ce n'est pas grave si tu penses ne pas en être capable, tout le monde ne l'est pas car ça dépend de tellement de choses (attachement à l'autre, personnalité, passé etc) mais si c'est le cas il vaudra mieux s'éloigner de lui malheureusement, avant que votre histoire en se termine mal (tensions).
Après, ça c'est le questionnement de fond de ton côté, mais il doit y en avoir un aussi du sien. Je ne sais plus si tu avais évoqué cela dans tes messages, mais sais-tu s'il consulte un thérapeute? Ça pourrait grandement l'aider à avancer dans cette situation. Mais s'il n'en consulte pas déjà, et qu'il n'est pas prêt à e faire, ça risque de coincer un peu aussi.